Il semblerait que,
Dans les tréfonds de l'âme torturée,
Il existe un feu
Qui brûle jusqu'à tout nous consumer.
De ce feu ardent
Eclôt une rose écarlate et dont
Les longs pics tranchants
Griffent le coeur et chantent une chanson.
Cette fleur si belle
Est le fruit de nos passions, nos plaisirs
Et est si cruelle
Qu'elle est, à la fois, nos larmes et nos rires.
Ainsi, comme Icare,
Dont le désir fou arracha ses ailes,
Nageant dans la marre
De vices infâmes, lui, veut le Soleil.
Puis cette chanson
Que joue la rose rouge est cette voix
Qui murmure un "Non;
Poursuis ton chemin, ne t'arrête pas."
Mais que dois-je faire ?
Je désires tant que, seule, j'en souffre,
Plongeant dans l'enfer :
La boucle infernale d'acide de souffre.
Ma passion m'oppresse
Car je semble ne vivre que pour elle,
J'ai fait la promesse
De ne pas la jeter à la poubelle...
Et j'aimerais tant,
Je rêve, je rêve d'offrir la fleur;
Croquer le fruit blanc,
Le jus noir en coule et coule, je meurs.
"Que préfères-tu ?
Le poison ou le feu ? Choisis ta fin."
La pression me tue
Et je ne sais quoi faire du lendemain.
VOUS LISEZ
Théâtre des sentiments
PoetryMasque ! Voilà qu'il révèle, enfin, sa nature ! On m'a menti ! On m'a menti ! Le monde est laid ! Mon coeur se gèle dans cette épave, désinvolture De cette planète en guerre mais en paix. Je chante l'hypocrisie des sentiments. Ce recueil est sous at...