Si les heures passent, la vie défile.
Si les aiguilles tournent, le temps file
Et la corde rouge* qui nous relie
Serrera notre cou ou se délie.
Alors que faire de notre avenir ?
Alors que faire de nos souvenirs ?
Et le présent, qu'est-ce qu'il nous prédit ?
On se fiche du présent, ce qu'il dit.
Respire, respire.
Le temps, lui, s'enfuit.
Aspire, aspire
Le bonheur dont tu jouis.
Demain sera demain ;
Aujourd'hui, aujourd'hui,
Tu es libre et serein
Tu pourras être aigri
Plus tard.
Peut-être ne sais-tu pas quelle voie
Choisir ni quel message Dieux** t'envoient
Mais à l'heure où mon poème, tu lis
Seul sur ton tabouret ou dans ton lit
Tu ne le sais pas mais, là, tu savoures
Les minutes de jeunesse, d'amour.
Le tabouret se renverse, la nuit ;
Tu ne connaîtras ni joie ni ennuie.
Respire, respire.
Le temps, lui, s'enfuit.
Aspire, aspire
Le bonheur dont tu jouis.
Il n'y a plus de demain ;
Aujourd'hui, aujourd'hui,
Tu es libre et serein
Et ne seras pas aigri.
Au revoir.
*Référence à une croyance japonaise qui dit qu'un fil rouge invisible nous relierait à tous ceux avec qui on tisse un lien ( d'où, également, les références, au dessus, à la couture avec aiguilles, file,...)
**Dieu est au pluriel expressément une nouvelle fois par une référence japonaise car, dans leur culte shintoïste polythéiste, les japonais envoient, à Noël, des messages à leurs dieux qu'ils devraient leur renvoyer en exauçant leurs prières.
VOUS LISEZ
Théâtre des sentiments
PoetryMasque ! Voilà qu'il révèle, enfin, sa nature ! On m'a menti ! On m'a menti ! Le monde est laid ! Mon coeur se gèle dans cette épave, désinvolture De cette planète en guerre mais en paix. Je chante l'hypocrisie des sentiments. Ce recueil est sous at...