Sebastian

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J'étais très admiratif du jeune maître.

Il avait sût se montrer fin stratège pour amener la jeune femme à demeurer malgré elle au manoir.
Je sentais pourtant qu'elle voulait fuir, j'avais sondé son âme et découvert sans surprise qu'elle nous mentait.

Il n'y avais jamais eu de voleurs...

Et puis elle ne se laissait apparemment pas berner, j'avais tenté de l'amener à m'en dire plus en me montrant charmeur mais cela n'avait pas fonctionné.

Elle avait de la fougue.

Surprenant car peu de femme voire, aucune ne me résistait, en général.

Mais la noirceur qui l'habitait devait certainement faire barrière, la douleur des humains est souvent très perverse car elle les coupe du reste du monde.

Enfin, Bessie était à présent notre hôte et nous nous devions de la traiter avec respect, c'est pourquoi j'avais envoyé May-Linn s'occuper d'elle afin qu'elle soit plus présentable.

Peut être qu'après une toilette et vêtue convenablement son apparence serait aussi délicieuse que son âme ?

Elle était comme un chat, imprévisible. Un visage doux mais un esprit changeant, tout comme le maître.

Il fallait qu'elle se sente en confiance, il n'y avait que comme cela qu'elle se confierai à nous en nous menant plus en avant vers la vengeance.

A cette pensée je ne pu m'empêcher de sourire, cette idée m'emplissait d'une grande satisfaction.

Grâce à Bessie, mon maître serait bientôt en mesure d'accéder à la noirceur totale, rendant son âme bien plus délicieuse.

BirthdeathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant