15 jours plus tard. Alors que je conduisais ma voiture portable sonna .
Dinah: salut ma belle je voulais savoir comment s'était passée ta journée, j'ai dû rester à l'extérieur toute la journée pour un chantier, désolé
Lauren: Ne t'inquiète pas Dinah Tout s'est bien passé je m'apprête à me rendre à la pire partie de ma journée le chantier de cruella alias la maire.
Dinah: Arrête elle peut être très agréable pour que tu me vois avec moi pas de blague rappelle toi aussi t'es contente c'est plein de projets dans la poche.
Je Haussais les épaules sachant qu'elle avait raison c'était parti pour une heure de pure bonheur!
J'arrivé à destination dans cinq quartiers proche du centre ville border d'une foret de chênes .La maison était de plein pied avec une immense baie vitrée dans un style très moderne.L'intérieur ne convenant pas à madame, elle avait décidé de tout retapper, ou plutot de nous faire tout retapper. Nous avions redessiner tout l'agencement des pièces avec elle, et choisis les pièces de décos des meubles au plus simples bibelots. D'autres choix devaient être pris pour les prochaines semaines. Elle était très impliquée dans ce projet. De nombreux clients nous laissaient gérer le principal, se contentant d'approuver ou de jeter un oeil distrait sur l'évolution du projet. Camila Cabello était impliquer de A a Z.
Il était 19 heures, je pris le temps de parler avec les gars du chantier qui était là depuis 15 jours. J'étais passée plusieurs fois, mais pour le moment, il s'agissait des gros travaux.
Elle arriva à 20 heures, dans un tailleur stricte gris souris, et une chemise blanche en soie. Très attirante, pensais je immédiatement, cela lui faisait pardonner sa demi heure de retard.
Elle s'approcha de moi, le regard sévère.Camila: Bonjour, dites moi c'est le foutoir ici !
Cette femme était incroyable. Elle se pointait une demi heure en retard et se permettait en guise d'introduction une réflexion.
J'essayai de garder mon flegme, et dans un petit sourire, je lançai :
Lauren: C'est à dire que c'est des travaux, les mecs abattent les murs que vous ne vouliez plus, casse le carrelage, enlève le papier peint ... Si vous insistez, je dresserais un tapis rouge la prochaine fois !Je n'étais pas sure qu'elle appréciait cette dose d'humour, à la vue de son pincement de lèvre. J'enchaînai en lui expliquant succinctement l'avancée des travaux et les prochaines étapes. Puis on se pencha sur l'achat de différents modèles de meubles pour le salon, pas encore finalisé. Elle me repprocha mon manque de sélection pour le choix des meubles.
Lauren: Excusez moi, vous aviez fait cette liste avec Dinah et avec votre accord, je n'ai rajouter que ce meuble là ''
Camila: Oui, pas le plus apprêté en effet ! répliqua t'elle dans un rire moqueur.
Mon sang ne fit qu'un tour. Je ne la supportais pas, tout simplement. Quand j'avais raconté à tous mes amis ma première rencontre, ils m'avaient raconté qu'elle était très appréciée dans la ville, par son professionnalisme et son empathie envers les gens. Empathique ? Elle devait être très bonne comédienne ou avoir une vraie dent contre moi. Je ne pouvais pas continuer à subir son sarcasme.Lauren: Excusez moi, vous avez un problème avec moi ? je veux dire personnellement ? "
Camila: Et pourquoi aurai je un problème ? me lança t'elle, avec un grand sourire provocateur.
Ce sourire me troubla profondemment. Je repris mes esprits.Lauren: Peut être parce que j'étais sur une liste d'opposition il y a quelques années, aux élections municipales par exemple
Camila: Hmmm , vraiment ? Aucun souvenir! me lança t'elle, ce sourire toujours accroché aux lèvres.
Elle m'exaspérait, au plus au point. Bien sur qu'elle savait qui j'étais, je le sentais, surtout depuis cette première rencontre ou elle m'avait balancé ce slogan. Il n'y avait pas de hasard.
Camila: Quoique, se reprit elle, en me fixant. La grande femme au cheveux noir au fond de la salle, en support de liste, c'était vous ?La remarque était fait pour être désobligeante.
Lauren: C'est assez vague comme description, mais il se peut oui. Et Le slogan en guise d'aurevoir, vous saviez qui j'étais !
Camila: Je me questionnais oui, j'avais quelques souvenirs d'une blonde sur les nerfs. Je vois que ça n'a pas trop changé sur ce point làQuelle provocatrice elle était, je devais me calmer, reprendre le contrôle de la situation. J'enchaina alors :
Lauren: Bien, je voulais juste mettre les choses au clair : je n'étais pas particulièrement contre vous, mais pour la tête de liste adverse, qui est un ami de longue date et ...
Camila: Je vous arrête tout de suite, cela m'est totalement égal. Que vous supportiez cet incapable, qui à déverser de nombreux mensonges à mon sujet, c'est votre problème. Que je me retrouve avec vous ici en est un autre, ce n'est en rien personnel. Je veux juste que vous fassiez votre travail, si cela ne vous dérange pas.Je bouillonais, ne sachant que répondre à cet ultime pique. Je me contenta d'un '' Cela va de soit '' . Mais j'étais clairement sur les nerfs. Et je ne pouvais pas lui rentrer dedans comme je l'aurais fais avec n'importe qui. C'était une cliente, et une très grosse cliente. Dinah comptait sur moi. Mais mon caractère impulsif allait me jouer des tours si cela continuait comme cela. Elle cherchait à me provoquer, je le voyais. Elle n'était absolument pas comme ça avec Dinah, alors pourquoi ? La rancune des élections ? Ou une incompatibilité chronique ? Je n'allais en tout cas pas me laisser faire. Je garderais mon calme mais n'hésiterais pas à répliquer en cas de provocations !
La fin de notre rendez vous s'avérera moins tendu, ayant rejoint les ouvriers, nous discutâmes tous ensemble. Elle s'était dès lors montrer beaucoup plus détendue et chaleureuse. Je n'en revenais pas. Elle en profita même pour nous offrir un verre de vin. Les ouvriers prirent congés, et alors que je l'aidais à ranger, mon portable sonna. C'était un message de Lucy, mon ex, qui me demandait ce que je faisais ce soir. Vendredi soir. Libre comme l'air, ayant un gros besoin de se détendre et de finir dans ses bras. Je souris à cette évocation.
Camila: Votre vie privée vous rappelle ? La voix de Camila me fit retomber sur terre.
Lauren: En quelque sorte oui. marmonnais je.
Camila: Toujours avec votre amie, la chirurgienne ?
Je restai sans voix. Comment savait elle cela ? Mon regard interdit l'amusa, et elle enchaîna :
Camila: Ca avait été pas mal mis en avant votre orientations sexuelle par votre tête de liste aux dernières élections. Il n'hésitait pas à mettre en avant le fait d'avoir une homo dans son équipe, qui sortait avec une chirurgienne !Lauren: Je ... Je n'ai jamais cherché à mettre ça en avant, bien que je ne me cache absolument pas !
Camila: Je n'ai jamais dit ça Lauren. C'était la première fois qu'elle m'appelait par mon prénom. Je parlais de votre tête de liste, et qu'importe au final, même si je ne considère pas cela comme un argumentaire électorale interessant ! Je pense que c'est tout naturel qu'il y ait des hétéros, des homos, sans être mis en avant à chaque discussion...
Lauren: Oui enfin, ca peut toujours être utile pour casser les vieux codes politiques et permettre à certains d'oser y aller ! répliquai je avec un regard de défi.
Camila: Ca se discute en effet !
Je n'avais aucune envie de discuter de ça, avec elle, à ce moment précis de ma journée. Je pris mes affaires, pris congé de Camila, tout à fait poliment.
La poignet de main fut appuyée, et elle me lançaCamila:J'espère ne pas vous avoir trop destabilisé, ça n'était pas le but, à bientôt, dans 15 jours, même heure !
Bien sur que c'était le but Camila, me provoquer, me destabiliser. Mais il était hors de question que je me laisse faire.
Et voilà le troisième chapitre est fini j'espère que sa vous plais n'hésitez pas à me dire tout sa en commentaire 😘
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La Mairesse Cabello
RomanceDeux femmes. Un désir. Un jeu. Une frénésie passionnelle.DU CAMREN TOUT CRACHER ! Réadaptation camren