Chapitre Quatre

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  Je commençais à en avoir marre, marre de tous ces commentaires, de toutes ces personnes qui parlaient sur les autres, sans même essayer de les aider, leur tendre la main, ou juste savoir ce qu'il se passe.

  Hier, je m'étais endormie juste après m'être couchée. Je ne referais plus deux fois la même erreur, je n'utiliserais plus deux fois mon don dans la même journée. Ça m'avait assommée et je ne voulais qu'une chose : dormir.

  Au moins, maintenant, j'étais convaincue que quelque chose ne tournait pas rond chez moi.

  J'avais décidé de m'entraîner tous les soirs, mais pas avec un verre, je ne voulais pas à nouveau le faire exploser. Mais si je le faisais au collège, personne ne le saurait, si ?

  J'abandonnais rapidement cette idée. Il fallait que je trouve un endroit où je pouvais aller tous les jours, où personne n'allait jamais et qui n'était pas surveillé.

  Mm...

  Je réfléchissais en même temps que je me préparais. On était le matin, et je devais retourner au collège. Je n'en pouvais déjà plus. Comment allais-je faire pour survivre toute l'année ? Je me demandais bien.

  Plus j'essayai de trouver le meilleur endroit, moins j'y arrivait. J'y repenserai ce soir.

  La journée passa sans encombre, mais sans miracle non plus, ce qui était bien dommage. J'aimerais bien que des amis me tombent du ciel. Mais à quoi est-ce que je pensais moi ?

  Le soir venu, j'avais fait mes devoirs et rattrapé ceux que je n'avais pas eu le temps de faire la veille. Vous savez, le verre, l'explosion, tout ça. J'ai l'impression que, depuis ça, mes parents sont beaucoup plus attentifs à ce que je fais, et inquiets quand il y a quelque chose de bizarre, et ça commence à être un petit peu dérangeant.

  Déjà qu'avant ça je ne pouvais pas faire grand chose, alors je ne vous laisse même pas imaginer.

  Donc, pour en revenir à nos moutons, le soir, pendant le repas, mes parents m'ont demandé comment s'était passé la rentrée. Devinez ce que j'ai dit. Facile.

  _ Tout s'est très bien passé, j'ai quelques amis et je m'entend plutôt bien avec eux, avais-je répondu.

  Déjà que je n'était pas très à l'aise, ils décidèrent de m'achever avec la phrase fatale :

  _ Tu pourra les inviter quand tu voudras Lana, ça ne nous gêne absolument pas, au contraire ! Je serais ravie de les connaître ! m'avais dit ma mère.

  Mais oui bien sûr ! Je vais inviter les amis que j'ai pas, mais c'est totalement logique tout ça ! Je crois qu'être seule commence à me faire perdre la tête.

  [ pour vous dire, même moi je n'arrive plus à écrire]

  Pourquoi j'avais menti... Je m'étais fourrée dans un sacré pétrin.

  En même temps, je n'allais pas non plus leur dire que je n'avais pas d'amis. Je ne voulais pas que mes parents s'inquiètent de ce qu'il se passe au collège.

  Je m'endormais, seule plus que jamais.

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  Petit chapitre, pas très actif, où l'on découvre un peu plus en profondeur la vie de Lana.

  J'espère que le nouveau titre et la couverture vont plairont.

  J'essaierai de travailler le mieux possible le prochain chapitre et la suite de l'histoire. Si vous voulez m'aider à développer la suite en me donnant des idées n'hésitez pas, je n'ai pas encore posé complètement l'histoire.

  Bye ! 😘

- EN PAUSE - Le Don des PapillonsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant