Sarah [En Début De Réécriture]

Amour

Le lendemain, un matin comme les autres, le réveil qui tombe, les piles qui roulent, ma mère pressé, recherche de l'actualité, la lessive à faire. Pourtant je fut surpris d'apercevoir Sarah au coin de la rue où je l'avait sauvé.

-Qu'est ce que tu fait ici ? Je t'avais dit de ne pas approcher cette rue, si les autres te retrouves je ne suis pas certain de te protéger une seconde fois.
-Ne t'en fait pas pour moi, je suis juste venu t'attendre pour faire le trajet avec toi. Et aussi pour te donner ça en guise de remerciement pour hier.

Sarah me tendit une petite boite en bois. Je l'a saisit et l'ouvrit. Une délicieuse odeur de chocolat flotta alors dans l'air, et venait titiller mes narines.

-Je me suis dit que cela pouvait te faire plaisir, mais bon je pense que je ne suis doué que pour faire des petits gâteaux.

-Mais non ne dit pas ça, je suis sûr que tu a pleins d'autre qualité, c'est juste que tu ne le sait pas toi même. En tout cas ils ont l'air délicieux, je te félicite, car tout le monde n'a pas la capacité de faire des choses aussi appétissants.

-Tu dit ça mais tu n'as même pas encore goutté.

-C'est parce que je viens tout juste de finir mon repas, et au moins je pourrais en profiter ce midi avec toi.

Aussitôt dit, on partit en direction de l'école, nos mains entrelacé restaient constamment collé à l'autre. À chaque cours on pouvait observer que sa chaises se rapprochait de la mienne. En raison d'une sortie, une partie des professeurs était absent, on avait à présent toute notre après-midi. Je retourna chez moi pour préparer une nappe et de quoi pique-niquer comme des tomates, des œufs durs et des pattes froides avec du jambon si elle aimait se faire des salades. Je mis une de mes plus belles chemises et partis la rejoindre, mon panier à la main.

Une fois arrivé au parc, je vis Sarah me faire des grands signes de la main et je la rejoignis. Je tends alors la grande nappe sur l'herbe et sort le repas sans oublier les gâteaux. Nous sommes restés toute l' après-midi, à regarder les feuilles tomber, discuter de nous, nos passions, nos goûts.

Je pari qu'on pouvait entendre nos rires à travers tout le parc. Plus personne ne comptait, il n'y avait que nous. Après avoir dégustés les petits gâteaux de Sarah, on ferma les yeux, main dans la main et on écoutait les gens autour de nous, à moins que nous étions les seuls à les entendre. On entendait un jeune couple avec leur enfant qui jouait au toboggan. Il levait les bras et gémissait pendant la descente jusqu'à tombé dans un bac à sable. Puis demandant de remonter et ainsi de suite. Je crut voir le futur, le futur dont je rêve, moi, elle et un enfant qui serait le fruit de notre amour. Nos regards se croisèrent et nous éclations en un immense fous rire.

Jusqu'aux vacances nous avons préparer un voyage dans le sud de la France le temps d'un week-end. Pour ma part, je voyais ce moment comme une étape importante dans notre relation, c'est la première fois dans ma vie que je me sentais aussi bien avec une personne et je m'apprêtais à faire le premier pas. Tout deux, nous passions notre temps avec l'autre, sans contrainte, aucun jugement, simplement l'envie d'être avec la personne. Nous étions partis visiter la région, l'architecture des villes qu'elle semblait particulièrement apprécier, tout comme les animaux du zoo, qu'elle s'empressait d'aller voir pour les photographier. Je préfère quand elle est un peu plus détendu et non pas recroquevillé comme avant.

Le soleil s'endormait peu à peu, le sable chauds et humides sous mes pieds venait les caresser, accompagné par les vagues qui roulaient à leur gré et sonnaient pour nous bercer. Je l'a saisit par les hanches et la leva puis je la fit tournoyer dans les airs. Avec moi, elle disait qu'elle se sentait toujours comme ce moment, légère, autant son esprit que ses mouvements. Afin de regarder la lune se lever, nous nous sommes assis sur un banc, contemplant l'élévation du Dieu nocturne.