Chapitre XVI.

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PDV D'ALIONA:

Je vais le défoncer. Il est mort.

Je lui arrache le livre des mains et lui hurle dessus.
"- Tu m'avais promis de pas en parler! C'était un secret!"

Il blêmit un peu en comprenant réellement ce qu'il avait fait. Je remarque en même temps que tout le monde nous regarde.
Je lui lance un regard noir avant de partir en ayant le visage cramoisi.

Oui, j'ai écrit un livre. Personne n'était au courant, pas même Eva ou Nurgul. Il a fallu que le manuscrit tombe de mon sac et que ce soit Gauthier qui le retrouve...

Je vais en salle de classe alors que ça n'a même pas sonné. J'ai français et comme le prof était dans la salle il m'a laissé m'installer.
Je range le bouquin dans mon sac en essayant de ne pas penser aux personnes qui vont me poser des questions.

Je suis à peine installer que les filles arrivent et se précipitent sur moi.
"- Je savais que ça allait arriver un jour! dit Eva en rigolant.
- Tu croyais pas nous cacher ça a nous quand même? rigole Nurgul en passant un doigt sous mon nez.
- Vous étiez au courant?"

Elles acquiescent en se regardant. Eva s'asseoit à ma droite et me répond.
"- On voyait que tu faisais quelque chose en secret alors on te l'avait pris une fois et on l'a lu. Franchement tu ne devrais pas le cacher, c'est super!
- Mais oui, ton histoire est fantastique!
- Si vous le dites, enfin Gauthier devait garder ça secret...
- En parlant du loup..."

Eva me fait un petit signe et je regarde ce qu'elle me montre. Les élèves rentraient en classe puisque ça venait de sonner. Je me relève et attends que le prof nous dise de nous rasseoir.

Pas mal d'élève me regarde en chuchotant. Je roule des yeux. Ils peuvent pas faire plus discret...

Les deux premières heures de cours passent vite et on se retrouve rapidement dans la cour à la récré.
Je suis seulement avec Eva et Nurgul et on discute de tout et de rien quand une main se pose sur mon épaule et me fait sursauter. Avant que je ne comprenne ce qu'il se passe, Jason s'asseoir à côté de moi et me pique le gâteau que j'avais dans les mains.
"- Eh!
- Alors comme ça, miss est écrivaine?
- Rends moi mon gâteau.
- Trop tard, il est mangé maintenant."

Il enfourne le biscuit dans sa bouche en me regardant. Je lui file un petit coup dans l'épaule en faisant mine de bouder.
"- Bon tu me le passes?
- Je ne te dirai rien. Tu m'as mangé mon gâteau.
- Et si je t'achète tout un paquet tu me le passeras ton livre?"

Je ne tourne pas la tête mais le regarde quand même. De toute façon, il aura le manuscrit alors autant un peu en profiter.
Pendant ce temps-là, les filles se sont écartées et parle entre elles en nous lançant des petits coups d'oeil.
"- Quel type de gâteau?
- Les mêmes que la dernière fois, tu sais mais avec du chocolat en plus autour."

Il joue avec ses sourcils ce qui me fait à peine esquisser un sourire.
Il tend alors la main vers moi.
"- Alors marché conclu?"

Je prends le livre dans mon sac et le lui tends mais juste avant qu'il ne l'attrape, je le décale en lui disant.
"- Si je vois ne serait-ce qu'une seule égratignure et je te raie de cette planète.
- J'en prendrai plus soin que la prunelle de mes yeux!"

Il se lève et commence à partir en rangeant mon précieux dans son sac.
"- Eh t'as pas intérêt a oublié le paquet de gâteau hein!
- Lundi matin tu les auras, je le jure!"

Il me fait un clin d'oeil et rejoint les autres gars. Je vois alors que Nancy est en train de nous observer à l'autre bout de la cour avec un regard plein de haine. Qu'elle aille se faire voir à la fin...

Le reste de la journée s'est bien passé et le week-end arrive enfin. Je vais chez une vieille dame qui était l'amie de mes parents pendant les deux jours. C'est un peu comme ma grand-mère.

Je vous explique, elle est arrivée sur Terre un peu avant moi et elle vient de la même planète que moi. Elle m'a tout de suite accueilli quand elle a su que j'étais venue. Je vais donc chez elle la plupart des week-ends et pendant les vacances. Elle habite près de Strasbourg.
Elle est donc venue me chercher après les cours. Je dis salut à tout le monde et pars.

Le samedi est passé relativement vite comme nous avons fait les boutiques. Alors que le dimanche est passé à une lenteur mortelle.
Je n'ai fait que m'inquiéter pour mon livre.
Parce que ce n'est pas simplement un manuscrit, loin de là.
C'était mon journal et il raconte d'où je viens vraiment.

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