Bonnes nouvelles ?

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C'est impossible... Comment... Pourquoi ?

En voyant ce reflet, je ne peux pas m'empêcher de chanceler. Je suis encore un peu faible, il ne faut pas l'oublier. Mattéo s'approche,  me porte (contre ma volonté, je tiens à le préciser) jusqu'à mon lit.

Chiron, Apollon et lui semblent vraiment inquiets... Je les comprends. Mais... Est-ce que tout ce qui m'arrive annonce la fin ? Ma fin ? Vais-je disparaître sans accomplir ce que je dois faire ?

C'est Apollon qui coupa le silence qui s'était installé avec une phrase. Une seule phrase qui me fis frémir :

"Il faut qu'elle aille à l'Olympe."

Pourquoi je frémis ? Poir la simple et bonne raison que je ne peux pas me rendre à l'Olympe. Les mortels ne sont pas autoriser à aller dans la demeure des dieux. Et jusqu'à preuve du contraire, je suis encore une mortelle.

"- Apollon...

- Oui ?

- Je ne peux pas y aller.

- Quoi ? Mais pourquoi ?

- Je te rappelle que je suis encore une mortelle...

- Ah... J'avais oublié ce détail... Mais il faut impérativement que tu y ailles. Il n'y a que là-bas que tu pourras retrouver ton corps d'origine."

Ah, bonne nouvelle, je ne vais peut-être pas disparaître. Insistons quand même sur le "peut-être". Mais il y a quand même de l'espoir, et je refuse de le perdre.

Je vois qu'Apollon est en train de réfléchir. Il réfléchit tellement que de la fumée pourrait presque sortir de sa tête. Lui qui d'habitude agit sans réfléchir...

"- J'ai une idée, dit-il enfin.

- Je crains le pire...

- Voyons, tu ne me fais pas confiance ?

- Franchement ? Pas vraiment.

- Et moi non plus, interviens Mattéo.

- Bon, je vous expose quand même mon idée, ou on reste là à ne rien faire ?

- Bon, vas-y Apollon, on t'écoute...

- Il faut réussir à te faire entrer dans l'Olympe.

- Bravo Sherlock, dit Mattéo, on avais pas deviné... Et tu compte y arriver comment ?

- Grâce à toi Mattéo.

- Quoi ? Comment ça ?

- Grâce au cadeau que vous vous êtes échangé, toi et Merlia, il y a longtemps. Si je me souviens bien, c'était il y a... Hum... Juste avant vos fiançailles, donc il y a mille ans. Si on ne compte pas la vie humaine de Lia.

- Attend, tu ne pense quand même pas à...

- Si, exactement.

- Je ne pensais pas qu'un jour tu pourrais avoir de bonne idées, le taquina Mattéo.

- Mais j'ai toujours des bonnes idées, je ne vois pas de quoi tu parles !"

Merlia, princesse (et déesse) malgré elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant