Izuku x reader

Partie unique

TW: MUTILATION, VIOLENCE, DEPRESSION.

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« je t'aime »

C'est ce que j'aimerais pouvoir dire à ce garçon que j'admire tellement. Pourquoi est ce que je n'arrive pas à lui dire clairement ce que je ressens ? Il y a tellement de chose dont je voudrais lui parler, mais dès que je suis devant lui, je suis bloquée, hypnotisée pas ces yeux, et je suis déstabilisée. Comment pourrais-je réussir à lui faire part de mes sentiments ?

Ce garçon est le seul qui me rend un minimum heureuse et qui me fait oublier un court instant ma misère infinie. Ma vie est un enfer, tout simplement. Depuis que ma mère est morte, mon père a sombré dans l'alcool et a commencé à me battre. Je ne ressens presque rien à part de la tristesse et une immense solitude. Depuis que je suis rentrée à Yuei, ce lycée est on peut dire mon seul refuge. J'ai l'impression de me sentir en sécurité, entourée du garçon que j'aime et des ami(e)s que je me suis fait.

Pour en revenir à ce garçon que j'aime tant, c'est un ami d'enfance qui s'appelle Izuku Midoriya. On se connaît depuis la maternelle et j'ai rencontrée par la même occasion Katsuki alias Katchan, un ami d'Izuku. J'ai tout de suite remarquée la violence de celui-ci à l'égard d'Izuku et je ne comprenais pas comment cela se faisait qu'ils soient amis. J'ai toujours voulu aider Izu quand il s'en prenait à lui mais je m'abstenais. Sûrement que j'avais peur du regard des autres, que l'on s'en prenne à moi aussi. Mais quand je me suis rendue compte de mes sentiments pour lui à mes 12 ans, j'ai pris mon courage à deux mains et l'aie défendue. Bien que je regrette de ne pas m'y être prise plus tôt. À part cela, personne ne sait que mon père me bat, même pas Izuku, ni aucun de mes amies à Yuei. Depuis quelques semaines, les coups de mon père commencent à devenir sacrément violents et j'ai peur de ne pas pouvoir tenir le coup.Pour oublier toute cette souffrance ne serais-ce que quelques instants, j'ai commencée à me mutiler. Ce n'est pas la meilleure solution, je le sais bien.. Mais que voulez vous, je n'ai rien à me raccrocher et personne à qui me confier alors on fait comme on peut, hein ?

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En ce début de semaine, en ce début de journée, je me rends comme tout le monde, à ce fameux bâtiment qu'est le lycée. Les jours, les mois, les années, tout est pareil. Je soupire en me rendant compte de mes pensées si triste ce matin.Depuis quand suis-je devenue si morose ? Je ne me rends plus compte ou ne fais plus attention à rien.

Je jette un coup d'œil à l'heure et en voyant que je suis très en avance comme toujours, je sortis ma lame de rasoir de mon sac à dos et me prépare mentalement à ce rituel devenue une routine. Je remonte la manche de mon uniforme et inspire nerveusement. Je ferme les yeux systématiquement quand la lame entra en collision avec ma peau.

Cela fait combien de fois que ma lame entre en contact avec mon bras ? Je n'en ai aucune idée, cela fait un moment que je ne compte plus. Je sens le sang coulé et cela me fait un bien fou. J'ai l'impression d'être coupée du monde, que tout cela n'est qu'un cauchemar depuis le début. Bien sur, cela est faux.

_Il faut que je mette des bandages avant que quelqu'un voit ça. murmurais-je en soupirant

Une fois cela fait, je me rends à l'arrêt de bus. J'adore prendre le bus, surtout le soir. Il met 1 heure avant d'arriver, ça me permet d'arriver tard à la maison et d'être tranquille un moment.

_Bonjour, (t/p) !

Cette voix..

_Salut Izu ! Tu m'as l'air bien heureux ce matin ! Répondis-je en souriant