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Laissez-moi m'envoler de ce monde qui ment,
De ces maîtres nous inondant de leçons de vie,
Par ces longues journées dans les bâtiments gris.
Plus rien ne me retient, qu'il m'emporte ce vent.
Je marcherai dans ces longs couloirs de béton,
Je m'envolerai vers le ciel d'un infini sans fond,
Je gravirai les montagnes qui dépassent les ombres,
Je coucherai dans le ciel de minuit, clair ou sombre,
Je nageai dans l'océan jusqu'aux quatre coins du monde,
Je bâtirai mon empire la où les empires se fondent.
Je me perdrais dans la Casa Loma de Toronto,
Ou bien dans les temple majestueux de Tokyo,
Je me baignerais dans le lac Titicaca au Pérou,
Et pêcherais dans les étangs du patriarche à Moscou,
J'irais voir le grand Manhattan de New York City,
Et revoir notre royale dame de fer de Paris,
Puis, je découvrirais la cuisine à Istanbul,
Et l'amour sur la montagne Namsan de Séoul.
Mais pour l'instant, et pour bien d'autres à venir,
Je suis en cage, enchaînée, bloquée ici-bas,
Et tout ce que je fais, ce que je peux faire pour m'enfuir,
Je le fais en regardant simplement par-delà des toits.
❃❃❃
L'idée de ce poème m'est venue après un devoir surveillé par une journée pluvieuse. J'avais tous mes projets d'enfants qui se heurtaient à ceux d'adulte et je ne savais plus exactement ou j'allais. J'étais frustrée, comme un lion en cage, à me faire des plans pour réformer toute notre société qui voulait nous faire entrer dans des moules préfabriqués.
J'en avais surtout marre de comprendre que quoi que je fasse, je ne pouvais m'échapper du lycée, que c'était un passage obligé, et ce n'était pas normal.
Ce que j'aime, c'est que je vois vraiment tous les lieux où je voudrais aller plus tard, et je me dis qu'en fait, c'est mieux de les avoir écrits, ça me donne une tout autre dimension.
Si un jour je pars, je le dirai.
Haut et fort.
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FIN DU RECUEIL
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dє pαrís α nullє nullє pαrt
PoesíaRecueil de poèmes écrits lors d'une année de seconde au milieu de la grande ville de Paris qui ne m'a pas plu. 𝓞𝓷 𝓷'𝓮𝔁𝓹𝓵𝓲𝓺𝓾𝓮 𝓹𝓪𝓼 𝓵𝓮𝓼 𝓼𝓮𝓷𝓽𝓲𝓶𝓮𝓷𝓽𝓼. 〘 dє lα cαmpαgnє à lα víllє 〙 (j'avais eu 19)