les chants des corbeau

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27/10/2018
Planner.
S'échapper.
Le corbeau vole au-dessus de moi.
Regard noirs.
Silence obscure sous les nuages noir.

Le vent froid apaise les douleurs.
Je ferme les yeux et apaise mon esprit de senteur.
Je sens la fumée s'échapper des cheminées.
Des cris d'enfants qui résonnent dehors.
Une part du passé c'est réveiller.
Il envahit mon esprit et mon corps.
Je laisse mes larmes les effacer.
Comme un poids qui s'écroule dans le décor.
Et qui détruit tout ce qu'il y a autour.
Mon corps n'est plus qu'une plume fragile.
Qui s'en va sans un bruit.

Je tente encore d'effacer quelques nuages noirs.
Parce que je ne veux plus les voir.
Pendant que le corbeau chante la mort.
Moi je suis encore taché d'encre noirs.
À cause des pleurs des nuages noirs.
Qui tente de ranimer mes ratures.

Je ne veux pas me réveiller.
Mon corps est attiré par cette lumière.
Je suis entraîné dans sa chute, et personne ne peut la stopper.
Tendre baisé avec la mort.
Embrasse moi jusqu'à la dernière goûte qui reste.

Que de larmes coulées.
Je te laisse t'en aller.
Les cloches sonnent et je le sais, c'est fini.
La lumière ne s'allumera plus dans tes yeux.
Quand un jour nouveau arrivera.
Je regarderai dans le ciel, pour voir si tu es la.
Et je fermerai les yeux pour te voir.

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