CHAPITRE 2 : LUCY HEARTFILLIA

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Lucy était sortie derrière la maison dans le petit jardin pour prendre un peu l'air. Elle n'avait le droit de sortir que dans ce petit jardin de 20 mètre carré alors elle y venait souvent.

Servante 1 : Mademoiselle Heartfillia, rentrez maintenant, il commence à faire froid.

Servante 2 : Vous allez attraper un rhume.

Lucy : Mon père s'en fiche de toute façon. Que je tombe malade ou que je pleure, il s'en fiche. Tout se qui l'importe s'est que je lui rapporte de l'argent en m'arrangeant un mariage dont je ne veux pas.

Servante 1 : Mais non !

Servante 2 : allez rentrez !

Lucy rentra dans la demeure à contrecœur car elle voulait encore rester un peu dehors. Une fois rentrée, elle fut accueillie par son père, un air contrarié sur son visage.

Lucy (en baissant la tête) : Bonjour père.

Jude : viens dans mon bureau.

Lucy suivit son père jusqu'à son bureau. Quand ils furent arrivés, elle s'assit en face de lui, le bureau les séparant. Lucy aimait et détestait cette pièce car les seules fois où elle c'était senti bien, c'est quand elle venait pour consulter la grande bibliothèque qui longeait les murs de la pièce. Après, elle y venait surtout quand elle avait fait une bêtise et que son père lui criait dessus.

Son père lui tendit un papier à demi-plié. Elle le prit et l'horreur put se lire dans ses yeux pendant qu'elle lisait, de manière furtive, les premières lignes qui y étaient écrites.

Jude : je t'ai trouvé un mari, riche bien entendu, avec qui tu devras te marier dans 2 jours. Autant commencez à te préparer tout de suite. La beauté et la convenance de cet individu ne compte pas donc tes arguments contre ce mariage sont totalement inutile. Tu as quelque chose à redire ?

Lucy : non père.

Jude : bien, tu peux partir.

Lucy commença à partir quand son père la rappela.

Jude : au fait, tout est prêt même ta robe de mariée. Tu devrais aller l'essayer, rappelle toi, c'est dans 2 jours !

Lucy attendit que son père ait fini, pour s'en aller, les larmes aux yeux.

Elle était dans sa chambre et réfléchissait à ce que son père lui avait dit un peu plus tôt. Elle devait ce rendre à l'évidence, elle était obliger de faire tout ce qu'il voulait. Elle se leva de son lit et alla dans le débarras sous l'escalier. Cet endroit était oublier depuis longtemps et les femmes de ménages ne le nettoyait même plus sauf Lucy. Elle y allait souvent pour se rappeler des moments qu'elle passait avec sa mère à l'époque ainsi que son père quand il était encore attentionné envers elle. Elle s'avança vers un drap posé sur un chevalet et l'enleva, révélant ainsi un tableau représentant sa mère, son père et elle-même devant leur domaine. Lucy se mit à genoux et toucha le sol avec sa tête. Elle fondit en larmes et s'endormit sur le sol. Le lendemain matin, elle se réveilla dans la même pièce où elle s'était endormie. Elle avait du pleurer toute la nuit car elle avait des larmes qui avait séchées sous ses yeux rougit de chagrin. Elle sortit de la petite pièce sombre et se dirigea vers sa chambre. Sa servante personnelle l'accueillie, le sourire aux lèvres.

Servante personnelle : vous allez bien mademoiselle ? Vous n'avez pas dormie dans votre chambre cette nuit, je me suis inquiétée.

Lucy (en rentrant dans sa chambre) : oui, oui tout va très bien.

Servante personnelle : vous êtes sûrs ? Vous semblez avoir pleuré, non ?

Lucy : non pas du tout.

Lucy entra dans sa chambre suivit de sa servante et chercha du regard sa soi-disant robe de mariée qui aurait dû être là.

Lucy : mon père m'avait dit que ma robe serait ici mais je ne la vois pas, où est elle ?

Servante personnelle : mais oui, elle est là. Dans la pièce d'essayage.

La servante ouvrit la porte et Lucy vit la plus belle robe de mariée qu'elle n'avait jamais vue. Mais a-t-il besoin de sacrifier la vie de sa propre fille pour pouvoir gagner encore plus d'argent se dit elle intérieurement. Pendant une demi-heure, la servante s'efforça de mettre comme elle pouvait la robe de mariée, un peu compliquée et épaisse, sur Lucy. Elle faisait les derniers arrangements pendant que Lucy pensait, les yeux dans le vague. Elle pensait à toute la vie qu'elle avait passée avec sa mère et sa vie qui allait maintenant devenir un enfer dont le seul juge serait son père.

Après avoir enlevé la robe, elle alla se coucher prétextant qu'elle n'avait pas faim.

Il était 6h et Lucy n'avait pas dormi de la nuit, en sachant que le lendemain, elle allait se marier contre son gré. Le pire, c'est qu'elle ne savait pas son nom et encore moins à quoi il ressemblait. Et pourtant, elle allait vivre presque toute sa vie d'adulte avec lui. Elle se leva et s'approcha de sa fenêtre. Dehors, tout avait l'air si calme et si parfait. On aurait dit que s'est là qu'était la liberté qu'elle recherchait si désespérément depuis des années. Elle s'éloigna vivement de la fenêtre, prit un sac et quelques affaires. Elle ouvrit la porte de sa chambre et regarda si personne ne passait dans le couloir. Une fois assuré de ceci, elle repartit vers la fenêtre, son sac sur l'épaule, et sauta sur le toit. Elle descendit doucement et s'enfuit à toute vitesse de chez elle en faisant attention de ne croiser personne. Elle ressortit de son sac le petit papier qu'elle avait pris sur sa table de chevet. Elle l'avait reçu dans la boite aux lettres, il y a environ 5 ans, c'était une pub pour la réouverture du lycée Fairy School qui était en rénovation pendant quelques mois.

Lucy : Fairy School... ça vaut peut-être la peine d'y aller ?

Un jour tout peut changer =EN PAUSE=Où les histoires vivent. Découvrez maintenant