Les doux rayons du soleil viennent se poser sur la clairière. La rosée, elle, s'installe d'elle même et se laisse couler doucement. L'herbe verte laisse apercevoir un petit ruisseau, sinuant à travers pâquerettes et pétunias. Les oiseaux siflent leur plus jolis mélodies tandis que le vent s'amuse à souffler à travers les feuillages.
Un corps.
Du sang.
Une tache au milieu de ce petit coin de paradis.
L'hémoglobine se mêle à l'eau pure du ruisseau, ce qui lui donne une couleur écarlate, digne de l'impureté du Stix.
Les oiseaux s'arrêtent de chanter, laissant place à un silence assourdissant. Seul le vent continue à se manifester.
Un pas.
Puis deux.
Un mort-vivant se tient debout, 1m70, des bras aussi fins qu'un roseau, une peau pâle et crasseuse, un visage squelettique témoignant d'une grand fatigue.
Tel était notre ange déchu, perdu au milieu de ce petit coin de paradis.