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Ce matin, le brun était un peu plus heureux que les autres jours. Pour une part c'était suite à son rapprochement avec Livaï mais également car ils avaient la bonne surprise de commencer plus tard suite à l'absence d'un professeur malencontreusement tomber malade. Celui aux yeux émeraudes se réjouit donc à l'idée de pouvoir prolonger son sommeil et rattraper ses heures perdues à échanger avec Livaï une tonne de message où les deux apprenaient à non seulement se connaitre mais aussi à se chamailler comme -le dirait Mikasa- un vieux couple mariés. Durant ces quelques insomnies les deux jeunes hommes avaient pu souligner les quelques points communs qu'ils avaient mais également les passe-temps et les programmes tv que chacun suivait. C'était donc ainsi qu'à la plus grande stupeur des deux ils se rendirent compte qu'ils étaient plus semblables qu'ils le pensèrent chacun.

Mais malgré toutes ces ressemblances, il y avait tout de même de la noirceur dans toutes ces semblabilités. Il y avait pour commencer leurs caractères bien trop différents. Alors que Livaï montrait souvent son indifférence, son ennuie et son caractère de cochon, Eren –lui- montrait plutôt son problème de prendre énormément de chose trop à cœur, son désir d'être remarqué mais surtout son sang chaud qui le poussait dans des conflits totalement inutiles d'après Livaï. Alors quand les deux pesaient chacun leurs idéaux contre l'autre, un conflit éclatait et se terminait toujours par un qui ignore l'autre pendant quelques heures puis fini par craquer et présente ses excuses pour ainsi re continuer à parler de tout est de rien.

Cependant cette relation était saine, chacun prenait soin de l'autre. Ils faisaient soins à ne pas heurter l'autre par des dires déplacés et par moment il arrivait même que l'un découvre chez l'autre une douceur insoupçonnée. Alors serte cela s'appliquait plus à Eren qui avait été plus d'une fois stupéfait de voir la douceur bien caché dans le cœur de pierre qu'avait Livaï mais il se délectait de ses moments sachant parfaitement que ceux-ci étaient rares et précieux. Pour autant il n'en abusait pas et laissait Livaï venir à lui petit à petit, comme le lui avait demander celui aux yeux orageux.

Le jeune homme aux cheveux indisciplinés ne put échapper un léger rire sortir de ses lèvres en repensant aux incalculables disputes qu'ils avaient vécues mais également aux réconciliations les plus ridicules qu'ils s'étaient dites. Parfois ils le faisaient en poème, d'autres fois en chanson. Ce qu'ils cherchaient dans ces moments-là n'était pas réellement le pardon de l'autre mais de le faire rire. Ainsi ça avantageait leur relation mais également arrangeait chaque dispute qu'ils avaient.

Dans un moment de nostalgie qu'il mit de cotés le plus grand prit son cellulaire en main pour rappeler au plus petit qu'ils ne commençaient pas les cours avant 10h30. Eren connaissait que trop bien Livaï malgré le peu de temps qui c'était écoulé depuis que les deux avaient commencés à discuter. Il savait que le corbeau n'avait sans aucun doute aucunement écouter l'annonce de leur professeur principal suite à l'absence indéterminé de leurs professeurs de langue dont ils avaient deux heures ce matin. Et bien évidement, il ne fut pas le moins du monde surpris en recevant la réponse du plus jeune qui fit lâcher une deuxième fois un rire au brun.


Livaï <3

C'est pour ça qu'il n'y a personne... Je suis vraiment débile.

Moi

Comme d'habitude tu n'écoutais pas. Bon ce n'est pas grave, Lili

Moi

Tu veux que je vienne te chercher ? Je ne sais pas toi mais avec Mikasa nous n'avons pas encore déjeuner, tu peux te joindre à nous (PS : mes parents ne sont pas là *Wink Wink*)

Livaï <3

Merci beaucoup Eren mais je veux pas vous déranger et en plus je peux attendre dans une bibliothèque alors ne t'inquiète pas.

Moi

Trop tard je suis en route.


Effectivement, pas moins d'une dizaine de minute plus tard Livaï aperçu au loin la longue silhouette du brun se rapprocher et quand celle-ci fut enfin arriver, Livaï ne put s'empêcher coupable en voyant la fatigue évidente du brun tandis que l'émeraude était soulagée de voir le teint pâle de l'orageux reprendre des couleurs et de voir que le plus petit des deux semblait beaucoup mieux ces derniers jours.

Ainsi ils prirent le chemin du retour, discutant de tout est de rien –comme à leur habitude-. Le plus petit ne put s'empêcher d'exprimer son étonnement de voir que le brun habitait bien plus près de l'école qu'il ne pouvait s'imaginer. Alors ainsi le brun expliquait pourquoi ils avaient fini par déménager ici suite au changement d'établissement hospitalier qu'avait subis son père et comment la famille essayait de se reconstruire, de comment c'était plus compliquer pour sa mère qui ne trouvait pas d'emploi convenable sans personnelle sexiste et sans salaire totalement différent que celui des hommes. Livaï avait été étonné de voir encore ce genre de comportement au 21e siècle mais ne parlait pas pour autant. Il aimait écouter le brun parlé. Il aimait le voir se livrer sans avoir peur d'être jugé mais aussi il aimait voir le brun faire ces efforts pour les rapprocher. L'émeraude parlait et l'orageux écoutait. Mais il arrivait que le l'orageux prenne la parole alors dans ces moments-là toute l'attention de l'émeraude était tournée vers celui dont les yeux exprimaient un ciel nuageux et dansant avec ces démons. Il voulait être tout entier pour celui qu'il voulait protéger et il faisait tout pour que le plus petit le sache. Chose bien sûr ressenti par Livaï rien qu'en croisant le regard protecteur de la spirale teinté de vert que reflétait les yeux du brun.

Arriver au domicile du plus grand, une douce odeur de pancake se dégageait de la maison. Mikasa accueillit les deux jeunes hommes qui venaient d'arriver en leurs proposant les pancakes dont elle avait déjà entamé la cuisson avant le départ de son frère. Eren, aux anges, ne put se retenir de sautiller partout en remerciant sa sœur adoptive et en partant se servir, un sourire gros scotché au visage. Livaï, lui, ne put s'empêcher de rire en voyant le comportement enfantin qu'utilisait son ami à la simple penser de manger des pancakes.

Le plus petit, lui, parti s'installer au côté du frère et de sa sœur mais ne se servit pas –ce qui contrarie évidemment la brune- qui ne plus s'empêcher de faire la réflexion au plus petit.


-Dit Livaï, tu ne manges pas ? Mes pancakes ne sont pas empoissonnés tu sais ? Commença l'autre Ackerman

-Mikasa ! Intervient l'émeraude, se sont des choses qui doivent être dites avec tact.

-Oui et bien je ne vois pas pourquoi. Continua la brune.


Pendant que les deux de la même famille continuait de se disputer, ils n'avaient pas remarqué le plus petit des trois semblait aller mal. C'était un sujet sensible et seul le brun semblait l'avoir remarqué vue comment il avait remis à sa place la brunette mais malgré le sentiment d'angoisse qui parcourait l'orageux il ne craquait pas. Il ne voulait pas craquer devant les deux bruns, il ne voulait pas craquer pour lui, il ne voulait pas être de nouveau honteux de lui-même. 


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Chapitre réécrit!

⌜INCONNU⌝ ereriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant