Chapitre 5 - UN AUTRE PETIT-DEJEUNER

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Salut les cacahuètes, infinimment désolée de ne pas avoir poster depuis plus d'une semaine, j'ai été malade comme le pire des chiens et j'ai encore de nouveaux microbes qui me tombent dessus, j'ai tout de même réussi à écrire cette partie j'espère qu'elle vous plaira autant que celle d'avant

PS MILLE MERCIS POUR AVOIR DEPASSER LES 1.000 vues j'vous aimes les cacahuètes

♥♥♥

Un rayon de soleil vient brûler les paupières closes de Julian, il plisse alors les yeux pour tenter de faire fuir la lumière qui s'est si sournoisement insinué jusqu'à percer ses yeux. La deuxième chose dont il prend conscience est le poids chaud et rassurant au dessus de son corps, beaucoup plus lourd qu'une couverture, mais qui pourtant ne le recouvre pas autant.

Ce poids, ce sont les membres de Presnel qui se sont entrelacés avec les siens au cours de la nuit, Julian le comprend très vite. Ce qu'il comprend très vite également c'est qu'il s'est endormi sur l'énorme canapé de son meilleur ami la veille. Ce qu'il n'arrive pas à comprendre cependant, c'est, pourquoi, alors qu'il aurait pu aller dormir dans sa chambre, dans son lit, pourquoi Kim est-il resté avec lui ? Au point de lui dormir dessus.

Car il s'agissait pas d'une simple nuit entre potes sur un canapé comme Julian avait pu en avoir dans le passé, non. Presnel avait niché sa tête dans le creu entre l'épaule et le cou du plus vieux, son nez chatouillait la base de la gorge de Julian, son bras avait inconsciemment du s'enrouler autour de la taille du numéro 23 durant la nuit, sa main s'était faufilée sous le t-shirt de Julian, le bout de ses doigts étaient dangereusement proche du haut de son jogging, l'un deux avait même réussi a glissé une phalange sous la ceinture.

Julian garde les yeux clos, tentant de ne pas penser à cette main, à ce doigt, à ce nez, ce souffle chaud qui lui balaie le coup, d'un rythme régulier, à l'odeur de Presnel qu'il sentait tout autour de lui.

Mais ce qui était le plus dur à ignorer, était cette cuisse, qui s'était si lâchement glissé entre celles de Julian au cours de la nuit. L'Allemand, essaye de penser à la chose la plus ignoble qui peut lui venir à l'esprit, il pense à des choses graves, il pense à l'épisode sur lequel il s'est endormi la veille, chaque petit détail est prétexte à lui faire penser à autre chose qu'à la cuisse de son meilleur ami, entre les siennes, cette cuisse beaucoup trop proche de son érection matinale. Si Julian se concentrait un peu plus sur la sensation de la cuisse de Presnel contre lui, il remarquerait que celle-ci touche presque son problème matinal, mais Julian n'y pense pas, non il n'y pense pas.

Après plusieurs minutes, passées à penser à des recettes de cuisine, à un bébé phoque massacré, et même à Donald Trump en string, Julian trouve enfin une contenance et recommence à respirer normalement.

Pourquoi Presnel n'a-t-il pas eu la bonté d'esprit d'aller dormir dans sa chambre ? Pourquoi est-ce-qu'il sentait aussi bon ?

Il entend le Français grogner doucement, visiblement en train de se réveiller. Kim commence à frotter son nez dans le cou de Julian, le sommeil était en train de le quitter et il se raccroche inconsciemment à ce qu'il avait à ses côtés pendant qu'il dormait ; le cou de l'Allemand, contre lequel il frotte lentement son visage, sa taille, autour de laquelle il resserre son bras. Son nez se décale, et c'est ses lèvres qui viennent prendre place dans le cou de Julian, elles ne bougent pas, elles restent juste posées contre sa peau, une douce agonie pour le pauvre milieu de terrain.

Presnel grogne de nouveau puis un sourire se forme sur son visage, un sourire que Julian peut sentir contre sa peau.

"Bien dormi?" murmure la défenseur, la voix très lourde de sommeil.

Jule se racle la gorge et répond avec un marmonnement.

Après quelques minutes de silence, durant lesquelles Presnel fini de se réveiller complètement, le Français se relève en prenant appuis sur ses coudes, toujours au dessus de son meilleur ami. Il lui offre un sourire qui, comme à son habitude fait fondre le coeur du plus vieux. Il lui répond doucement, souriant presque instinctivement comme à chaque fois qu'il voit le visage heureux de Presnel.

Ils finissent éventuellement par se lever du canapé, Julian prétexte avoir envie d'une douche, et bien qu'une douche lui fera du bien, elle est surtout une très bonne excuse pour s'éloigner du Français le temps de remettre ses idées en place.

Presnel profite de ce temps pour préparer un petit-déjeuner rudimentaire, il ne prend que des céréales ou des tartines la plupart du temps. Il sort des oeufs du frigo en suppléments, le petit-déjeuner préféré de Julian, il le sait, et il veut lui faire plaisir, même si c'est très peu, après tout Jule leur avait préparé le repas la veille.

Il dresse la table sur la bar de la cuisine, lorsqu'il entend la douche s'arrêter puis la porte de sa chambre s'ouvrir quelques minutes plus tard, il ne s'en soucis pas il sait que les affaires qu'il a insisté pour que Julian ramène "juste au cas où" sont dans un des ses tiroirs.

Le repas est tout juste près et posé dans les assiettes lorsque l'Allemand arrive, il prend place à la table et a envie d'embrasser Presnel lorsqu'il aperçoit, non seulement les oeufs dans son assiette, mais l'énorme mug de café qu'il va engloutir en cinq minutes.

"Merci tu n'as pas idée à quel point j'en avais besoin Pres"

"Tout ce que tu veux, babe" lui sourit-il de l'autre côté du bar

Julian dévore son petit-déjeuner, c'est définitivement un ogre dès qu'il mange. Il lève la tête de ses oeufs pour voir que Presnel le regarde avec attention, un sourire aux coins des lèvres, il a une cuillère à la main mais n'a pas encore touché à son bol de céréales. Julian hausse un sourcil.

"Qu'est ce qu'il y a, tu ne manges pas?"

Presnel sourit, regarde son bol, sans grand intérêt, puis relève les yeux, en penchant la tête sur le côté. Julian va finir par craquer si il continue de faire ça tout le temps, il est tellement beau quand il fait ça.

Presnel plonge son regard dans celui de son meilleur ami, passant inconsciemment sa langue sur sa lèvre inférieure

"Disons que ce n'est pas ce que je préfèrerai dévorer ce matin" il explique mystérieusement, ne lâchant à aucun moment le regard de Julian.

Julian fronce les sourcils "Tu veux dire que..." il hésite n'étant pas sûr de comprendre ce que le Français veut dire par là "tu veux manger autre chose ?"

Presnel ne répond pas, s'humidifiant une fois encore les lèvres, et Julian suis instinctivement des yeux la langue de Kim qui semble le narguer.

"Il n'y a rien d'autres dans les placards?" propose le plus vieux, cherchant une solution au petit-déjeuner délaissé de son meilleur ami

Presel lâche un rire franc, laissant sa tête retomber en arrière. Julian devient de plus en plus confus, qui avait-il de si drôle dans la phrase qu'il venait de prononcer.

"Non, t'en fait pas, apparemment la chose que je veux, je ne peux pas l'avoir, je vais me contenter de mes céréales"

Julian baisse la tête vers son assiette, laissant tomber le sujet.

Il se fait la réflexion que lui aussi, aurait bien aimé dévorer autre chose à la table du petit-déjeuner. Il aurait laissé passer cent assiettes, si ça voulait dire qu'il pouvait goûter aux lèvres de Presnel. Mais malheureusement, pense-t-il, lui aussi ne pouvait pas avoir ce dont il rêvait.

Les petits détails  [DRAXEMBE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant