Assis là sur les pavés,
À regarder la lune comme à notre habitude
Et ressasser cette impression absurde
Que tu m'aurai abandonné.
Allongé là sur ce banc,
À regarder passer les nuages
Comme tout les gamins de notre âge
Sans ce soucier qu'ils soient gris ou blancs.
Accroupi là, à coté de ton lit
À guetter le moindre de tes cauchemars
Qui tenteront de se glisser dans le noir
À l'instant même où je serai parti.
Adossé là, contre un mur
À compter les minutes, ivre
Pendant que tu cherches la voie à suivre
Jusqu'à ce que la détente efface tes murmures.
