"sortir d'ici"

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Je courrais dans ce labyrinthe géant, tentant une fois encore de me cacher de ces satanés griffeurs. Voila maintenant presque 1 an que je me suis « perdu » dans cette immense endroit effrayant. Je m'étais un soir, aventurer trop loin dans le labyrinthe, j'avais croisé un griffeur. Je n'ai quasiment aucun souvenir de ce qui s'est passé ensuite. Je me souviens juste m'être réveiller dans un endroit sombre et avoir essayer en vain de rejoindre le bloc. Enfin, je ne suis pas dupe, je sais que les créateurs font tous pour que je ne puisse jamais retrouver mon chemin. La nuit il m'est impossible d'avancer sans voir ou entendre l'une des ces affreuses créatures.

Mais cette nuit fut particulière. Je me déplaçais lentement sans faire aucun bruit quand j'entendis un vacarme au loin... des bruits... des bruits de... Oh mon dieu !! Des bruits de pas et le son métallique des pinces de ces sales bêtes qui cognent contre le sol. Je les vois alors apparaître au loin. Je m'enfonce un peu plus dans les lianes et regarde attentivement ce qui se passe. C'est un jeune homme, brun, plutôt grand. Il est poursuivi par un griffeur, prêt a le dévorer. Il prend un tournant. Non ! Pas par là ! C'est un cul de sac, il va se retrouver bloquer entre le mur et le griffeur. Toujours discrètement, je m'avance et l'observe. J'étais prête à sortir de ma cachette pour l'aider quand je le vis sauter et s'accrocher au lierre afin de grimper le mur. Incroyable ! Il y parvient de justesse avant de se faire attraper par le griffeur. Lorsque celui-ci arrive en haut du mur, le garçon recommence à courir. Il court sur les parois du labyrinthe. Je le suis d'en bas. Mince ! Il arrive à une impasse. Devant lui se dresse un immense trou qui sépare son côté de celui d'en face. D'ici, je ne peux rien faire. Le garçon se retourne, veut rebrousser chemin mais le griffeur est déjà là. Trop tard. A ma grande surprise, il prend son élan et saute dans le vide. Il se rattrape tout juste au lierre du mur d'en face. Le griffeur a sauté aussi. Il tient quasiment le garçon entre ses griffes. Le garçon descend à toute vitesse, en essayant d'éviter les coups du griffeur qui tente de le piquer. Ils tombent. Je crus un instant que le garçon était mort mais je le vis surgir du lierre et s'en défaire puis repartir voyant que le griffeur était coincé dedans. Il recula et la je le vis. Un autre garçon, brun, asiatique. Je le reconnaissais : Minho. Je me retiens de pleurer. Je prends mon courage et laisse mes émotions de côtés, c'est ma seule chance. Je cours vers eux et crie 

-Minho !!

Le garçon se retourne et se stop net. Il m'a vu, m'a reconnue. Je l'entends souffler

-Impossible

Je m'avance vers lui et nous nous scrutons un moment du regard. Puis pour détendre l'atmosphère, je lui lance :

-Bah quoi ? On dirait que tu as vu un fantôme ? 

Minho ne rigole pas. Il avance une main prudemment vers moi et me touche l'épaule. Je comprends : il veut s'assurer que je suis bien devant lui. 

-Comme tu peux le voir en chair et en os. 

Minho me prend dans ses bras. Qu'est ce que ça m'avait manqué ! La chaleur humaine. Au bloc, Minho était mon meilleur ami. Il me comprenait et je partais souvent courir avec lui lorsque j'allais dans le labyrinthe. Notre moment de retrouvaille fut couper par le cri du griffeur. Il venait de se défaire de ses lianes et retrouvait un aspect à la fois répugnant et effrayant. 

-Vite courez ! cria Minho

Thomas et moi le suivîmes sans discuter. Nous tournions a gauche, droite. Puis Minho s'arrêta, il semblait réfléchir et décida.

-Par ici ! cria

Je courus après Minho qui courait aussi vite qu'il pouvait. Arrivé au bout, nous nous retournâmes et vîmes que le garçon, apparemment nommé Thomas, ne nous suivait pas.  Nous criâmes de toutes nos forces de courir. Au moment ou Thomas se mit à courir poursuivit par le griffeur, je compris : Thomas voulait bloquer le griffeur entre les murs du labyrinthe déjà entrain de se fermer. Le labyrinthe changeait. Thomas réussit à se glisser juste avant que les portes ne se ferme sur lui, écrasant le griffeur. Il était mort. C'était tout simplement incroyable. C'était le premier griffeur tuer depuis qu'ils étaient piégés dans ce trou à rat, c'est à dire trois ans. Aucun blocard n'avait jamais réussis à en tuer un, du moins lorsqu'elle était avec eux. Ils s'assirent un instant pour souffler, épuiser. Personne ne parlait. Soudain Minho déclara avec son sourire qui autrefois m'agaçait tellement mais aujourd'hui me faisait tant de bien :

-J'en connais qui vont être content de te revoir. Tu nous as beaucoup manqué

Je souris en repensant aux blocards. Ils m'avaient tous aussi énormément manqués : Alby, Frypan, Winston, Jeff et surtout Newt et mon frère....

J'allai enfin sortir d'ici !

Une toute autre histoire...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant