The war of love

Chapitre 2

-  Vous voulez vous enfuir?,me demanda-t-elle sidéré

- Oui. C'est la seule solution pour que j' échappe à ce mariage grotesque.

- Mais vous vous  rendez quand même compte de ce que vous mettez en jeu?
Vous voulez vraiment perdre votre titre de princesse et laisser le royaume entre les mains de cette sorcière, dit elle a voix basse pour qu'on ne puisse pas l'entendre.
Vous aurez bientôt 18 ans et le royaume sera à vous.

- Sauf si je me mari avant. Je sais ce que je mets en jeu Claire. Et peut m'importe. Je préfère encore mille fois devenir une roturière et d'être heureuse que de rester une princesse et devoir à épouser ce prince à la noix et être malheureuse.
T'inquiète,  j'ai pas oublié mon peuple.  Je reviendrais lorsque je serai majeur et que je serai capable de reprendre le royaume à ma belle mère.

- Mais où comptez vous aller? La reine vous retrouvera si vous restez a Agélias

- J'y songeais justement. Et je sais que tu vas me prendre pour une folle mais c'est le seul endroit où je sais que la reine ne viendra pas me chercher.

- Quel endroit ??

Je la regardais dans les yeux et avant que je ne puisse répondre a sa question elle reprit

- Non princesse, vous n'irez pas là-bas. Vous n'y mettrez même pas le petit orteil. C'est impossible, c'est du suicide

- Je n'ai pas le choix . Si je dois m'enfuir, je n'ai d'autre choix que de m' exiler à Clèves.

- Mais cette idée est une épée à double tranchant. Peut-être que la reine ne vous retrouvera pas mais s'ils découvrent votre véritable identité à Clèves, vous risquez l'emprisonnement voir même la mort.

- J'en suis consciente. Et je suis prête à prendre le risque. Qui pourrait s'intéresser à une petite roturière comme moi dans un aussi grand royaume.

- Mais comment pensez-vous survivre? Vous avez vécu toute votre vie dans un château. On ne devient pas paysanne du jour au lendemain.

- Je sais et j'espérais que tu puisses me donner un coup de main. Je veux que tu viennes avec moi.

- Je vous suivrez avec plaisir princesse. De plus, je n'ai pas vraiment le choix. Si la reine se rendait compte de votre disparition, je serai la première accusée.

- Bien. On s'en ira la veille du mariage. Il y aura tellement d'agitation dans le château que personne ne se rendra directement compte de mon absence.

- Ok princesse. Je nous préparerai le plus secrètement possible des vêtements et des vivres. Mais, je dois  vous dire qu'on ne peut pas prendre toutes vos robes. De plus, lorsqu'on aura mis notre plan à exécution, vous ne pourrez plus pouvoir les mettre.

- Je sais. Pas grave. Je me contenterai de ce que nous aurons.

- Bien. 

****Éclipse jusqu'à deux jours avant le  mariage****

Tout ce passe comme sur des roulettes.
Désireuse de vite me voir épousé le prince Dimitri, la reine fixa la date du mariage au plus tôt possible. Alors organiser un grand mariage en l'espace d'une semaine requérait beaucoup de travail. Et comme la reine tenait à s'occuper de tout, elle n'a pas eu besoin de moi pour choisir ma robe de mariée. Elle a même ordonné a Claire de veiller sur moi. Que je ne devais rien faire d' épuisant.
Sans s'en être rendu compte, elle nous avait facilité le travail. Dans la discrétion totale, Claire m' emballa  quatre robes, plus deux de tenue pour monter a cheval. Mes bijoux avait été soyeusement rangés dans un coffre. Claire m'avait assuré qu'on pourrait les vendre en échange d'une certaine somme. Elle a également demandé a une couturière du royaume de me confection six robes comme la sienne pour pouvoir me fondre dans le décor et être en harmonie avec ma nouvelle vie. Demain avant mm le premier chant du coq, nous serons a Clèves, vers notre nouvelle vie. Pour Claire c'est pas grand chose mais pour moi c'est complètement un défi. Je n'ai jamais rien fait comme corvée de ma vie. Et il va falloir que j'apprenne maintenant a le faire. Et je m'en veut également d'obliger Claire a laisser sa vie ici pour me suivre.
Épuisée par toutes les tensions qui pesaient sur mes épaules, je me laissai tomber dans les bras de Morphée.

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- Princesse. Princesse,  réveillez vous il est temps. Il faut qu'on y aille, entendais-je dans mon sommeil.

- Déjà ??? demandai- je en me réveillant paresseusement

- Oui . Ou bien vous avez changez d'avis et désirez  renoncez ??

Cette phrase me fit l'effet d'une douche froide et dissipa q.

- Autant aller en enfer que de renoncer

- Bien. Allez prendre votre douche. Je vous apporte vos vêtements.

Je bondis de mon lit et alla rapidement prendre ma douche. Nous avons pas de temps à perdre. A mon retour Claire m'aide à enfiler l'une des robes de servantes que m'avait cousu la couturière ainsi qu'un bonnet pour masquer ma chevelure de feu. Ensuite  on se dirigea vers la cuisine pour prendre des provisions avant de se diriger vers les écuries où James, le fiancé de Claire, le chef d'écuries nous avait sceller trois chevaux. Avec le moins de bruits possible nous fîmes sorti les animaux puis nous avançons quelques mètres à pieds avant de monter nos bêtes: Majesty ma jument préféré pour moi, Zeus pour Claire et James et enfin Cupidon qui transporte nos effets. Nous galopons durant des heures avant d'atteindre la frontière qui séparait Agélias et Clèves. L' aurore pointait déjà le bout de son nez. Cette terre était morte a cause de la guerre car elle servait généralement de point d'assaut pour les deux royaumes. D'après James, il y avait un village ici entre temps. Tous les habitants avaient été tués une nuit dans la première attaque des Clèviennes il y a 18 ans de cela.  On contourna habillement les gardes endormis qui se trouvaient la. Nous foulons enfin la terre Clèvienne. Ça me fait un effet bizarre d'être sur la terre ou mon père a trouvé la mort. Nous continuons notre chevauchée pendant environ une demie- heure avant d'atteindre le premier village de Clèves. La capitale était encore a deux heures de cheval et le jour était déjà complètement levé. Nous faisons une halte et nous dirigeons vers la première auberge que nous voyons. N'étant pas habitué a d'aussi longue chevauchée j'étais complètement épuisée et pleines de courbatures. Claire était dans un état encore pire que le mien n'étant pas du tout habitué au cheval. Nous avons pris deux chambres: une pour moi et une pour les amoureux. Nous déscellons les chevaux et les mis dans l'étable de l'auberge.
Nous passerons la journée ici. Demain nous reprendrons notre voyage vers la capitale.