Quelques mois plus tard, Jun et Minghao se retrouvèrent à se ballader dans les rues de Shenzen, la ville ou avait grandit Jun.
Ils avaient également rendus visite à la famille du noiraud puis pareille quelque jour plus tard du côté de Minghao dans sa ville natale.
Ils valsaient maintenant à travers la foule, pour atteindre une petite plage rempli de familles et de couples, puis s'installèrent tout les deux, tout en regardant le feu d'artifice qu'avait lieu devant eux.
Jun tourna la tête vers son petit ami, puis le contempla amoureusement avec une pointe de tristesse.
Minghao se sentant observer, tourna également la tête puis le fixa, un sourire aux lèvres. Il était si bien avec lui, et il l'aimait tellement. Il voulait rester avec lui toute sa vie,
si seulement.
Jun approcha doucement son visage de celui du châtain puis posa tendrement ses lèvres sur celles du plus vieux.
Ce moment, ils l'avaient attendu depuis assez longtemps, mais aucun des deux n'avait osé faire le premier pas.
Ces quelques seconde qui semblait une étérnité pour les deux chinois, étaient les plus belle de leurs vie. Minghao ne voulait pas détacher ses lèvres de celles du noiraud, alors il décida de se lancer aussi. Pendant qu'ils s'embrassaient amoureusement tout en mouvant leurs lèvres, Minghao pensa alors à une chose. Même s'ils étaient en couple,
Il était une seconde fois, tombé amoureux de Jun.
Les jours suivant cette soirée, Minghao se sentait de plus en plus fatiguer et ce, jusqu'à l'épuisement au moindre effort physique.
Jun savait pertinemment ce qu'il se passait et il ne voulait pas y croire. Il décida donc, de faire le maximum de chose avec son petit ami qu'ils n'avaient pu faire avant, comme voyager un peu partout en Chine puis loger dans des hôtels de luxe, ou encore, inviter leurs amis de Corée du Sud, puis passer une journée entière à la plage et le soir, faire un grand Barbecue sur place ainsi que d'autres activités en amoureux.
Le noiraud l'emmena -un peu plus tard dans le mois- en fin de journée sur la même plage de leurs premier baiser, puis ils passèrent le reste de l'après midi dans les bras de l'un et de l'autre, tout en observant le coucher de soleil.
C'était une chose en réalité très simple, mais que rêvait de faire Minghao quand il aurait trouvé son âme sœur et il l'avait partagé à Jun. Il ne l'avait d'ailleur pas regretté car, c'était le moment le plus magnifique -après le baiser bien sûr- qu'il est pu vivre jusqu'ici.
Durant ce moment magique, le châtain tourna son regard vers celui de son petit-ami, puis l'embrassa tendrement avant de lui dire ces trois petit mots qu'il n'avait pas encore prononcé depuis leur mise en couple :
«_Je t'aime Junie,
_Moi aussi Ghao, je t'aime »
Une larme dévala sa joue puis le châtain l'enleva délicatement, en caressant la joue du noiraud. Ils se réembrassèrent, puis reposèrent leur regard vers le spectacle orangé.
«Junie, quand je ne pourrais plus te prendre dans mes bras, je veux que tu essaie de ne pas être triste, ne pleure pas quand tu réaliseras que je ne pourrais plus t'embrasser, parce qu'en réalité je serais tout près de toi à chaque moment de ta vie jusqu'à que tu me rejoigne, et à ce moment là, je te promet de t'aimer pour l'étérnité »
Les larmes dévalèrent les joues de Jun d'une vitesse fulgurante, puis Minghao le prit dans ses bras pour le réconforter.
«Je te le promet Ghao, je t'aimerais à en mourir même si nous le serons déjà, vivement que nous soyons réunis .. »
La semaine suivante, Jun retrouva sa famille et celle de Minghao ainsi que quelques amis, puis ils se regroupèrent tous.
Certains pleuraient en silence tandis que d'autre ne cachaient pas leurs peines. Le chinois baissa la tête pour cacher ses larmes puis il sentit un contact doux et chaud sur son épaule. Lorsqu'il se retourna, il n'y avait personne puis il sécha ses larmes en murmurant un dernier «Je t'aime » avec en tête les paroles de Minghao. Après la fin de la cérémonie, il déposa délicatement un Americano -qu'il se promit de renouveler chaque jour de sa vie- sur la pierre tombale de son amour, car c'était l'objet de leur toute première rencontre.
«Vivement que l'on se revoit, mon Ghao »
