Cendrillon

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Cendrillon est un conte populaire et le nom du personnage central.

L'Occident connaît surtout cette histoire à travers les versions fixées par Giambattista Basile dans La gatta Cenerentola, Charles Perrault dans Cendrillon ou la Petite Pantoufle de verre et par les frères Grimm dans Aschenputtel. Il existe cependant une multitude de versions de par le monde, dont certaines peuvent être très différentes de celles connues en Occident.

La version des frères Grimm, Aschenputtel, présente déjà une importante différence avec la version de Charles Perrault : le prince tente de retenir l'héroïne en enduisant l'escalier de poix. Dans d'autres versions, l'héroïne laisse intentionnellement tomber sa pantoufle. On observe ici que ces contes sont bien plus anciens que les versions courantes et qu'ils ont été adaptés pour les enfants, alors qu'à l'origine ils servaient à véhiculer un certain nombre de principes. D'autres versions parlent d'un anneau qui n'irait qu'à l'héroïne.

Il existe des similitudes avec d'autres contes. On reconnaît bien sûr dans l'image de l'anneau l'empreinte de Peau d'âne. Dans certaines versions, ce n'est pas une fée marraine qui aide l'héroïne, mais sa mère défunte qui lui apparaît alors sous la forme d'un animal ou d'un arbre. Cependant, l'héroïne reçoit toujours de l'aide, dans toutes les versions.

La plupart des versions sont directement issues des anciennes traditions populaires, dont elles ont gardé des éléments de sagesse. Mais si le thème de la justice du destin est clairement identifiable dans toutes les versions, les conteurs ne sont pas tous d'accord sur le second thème à aborder, à savoir, la punition ou le pardon. Dans la version de Charles Perrault, l'héroïne pardonne à ses belles-sœurs, alors que dans la version des frères Grimm, elles sont doublement punies ; il y a d'une part la mutilation qu'elles se sont infligée pour pouvoir chausser la pantoufle (dans une version écossaise intitulée Rashin Coatie, la belle-mère mutile elle-même ses filles) et d'autre part le fait qu'elles finissent aveugles.

Encore les frères Grimm sont-ils modérés par rapport à la première version allemande, dans laquelle les belles-sœurs sont condamnées à danser avec des chaussures de métal chauffées au rouge jusqu'à ce que mort s'ensuive. Un tel châtiment (dont la brutalité rappelle que les contes populaires peuvent avoir la vocation morale des apologues et qu'ils mettent en garde contre les tentations du mal) se trouve cependant dans la Blanche-Neige des mêmes frères Grimm.

De même, la version des frères Grimm ainsi que les autres versions plus anciennes de l'histoire, ne précisent pas que l'héroïne doit à tout prix quitter le bal avant minuit. Contrairement à Charles Perrault, les frères Grimm ne font pas emprunter à Cendrillon une citrouille transformée en carrosse, conduite par un rat transformé en cocher, tirée par six souris transformées en chevaux, et entourée par six lézards transformés en laquais. Le choix des lézards provient du fait qu'à l'époque de Charles Perrault, les laquais étaient souvent sujet de plaisanterie à cause de leur paresse. Or, l'image du lézard qui reste immobile sous le soleil a souvent été rapprochée des personnes de nature paresseuse.

Et voilà les citations de ce dessin animé.

~Pauvre Cendrillon. Dès qu'elle peut se reposer, les harpies se mettent à brailler !~ Jaq

~Cette horloge...quelle rabat-joie. Oui je t'ai entendu: "Debout, lève-toi Cendrillon. Au travail !" Même l'horloge me donne des ordres. Mais jamais personne ne pourra m'interdire de rêver et peut-être qu'un jour, mon rêve deviendra vrai.~
Cendrillon.

Je les aime bien parce qu'elles sont drôle.

Et vous, laquelle est-ce ?

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