The elder scrolls 5 Skyrim:La naissance d'un héros

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     À l'approche de la ville je vît chaque hommes qui s'affaissaient sur son siège alors que nos geôliers se redressaient fièrement, ils apportaient une grande partie des troupes de la résistance ainsi que leurs chef, pour tous les impériaux présents il était tant de se faire valoir pour une promotion dont il ne verrait probablement jamais la couleur. Les sombrages quant à eux citaient quelques prières silencieuses, d'autres semblaient perdues, pour eux c'étaient la fin d'un rêve, le pays sera bientôt régi par des lois contraires à leurs idéaux. Je ne savais pas vraiment ce que je pouvais espérer, j'observais cette scène comme un spectateur, mais il était évident que je serais exécuté comme les sombrages, après tout pour les impériaux avoir la mort d'un Nordique de plus ou de moins ne devraient pas les peiner outre mesure.

-Ouvrez les portes !

Ce cri me sortit de mes plaintes silencieuses, et l'ombre des murs d'Helgen pesaient alors déjà sur nous, la forteresse possédait de hautes murailles, et des tours bien enracinez dans le sol, la simple pensée qu'elles seraient là bien après moi me fît frémir. Les lourdes portes s'ouvrirent alors sur une cohorte d'habitants la plupart étaient heureux, pour eux ils étaient enfin débarrassés de la famine avec l'arrivée de la fin de la guerre civile qui déchirait Bordeciel, les enfants, quant à eux, avaient tous un regard ahuri, et pourtant certains des paysans nous lancèrent des regards de compassion, après tout eux aussi voyaient leur espoir mourir prématurément. J'aperçus plus loin le générale Tullius converser avec des Haut-elfes, Ralof, qui les avait lui aussi remarqué se pencha vers moi.

-Toujours ces satanés Elfes, cela ne m'étonne même pas, c'est probablement un de leurs espions qui a découvert où nous nous rendions.

-Je ne comprends pas, la guerre avec les elfes est fini depuis longtemps, que font-ils ici?

-C'était sans compter sur les Thalmor, ce groupe de Hauts-elfes veux toujours plus de pouvoir, ils tirent les ficelles de quasiment toutes les hautes instances de Tamriel et on une poigne de fer sur les affaires Impériales. Apparemment ils en avaient assez de nous et ont décidé d'agir eux-mêmes.

Une secousse stoppa nos spéculations et les impériaux nous ordonnent alors de descendre et de nous ranger en colonne. Certains d'entres eux sortir des listes de noms, sûrement encore un autre des cadeaux des Thalmor au Impériaux, petit à petit ils ont appelé les personnes autour de moi. Tous s'avançaient vers un cercle formé par les impériaux.

-Ulfricc Sombrages, Jarl de Vendeaume, Ralof de Rivebois, Lokir de Rorikbourg...

-Non, vous vous trompez, lança un homme ne portant pas la cuirasse des sombrages, je ne suis pas avec eux, vous faites erreur.

-Allons, allons, pas la peine de vous fatiguer, vous nous faites perdre du temps, lança un des impériaux.

-Si vous voulez que cela ce passe ainsi...,murmura-t-il

Son visage se figea et l'homme fonça sur son interlocuteur et lui asséna un coup d'épaule qui le fît chuter, l'opportuniste tenta de courir jusqu'à un cheval sans cavalier, mais c'était sans compter sur le soldat qu'il avait renversé qui ne perdit pas de temps et appela les archers sur les remparts. L'un d'entre eux banda son arc avec un sourire narquois, la flèche fendît l'air et alla se planter directement dans la poitrine de fuyard, il chuta et la dernière chose qu'on entendît fût une plainte sourde avant qu'un coup d'épée bien placée finit d'achever le pauvre homme, les paysans s'écartèrent du corps pour permettre aux impériaux de le récupérer, certains des soldats s'échangèrent des pièces, apparemment ils avaient eux le temps de parier sur l'endroit où irait se planter la flèche, rien qu'à cette pensée je crachais de dégoût, les habitants de Cyrodill étaient donc tous des félons? Sans plus y prêter attention les soldats avaient commencé à ranger leur fiche lorsque l'un d'eux m'interpella. Il avait un aire surpris lorsqu'il m'adressa la parole.

-C'est étrange comment ce fait-il qu'il n'a pas été appelé, marmonna-t-il, vous là comment vous appelez vous.

-Vord, je m'appelle Vord.