L'autre monde

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Cette nuit là, je vis une porte similaire à celle que je vous ait précédemment décrite. Je la franchissais une nouvelle fois et découvrait le monde. Ou du moins un monde. De prime abord, il était magnifique. Modeste et magnifique. Et après avoir fait un tour du village où j'étais tombés, il paraissait parfait. Tout le monde était heureux. Pas d'argent. Pas de guerre. Pas de pollution. Un monde organisée. Des habitants chaleureux et accueillants qui cohabitaient avec les animaux . Pourtant, il manquait quelque chose, je le sentais.

Cependant je décidais de m'y installer pour toujours. Ici tout le monde était gentil avec moi, là bas, personne ne me connaissait, personne ne m'attendait... enfin je crois... mes souvenirs étaient floues ; c'était surement dû à la fatigue... Très vite, j'appris que j'habitais dans une petite  ville appelés Arpajency. Chaque jours, je mangeais des mets délicieux et variés. Chaque bouchée était une explosion de saveur et de douceur. Je dormais sur des matelas de fochainu, un matériau résistant mais doux qui s'adapte à tous vos goûts ! Personne ne manquait jamais de rien ! Personne ne se plaignait jamais de rien ! Ce que j'admirais le plus ici c'était la médecine : les remèdes étaient d'une efficacité redoutable et juste à base de plantes (ou d'écorces), d'eau et de 2 ingrédients sectes : le temps et la générosité.

Mais quelques mois ou quelques années après mon installation je remarquais un "léger" détail. Ce monde était Parfait trop parfait. Mais pourtant il était bien réel. Aucun doute.Souvent l'humain et à la recherche de la perfection. Il veut toujours un monde meilleur, il trouve toujours des défauts à tout, il se plaint. Ici tout était parfait, je ne trouvais rien à redire. J'en vins même à me demander si j'étais bien humain tant la question me troubla. Puis un jour je compris (et me rassurait par la même occasion sur mon appartenance à la race humaine) : ce monde avait un gros défauts , le pire de tous, le plus terrible : il était PARFAIT.

A partir de ce jour là, u, souvenir presque effacé me revint, me jaillit tel un torrent endiablé de l'esprit et ne me quitta plus. C'était celui d'un monde injuste, bête, pollué... d'un monde qui m'avait déçu. C'était la Terre. Je ne savais pas pourquoi mais il me manquait terriblement. C'est à ce moment que je me résolus à rentrer. A rentrer... Chez moi.

Cependant un problème insoluble demeurer depuis que je connaissais ce monde : comment en sortir ? Comment y rentrer ? Ce jour là je me décidais à questionner les gens de ce village. J'allais de maison en maison mai la conclusion était inlassablement la même. Ils ne savaient rien. Il ne savait ni ce qu'était un "monde", ni ce qu'était une "planète" et vous pouvez aisément imaginé que lorsque j'essayai de leur expliquer ce qu'était un univers, ils me rirent au nez. En fait, jamais la pensée qu'il ait ne serait-ce que d'autres villes, ne leur avaient effleurer l'esprit. Alors lorsque je les interrogea sur mon problème, leurs façons de répondre étaient semblables : "Partir, pourquoi", "Partir où", "Va te reposer mon ami, je crois que tu es fatigué".....

La porte BlancheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant