Souvent

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Je ravale mes larmes
J'ai toute une vie à subir
De scandales en masse
Trois fois rien pour subvenir
Je m'enflamme
Dès lors que la course est lancée
Trop de drames, de tort
Et rien pour les inverser
Zones d'ombre
Je navigue en eaux troubles
Je m'encombre
De rêves éphémères
De bonheur et de liberté
C'est con
De tous les laisser filer

Cessons de se priver des bonnes chose que l'on frôle
Je m'enfonce, je plonge, j'en raffole
Chaque seconde, je repense à cette folle
Je fond, je radote, je me la colle
J'en ai trop bu
Beaucoup sont ivres
À deux doigts de concrétiser mes envies
Je me réveille, je suis enseveli
Il y a trop de faux amis
On m'avait pourtant averti.

Souvent,
On s'abrutit en masse
Dans l'absence la plus totale
Puis on s'égare
Tout le temps,
On se réduit à ça
Et les autres trouvent ça normal
Alors on finit en pétard.

Tant de prises de tête
Qui nous écarte du thème
Enchaînant les prières
Pour un foutu je t'aime
La tangeante prise de haine
Nos mots se déchainent
La pseudo liberté s'amène
Par une absence de chaines.

Mate l'espace qui nous entoure
Il est fait de vautours
Et un peu de mots doux
De sales faces
Qui nous enlacent
Je respire
Je n'y crois plus
C'est un tout faux
Faut que je m'en sorte comme un pro

Je m'essaye à des flirts sans magie
Je bégaye dans la foule des incompris
Je répète la musique des indécis
J'essaye, c'est juste la vie

Souvent,
On s'abrutit en masse
Dans l'absence la plus totale
Puis on s'égare
Tout le temps,
On se réduit à ça
Tout nous semble plus normal
Encore un pétard.


Suicide BoyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant