Partie 2

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(Bonsoir, bonjour, avant la lecture de ce chapitre j'aimerais conseiller à tous de regarder de nouveau le dernier épisode de la saison 3 d'Hannibal Lecter. Après recherche, nous pouvons voir à gauche selon votre gauche un petit étendu de sable qui loge le précipice de la maison d'Hannibal. Attention, c'est subtil et vous devez regarder à 33 minutes 22 secondes. Ensuite, vous devez prendre par des blessures d'Hannibal et Will entre 35 minutes 30 secondes et 38 minutes. Trois blessures graves ont été infligées dont deux pour Will et une pour Hannibal. Allez ensuite voir à 42 minutes de l'épisode pour ce qui est des détails sur Bédélia. Vous pouvez aussi voir qu'il y a sur la table trois couverts, dont celui de Bédélia. Le reste des détails que je donnerais vient de mon imagination pure. Il y aura un beau saut dans le temps bien moche désolé d'avance et merci d'avoir lu ce petit message long et nul.)

Will avait pansé la blessure d'Hannibal avec des morceaux de sa chemise. Bien sûr, les deux savaient très bien que cela ne tiendrait pas longtemps, mais cela suffirait. L'eau salée avait fait son travail sur les plais ouverte du plus jeune il pouvait donc se lever plus librement que son compagnon. Alors que le psychiatre indiquait le chemin Will, lui, l'aida d'une épaule forte à se déplacer. Outre les indications d'Hannibal aucune autre parole ne fut prononcée lors du chemin des deux hommes. Cela n'était ni un silence de malaise ni un silence de douleur, non, c'était une sorte de contrat mutuel de paix envers l'autre, un pardon qu'ils s'offraient tous deux l'un pardonnait l'autre de l'avoir amené à tuer de ces propres mains, l'autre le pardonnait de l'avoir amené avec lui dans sa chute presque mortelle dans leur condition. Leur silence fut seulement brisé quelques heures plus tard lorsqu'ils se retrouvèrent de nouveau dans la luxueuse demeure du cannibale. Le maitre de maison sortit une tonne d'outils médicinale, autant pour son soin que pour celui de son invité.

- Will, il va falloir que vous m'aidiez à extraire la balle de mon corps. Prenez cette aiguille, elle contient un liquide pour une anesthésie locale ce qui me permettra de rester éveillé pour vous guider.

Le jeune Graham sans un mot rentra l'aiguille dans la chair, déjà meurtrie par les coups, de l'homme devant lui. Jamais il n'avait été aussi concentré, quelques tics dans son visage démontrèrent son stress et en partie sa propre douleur. Hannibal, tout en supervisant l'opération, cherchait le meilleur endroit pour se cacher le temps de trouver et de rejoindre Bédélia. Il y avait beaucoup à faire et la police ne tarderait pas à trouver cette vieille maison. Une fois la balle retirée et un bandage plus conventionnel appliqué, le docteur et le patient reprirent leurs places habituelle.

- Il va falloir que vous retiriez vos vêtements mouillés Will sinon c'est une hypothermie qui vous guette.

- J'aimerais comprendre pourquoi ne pas avoir laissé nos corps mourir dans cette mer Hannibal.

Will avait répondu tout en se déshabillant un peu maladroitement, son regard par contre n'avait pas lâché celui de l'homme aux cornes de cerf. Hannibal sourit doucement venant déposer sa main dans les cheveux entremêlés du plus jeune.

- Vous apprendrez bien vite que je suis un homme de promesse et qu'il m'était impossible pour moi de laisser la mort m'emporter cette nuit. Maintenant, je vous conseillerai de tout retirer en vitesse si vous ne voulez pas que je m'en charge.

Sous ses paroles, Lecter tourna le dos à son patient pour lui ramener une couverture chaude comme celle utilisée dans les camps armés. Will sans poser de question sur la provenance de cette couverture se laissa  panser, envelopper  puis réchauffer par l'homme qui malgré lui, lui avait sauvé la vie. Le résultat de cette confrontation était deux coups de couteau, dont un dans la pommette droite et l'autre dans le haut du pectoraux droit, pour Will alors qu'Hannibal lui reçut une balle dans son côté droit et quelques autres coups mineures.

Les deux hommes pour ce réchauffer étaient nus l'un contre l'autre dans la couverture. S'il avait pu, le psychologue aurait fait arrêter le temps à ce moment et en aurait fait une boucle temporelle qu'il pourrait vivre et revivre indéfiniment. Malheureusement, il savait qu'il faudrait partir avant le lever du soleil.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 07, 2019 ⏰

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