Les deux pieds dans une paire de chaussons rose en fourrure je me levai le dos encore courbaturé et enfilai un peignoir bleu délavé par le temps, en parlant de temps, ce dernier correspondait parfaitement a la saison : un vent d automne soufflait dehors et des feuilles aux teintes orangées virevoltaient derrière ma fenêtre fermée.
Je frissonnai et resserrai d'un geste machinal la ceinture de mon peignoir en me dirigeant d'un pas traînassant vers la cuisine... Celle-la reflétait parfaitement ma vie : une cuisine d'homme célibataire ; vaisselle de la semaine empilée entre le lavabo et le plan de travail en marbre ; une décoration sophistiquée dans les tons claires, les murs gris et le bar de pierre rappelaient les couleurs "poivre et sel" de mes cheveux -qui, du haut de mes 43 ans, étaient restés abondant et épaix-.
Après avoir mis au four micros-ondes un bol de lait chocolaté je tirai un tabouret haut -inspiration US des fifty's- et m'y posai lourdement pour contempler sur une durée exacte d une minute trente le bol vert a rayures jaunes où la boisson peu a peu se réchauffait tourner dans le petit four ; exercice peu sportif certes, mais suffisant les matins difficiles à concentrer le reste d'activité intellectuel dont il m'était encore possible de me servir avant 13h00, que mon cerveau soit réveillé.
Mon lait prêt, j'attrapai le bol aux motifs douteux à travers les manches déformées de ma robes de chambre afin de ne pas me brûler et me retournai, sans bouger de mon tabouret, vers le bar de marbre gris qui me servait ces derniers temps de table... L'odeur de chocolat chaud, repère de mes samedis matins, qui m'était si familière et agréable commença -à mon réjouissement- à envahir la petite pièce.
Le nez au dessus de mon bol chaud j'inspirai lentement et au fur et a mesure que les voluptes cacaotées m'enveloppaient un sourire se dessinait sur mon visage. Un cratère se forma dans la mousse blanche rayée châtain quand je soufflai sur le lait pour le refroidir et de la fumée s'en éleva.
Une journée qui s'annonçait sans problèmes. Apaisé, je commençai à siroter ma boisson réjoui sans raison du simple fait que le weekend était arrivé...
Mon chocolat terminé, je me levai et chercher une place à mon bol dans l'attente -indéfinie- d'une prochaine vaisselle. Sans étonnement, le lavabo et ses rebords étaient déjà complets, je m'attelai donc à un petit désencombrement du buffet -allias fourre-tout chez moi- et, la poubelle à mes pieds, je commençai à jeter toutes sortes de papiers, emballages ou autres. Après quelques minutes de déblayage je pus enfin apercevoir le marbre du buffet et attrapai un journal pour y poser à la place mon bol vide.
Mon regard se perdit dans la lecture des gros titres... "Des sociétés de produits ménagers pas si clean que ça...", "Un tournage qui tourne au drame, l'envers du décor"... Dans un soupir je secouai la tête et me détachai du journal ; directeur de publication, j'évitais habituellement de croiser hors-semaine tous papiers de presse, me rappelant bien trop ma semaine de travail. L'actualité sortant n'étant, de plus, pas souvent pour moi de grandes nouveautés étant donné que je passais cinq jours sur sept a travailler sur celle-là... Je jetai dans la poubelle -maintenant pleine- le journal passé de trois jours et m'éloignai en tentant de réafficher la joie et le calme de ce matin.
Coucou tout le monde !
voici le premier chapitre de mon premier roman...
Je ne suis pas sur de pouvoir poster a fréquences très régulières
J'espère que l'histoire vous plaira, je ne fais pas dans le roman d'aventure ou d'action et je ne sais pas trop comment décrire mon style tout ce que je peux dire c'est qu'il sera question de rencontre(s) sans que ça soit une romance...
En tout cas merci de me lire et bonne journée/ soirée a tous !!
ah oui... !si ce chapitre est un peu court c'est parce-que c'est un prologue pour vous présenter mon écriture le style le personnage etc... mais je compte bien sortir de plus longs et intéressants chapitres !
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Chocolat Chaud
General Fiction🍫🔥 Une fiction aux arômes chocolatées... Il, Elle, veut s'échapper. Une boite couleur 100% cacao... Et c'est dans le noir que l'on fait les plus belles rencontres.