Je suis vraiment débile, pensais-je quand d'un coup, il attrapa mes cuisses et me leva, comme si son bras n'avait rien.Il me posa sur ses jambes et putain, même comme ça, j'étais plus petite que lui.
Sur le canapé, mes jambes de chaque côtés des siennes, je n'osais pas bouger et encore moins le regarder.
Il prit mon menton entre ses doigts et remonta ma tête vers la sienne.
Les yeux dans les yeux il murmura :- Et en plus tu te fous de ma gueule.
Merde, je regrette vraiment de lui avoir ouvert cette foutue porte.
Il attrapa une mèche de mes longs cheveux et joua avec, la faisant passer entre ses doigts.
Je murmurais à mon tour, en essayant de cacher le tremblement de ma voix que cause notre proximité :
- Je ne me fous pas de ta gueule, j'appuie juste un petit peu sur la vérité.Il lâcha mes cheveux et me regarda attentivement.
Oui, je sais, j'aurais peut être pas dû dire ça vu la tête qu'il fait mais c'était plus fort que moi.C'est le moment que choisi la télé pour s'éteindre, après trop de temps allumée.
Et c'est aussi le moment que je choisi pour sortir de son emprise..
- J'espère juste pour toi que tu cours vite, dit-il avec un sourire en coin.
Je ne pris pas le temps de réfléchir et je couru jusqu'à la cuisine et je le vis me suivre dans la pénombre en rigolant légèrement.
- Oh putain, tu sais rire, dis-je en souriant.
- Et oui, baby girl, mais quand je vais t'attraper on va pas rire longtemps.Je m'arrêta et imitait un bâillement tout un examinant mes ongles, malicieuse.
- Je n'ai pas peur de toi.
- Tu devrais pourtant. Il s'avançait vers moi, autour de la table.
- Ah oui ? Pourquoi donc ?
- Parce que je suis méchant, dit-il.
- Alors, arrête d'être méchant, murmurais-je doucement.
On se retrouva à un mètre l'un de l'autre.
Je voyais ses yeux briller dans le noir.- Tu es triste ? lui murmurais-je en m'approchant encore un petit peu de lui mais il tendit les bras jusqu'à ma taille et sans m'en rendre compte, je me retrouvais assise sur la table, ses mains toujours posées sur ma taille.
- Tu veux savoir si je suis triste ?, souffla-t-il, incrédule.
Il resserra son emprise sur ma taille et se glissa doucement entre mes jambes.
Il ne répondit pas mais il prit ma main et la posa sur une de ses joues.
Mon pouce caressa celle ci quand je sentis une larme couler, puis deux, puis trois.
Je posa mon autre main sur son autre joue et la sentis tout aussi humide.
Et j'essuyais ses larmes, encore et encore.
Je sentais son regard sur moi et il posa sa tête dans mon cou, ses larmes coulant sur mon sweat.
Je caressa ses cheveux, ne savant pas quoi faire des mes mains.
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désolé pour ton cœur brisé
Novela Juvenilje m'appelle Ana et ma vie n'a toujours été qu'un tourbillon de banalités. avant lui. avant nous. pourtant tout a commencé par de la haine et du dégoût. puis tout a changé quand j'ai compris qu'on était tout les deux aussi brisés et qu'on avait beso...