24- un vrais cauchemars

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J'ai rangé mon portable dans ma poche. Et parcourus la scène de cauchemars qui se passe sous mes yeux.

Deux autres camions de pompiers, on rejoint celui où se trouve Kevin. Ainsi qu'une ambulance.

Un hélicoptère survole la zone où se trouve Nawaach.

J'ai perdu toute notion du temps, je serais incapable de dire depuis combien de nous sommes là ... Ni le temps qu'il est passé depuis la chute de Nawaach.

Tout d'un coup, les pompiers se mettent à courir. L'hélicoptère s'éloigne.

Ils parlent tous en même temps dans cette langue que je ne comprends pas. Mais il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer qu'il se passe quelque chose.

Une civière passe non loin de moi porter par plusieurs pompiers accompagnés des ambulanciers qui portent un tas de machines.

Je reconnais les affaires de Nawaach. De nombreux frissons me parcourent le corps. Je réalise petit à petit ce qui se passe.

Ceux-ci se dirigent d'un pas à la fois précipité et délicat vers le bas de la montagne.

Je rejoins le camion où se trouve mon homme quand la monitrice m'interpelle.

- Votre amie a pu être sortie du ravin. L'hélicoptère à été se poser un peut plus bas. Les pompiers l'emmènent pour qu'il soit héliporté vers l'hôpital.

- Comment vas t-il ?

- Je n'en sais pas plus je ne suis que monitrice moi.

- Merci à vous.


Je frappe à la porte du camion.

- Puis-je voir mon conjoint ?

Il me laisse rentrer d'un signe de la main.

- Comment va-t-il ?

- Quelques blessures superficielles, mais il est surtout très choqué.

- Merci


Je me retourne vers Kevin il fix le plafond.

- Mon Coeur, ca va ?

- Tu as des nouvelles de Nawaach ?

- Il est en train d'être héliporté vers l'hôpital.

- Comment il va ?

- Je ne sais pas du tout. La monitrice ma juste dit ça.


Je préfère lui éviter le passage de la civière. Il est déjà assai choqué comme ça.

- Je n'aurai pas dû passer par là, j'aurais dû suivre la route principale.

- Tu ne pouvais pas savoir mon cœur, ce n'est pas de ta faute.

Un pompier passe la tête à travers la porte du camion.

- Il faudrait que je parle à monsieur bonnet, il nous faut des informations sur son ami.

J'embrasse Kevin sur le front avant de sortir du camion.

Il ne reste que le camion de Kevin tout est devenue bien calme comme si rien ne, c'était produit.

Je zieute mon portable toujours pas de nouvelles de Melohé ce qui me fait soupirer. Est, elle devenue sans cœur ??

- Madame, votre compagnon va être transporté à l'hôpital au vu de son état de choc, il est préférable qu'il voit un médecin.

- Je peux l'accompagner ?

- Oui bien sûr

- Vous savez si nous serons dans le même hôpital que notre ami.

- En effet, il n'y a qu'un seul hôpital ici.


Je remonte rapidement dans le camion afin de tenir la main de kelvin. Je sens qu'il va avoir besoin de moi.

Je me demande si à un moment donné la vie nous laissera un peut de répit.

Kevin va croire que je porte la poisse et il n'aurait peut-être pas tort. Ma vie est un véritable bordel depuis aussi loin que je m'en souvienne.

Nous arrivons à l'hôpital bien plus vite que je ne l'aurais pensée.

Kevin est pris en charge rapidement physiquement, il va bien, mais moralement, il est méconnaissable.

Kevin est pris en charge rapidement physiquement, il va bien, mais moralement, il est méconnaissable

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On me demande de sortir le temps qu'il parle à un psychologue.

Lui qui ne les supporte pas, il va être servi. Mais je reste persuader qu'il en à réellement besoin.

Le snapchat a Melohé ne laisse rien paraître pas une seule publication. Je n'ai toujours aucune nouvelle, mais à quoi joue t'elle. Elle va me rendre dingue. Son égoïsme commence à sérieusement me mettre hors de moi.

La porte de Kevin s'ouvre pour le laissé sortir accompagné du psychologue.

- Bonsoir madame. Votre conjoint va pouvoir sortir, il doit cependant rester sous surveillance. Je lui ai prescrit de quoi dormi au besoin. Si d'ici quelques semaines il n'y a pas d'amélioration, il devra revoir un médecin

- merci docteur, je serrais vigilante.


Kevin attend que le médecin se soit éloigné pour me prendre dans ses bras. La dernière fois qu'il m'a serré de cette façon avec une telle intensité, c'était ... Quand j'étais moi-même à l'hôpital.

- Je voudrais des nouvelles de Nawaach.

- Vient-on va aller à l'accueil, ils pourront peut-être nous renseigner.

- J'espère qu'ils ont appelé sa mère comme je leurs est demandés.

- Mais oui t'inquiète pas.


Nous devons patienter qu'un médecin vienne nous voir. Sans savoir s'il nous pourrons en s'avoir d'avantage. Nous ne sommes "que" ses amis pas la famille.

- Monsieur Bonnet puis je vous parler ?

- Elle peut venir s'il vous plaît.


Un silence s'installe.

- C'est ma conjointe la meilleure amie de Nawaach aussi, j'ai vraiment besoin d'elle après ce que nous venons de traverser.

- Suivez moi

On prend ca pour un oui et marchons dans ses pat.

- Nous avons eu les parents de Nawaach au téléphone, ils nous ont fait une feuille d'autorisation vous donnant les pleins pouvoirs sur l'état de santé de celui-ci.

- Comment va-t-il ?

- Je ne vais pas vous mentir. Son état est préoccupant. Il a plusieurs fractures plutôt inquiétantes, nous allons devoir l'opérer dans la nuit. En attendant, il a été plongé dans un coma artificiel afin qu'il ne souffre pas.

- Il est donc sorti d'affaire.


- On ne peut pas être aussi catégorique, il va falloir du temps.

Je vois Kevin blanchir.

- Tu ferrais mieux de t'asseoir cœur.

Étonnement, il ne me contredit pas.

- On peut le voir ?

Le médecin hésite un instant.

- Ca risque d'être impressionnant.

- J'en suis conscient, mais j'ai besoin de le voir. Juste 5 minutes s'il vous plaît.


Le médecin nous guide jusqu'au box où est installé Nawaach.

- Cœur, tu es sûr de toi ?

- Il le faut ... Il faut qu'il sente qu'il n'est pas seul.


Il ouvre la porte la main tremblante.

Des bips raisonnent dans la pièce Nawaach est disons le méconnaissable. Entre les machines, les tuyaux, l'intubation, ses yeux clos son teint pâle.

De nombreux hématomes son présent sur les parties de son corps que nous pouvons voir.

Quant à son visage il est gonflé abîmés et présente des traces de sang.

Kevin s'approche avec crainte.

- Je suis désolé mec. Si tu ne t'en sors pas, je ne m'en remettrai pas, je ne me le pardonnerais pas.

Kevin sans Nawaach ce n'est pas Kevin bas toi s'il te plaît. Tu n'es pas seul, on a besoin de toi.

Puis il sort de la pièce.

- Promis je prendrais soin de lui. Reviens-nous vite.

Je dépose une bise sur la joue de mon ami avant de rejoindre Kevin.

Celui-ci m'attend appuyé contre le mur.

- On rentre ? Il est tard, j'en peux plus là, il faut que je sorte d'ici. J'ai demandé aux médecin de m'appeler s'il y a du nouveau.

- D'accord mon ange, il faut que tu te reposes.


Nous nous dirigeons vers la sortie le cœur lourd épuisé.

- Kevin ... Havannah

- Melohé.... !!

Keen'V et l'inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant