Survie

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Vous savez, j'ai peur, j'ai tellement peur. Tout les soirs je m'endors en espérant ne plus me réveiller. Je veux mourir, je rêve d'une douce mort. Ne rien sentir quand mon âme quittera mon corps, c'est mon rêve. Je sais qu'il ne me reste pas longtemps mais quand même a chaque fois que je me réveille, à chaque fois que je dois faire face à la réalité, chaque nouvel jour, j'ai un espoir que tout change. Bien-sûr chose inutile puisque je sais très bien que cela ne vas jamais s'arriver. C'est juste un espoir aussi fin que mon cheveu. Je le tiens fermement, ayant peur qu'il s'arrache. Je me dis qu'un jour, sois ce fin espoir s'arrachera soit je le lâcherais. Dans les deux cas je vais mourir.

Comment survie-je?

Bonne question je dirais parce que tout simplement je ne connais pas la réponse. Je ne sais pas pourquoi ce monde veux que je reste vivante. Pourquoi à chaque fois que je suis au bout, quand je me dit que là c'est bon c'est finis, que je vois l'ange de la mort avec un doux sourire, les bras écartés n'attendant que moi, que je lui saute enfin dans les bras, avec une envie de courir, pour enfin rencontrer la fameuse mort, pourquoi donc je ne meurt pas? La mort me caresser de ses mains froides et pourtant elle ne m'attrape pas. Elle me suit comme une amie et me hante tel une énemie.

Je suis épuisée. J'ai mangé il ya pas longtemps, un ou deux jours , je ne suis pas sur j'arrive pas distinguées le jour et la nuit. C'est assez compliqué. Le jour, normalement, je peux entendre beaucoup de bruit, comme ceux des voitures, des pas des gens qui se promène et surtout le doux parfum qui provient de la Boulangerie qui est non loin de la où je suis. A quelque pas. Je suis déjà rentré dedans plusieurs fois quand je collectais 60 centimes, pour m'acheter une baguette. En été c'est plus simple les gens sont plus doux et généreux, je pouvais mangé chaque jours et cela me rendais heureuse. Ya certains magasins, on ne me laisse pas entré, sûrement à cause de ma saleté. Et la Boulangerie est le seule endroit où  je peux rentrée tranquillement. Même si la vendeuse est un peu froide, j'ai l'habitude.
Vu que c'est  les périodes  de fêtes, la nuit, les gens traînent  un peut dehors  avec leurs amis,famille,amoureux, enfant, leurs prochent du coup je ne sais pas s'il  fait jour ou nuit.

Depuis que je me suis retrouvé dehors je suis sur cette même place. C'est devenue ma maison, sans mur, sans toit. Je ne veux pas la quitter.

Je prend le petit verre que j'avais trouvé dans la poubelle dans mes mains gelés. Je verse la monnaie dans une de mes main et je passe l'autre main sur les pièces pour distinguer un 20 centimes, 50 centimes, 3 10 centimes et à ma plus grande surprise 2€. Ce qui me fait au total 3€. Un petit sourire se forme sur mes lèvres sec.

Je me leva doucement avec difficulté, mes membres étant gelés et doulereux. Si mon père me verrais  dans cet état il m'engueulerais sûrement. "Lève toi un peux, fait du sport tu ressembles à une plumes qui tomberait si soufflé dessus!"  Je ne peux retenir un sourire en pensant à lui.

Mon papa...

**********

-Arnold, Denys marqua une pose pour ne pas s'énerver, c'est ta dernière  chance pour me ramener tes meilleures putes.

Dans le bureau d'Arnold, Denys est installé confortablement dans le canapé luxe style baroque, attendant qu'on  lui donne enfin ce dont il a besoin. Arnold vient s'asseoir  en face de lui les bras croisés  ayant marre du caractère du plus âgé.

-J'ai  les plus belles putes dans tout le pays entier.

Denys ne lui prête pas attention. Et les 5 prochaines  filles entrent. Assez belles cette fois. Il les regarde de haut en bas ayant peur de raté des détails important que "Père" ne pourrais apprécié.

-Gros nez, pas assez de seins, trop plate, trop moche, un fort manque de lèvres- un regard plein de dégoût puis un regard  froid sur Arnold, tu as des problèmes  avec la définition du mot belle?

Le plus jeune n'en peu plus de lui, la tête  entre ses mains, il essaye  de se calmer.

- Écoute Denys, tout va très bien avec mes définitions, mais toi je ne crois pas. *La beauté  est dans les  yeux de celui qui regarde* tu connais? Elles son toutes belles et bonnes et je dit sa par expérience donc-

- Quoi? L'interromp Denys choquer  de ce qu'il  vient d'entendre. Répète! Par expérience?! Tu te fou de moi sale merde que t'y es! Depuis tout à l'heure  je perd mon temps pour rien!!

-Quoi qu'es ce qu'il  y a? Pourquoi  tu cris? Je te rappelle  que c'est  mon territoire  ici...

La tension devient très  vite tendue et froide. Denys se leva et attrapa Arnold  par le col, des regards  noirs et pleins de menaces  se dégage des yeux de deux jeunes hommes.

Les filles se précipitèrent pour sortir connaissant très bien la suite de cette dispute.

Les veines visiblent sur le cou et les avant bras, le plus vieux tient fermement  le col du jeune qui lui essaye de tenir le regard lourd de Denys.

- Ton territoire? Répète le plus vieu d'une voix menaçante. Si tu aurais un cerveau  tu aurais su ce que je fait sur TON territoire. Je ne comprends  pas pourquoi "Père" ta  mis à  une tel hauteur si tu sais même  pas que si tu chute c'est en raison de mort. Bon vue que t'es con je vais t'expliquer une chose, de 1 "Père" ne couche qu'avec  les vierges et 2 il ne partage pas ses putes avec ses fils et de 3 si tu lève  encore  une fois ta voix étant dans la même  pièce  que moi sache que je vais te massacré.


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⏰ Dernière mise à jour : Nov 19, 2020 ⏰

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Everything Is Black ○●️(Gwladys)●○Où les histoires vivent. Découvrez maintenant