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- Je ne sais pas si c'est une bonne idée.

- Aller... C'est pas comme si j'allais tenter quelque chose ! s'exclama Henry en s'efforçant de ne pas se remémorer tous les scénarios auxquels il avait pensé depuis qu'il l'avait vue.

Eva céda une fois de plus et se leva pour revenir avec une boîte de cassettes à la main. Ils optèrent finalement pour Chucky. Durant tout le film, les adolescents se jetèrent des regards plus ou moins discrets et ce fut Henry qui tenta enfin une approche.

Sa mie avait cru entendre un bruit venant de la cuisine et Henry la regardait avec amusement s'agiter sur le canapé. Il finit par se rapprocher d'elle et la plaquer dos contre son torse.

- Il n'y a aucun bruit à part nous, Smith.

La respiration d'Eva s'accéléra quand elle sentit le souffle chaud d'Henry s'abattre contre sa nuque. Le bras du garçon tenait fermement la taille d'Eva pour qu'elle cesse de gigoter et il se fit violence pour ne pas l'embrasser tant elle était belle. Sa peau hâlée dégageait une odeur de rose. À la fin du film, Bowers relâcha Eva qui, à sa grande surprise, ne bougea pas d'un poil.

- Tu sais, demain après-midi, on va à la carrière les mecs et moi alors si tu veux venir..., lui susurra Henry.

- Je n'en sais rien.

- Pour me faire plaisir, Smith...

Voyant qu'Eva restait indécise, il perdit patience et la retourna brusquement, ce qui eut pour effet qu'elle se retrouva nez à nez avec lui. Au sens propre du terme. Gênée, elle tenta de se dégager, en vain.

Imagine Henry Bowers - TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant