Mano-a-mano

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Sirius se réveilla tôt le lundi matin, il se leva pour ne pas réveiller la femme endormie à ses côtés et s’étira. Il regarda Magali et des flashes de la nuit passée lui revinrent en mémorire. Elle était épatante. Ça faisait longtemps qu’il ne s’était pas autant éclaté de la sorte avec une quasi inconnue. Que ce soit la partie de jambes en l’air pré dîner ou celle d’après. Tout avait été parfait et lui même se sentait dans un état entre l’extase et la fatigue. Il se glissa dans la salle de bain pour prendre une douche rapide. Quand il ressortit, elle n’était plus dans la chambre. Il s’appuya contre le chambranle de la porte et l’observa farfouiller dans son réfrigérateur à la recherche d’un petit déjeuner convenable.

-Je ne voulais pas te réveiller. Excuse-moi.

Cela la fit sursauter, elle ne l’avait pas entendu s’approcher. Elle portait sa robe de chambre en soie verte, légèrement entrouverte, laissant découvrir une partie de sa poitrine opulente.

-Sirius, Sirius, Sirius. Tout le monde n’est pas encore étudiant ou suffisament riche pour ne pas travailler. Je commence dans 1h30. C’était cependant adorable de ne pas vouloir me réveiller. La prochaine fois, on se donnera rdv un samedi soir, on pourra rester la matinée au lit.

-Avec plaisir. Je peux t’aider ?

-Tu peux mettre de l’eau à chauffer si tu veux.

Il se glissa derrière elle et l’embrassa dans le creux de la clavicule. La jeune femme était d’une douceur incroyable dans la vraie vie et une véritable tigresse au lit. Il la regarda et se dit que c’était une femme comme elle qu’il lui fallait.

-Je te demande pardon ?

-Je disais que tu étais incroyable.

Il se retourna et ferma les yeux. Il avait parlé à voix haute ? Quel idiot.

-Tu vas faire quoi aujourd’hui ? Tu dois passer voir ton frère c’est ça ? Ils partent à midi si j’ai bonne mémoire.

-Oui c’est ça.

Il ne se souvenait pas lui avoir parlé de son frère. C’était troublant. Il sentit une odeur de café et il se retourna, la jeune femme avait une tasse fumante à côté d’elle.

-Tu bois du café le matin ?

-Hum, oui. J’ai pris cette habitude de mes cousins français. J’ai passé l’intégralité de mes vacances dans ce pays depuis ma plus tendre enfance. Tu en veux ?

-Je ne bois du café qu’après le repas du midi moi. Ou quand je dois réviser tard, je vais bientôt m’y remettre je pense.

-Ne grommelle pas de la sorte ! Tu as de la chance de faire encore des études et de ne pas être dans la vie active.

-Dit-elle alors qu’elle avait un job fun.

- J’ai eu de la chance et j’ai travaillé d’arrache pieds surtout, on ne rentre pas à la Gazette du Sorcier comme ça, avoua-t-elle sourire aux lèvres, en prenant son plateau et en le mettant sur la table.

-Je n’ai jamais lu un de tes articles. Je m’en serais souvenu.

-J’utilise un nom de plume. Moins les gens en savent sur moi, mieux je me porte. Tu connais Sarah Martin ?

-Attends.. c’est toi Sarah Martin ? J’ai adoré ton reportage sur la traite des gobelins en Centrafrique et sur les conséquences diplomatiques avec ce peuple.

-Tu vois que tu as lu ma prose.

-Journaliste engagée en plus d’être une bombe sexuelle… Peut-être que je ferais une exception avec toi.. Tu veux sortir ce soir ?

Boire et Déboire - PAUSE-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant