Une toute autre histoire...

*cette fois je ne suis pas de ton côté*

Je me levai sans un mot et partit à la recherche de mon frère. Je partis vers le "dortoir" des garçons. Je vis alors mon frère qui venait vers les cuisines. Je m'approchai et le pris dans mes bras. Puis je lui chuchotai à l'oreille :

-Il faut que je te parle.

Il hocha la tête, me prit par la main et m'emmena plus loin, loin des oreilles indiscrètes. 

-J'ai appris que tu voulais organisé un rassemblement ? 

Il fit une légère grimace et hocha la tête attendant que je lui expose mon avis. 

-Tu comptes bannir Thomas ?! commençai je à m'énerver 

-Il a désobéis a notre règle principale... tenta il de s'expliquer

-Oui et il a ainsi sauvé la vie d'Alby et, par la même occasion, la mienne. 

Il réfléchit. 

-Mais si on fonctionne comme ça, si les nouveaux peuvent aller et venir comme ça dans le labyrinthe autant qu'ils veulent, ce sera le bordel ! On a toujours suivis les règles à la lettre et c'est probablement ce qui nous a permis de rester en vie aussi longtemps !

-C'est vrai... mais tu ne te souviens pas ? J'étais comme Thomas, je n'aimai pas ces stupides règles et je souhaitais allez dans le labyrinthe autant qu'il me plaisait. Je ne supportai pas que l'on me dicte ma conduite. Avec mon caractère, j'ai même une fois provoquée un blocard qui m'avait énervé un mauvais jour, au mauvais moment... dis je en souriant, me rappelant se souvenir qui semblait, aujourd'hui drole

-C'était différent...

-Il n'y avait aucune différence. J'avais enfreint l'une de nos trois règles les plus importantes : ne jamais frapper un blocard ! Tu n'as pas demandé une réunion des matons pour discuter de ma punition ! Et puis mes premiers jours, j'ai essayé une dizaine de fois au moins, d'échapper à votre surveillance pour me faufiler à l'intérieur du labyrinthe. C'est d'ailleurs pour ça que l'on m'a donné le rôle de coureuse ensuite. 

-Oui je me souviens. Tu voulais y allez à tout prix, même après le grand discours d'Alby sur les dangers du labyrinthe. Il avait alors ordonné de te surveiller de près pour pas que tu ne t'enfuis dans le labyrinthe... 

Nous rigolâmes tous les deux, nous remémorant nos souvenirs communs aux blocs. Nous ne possédions aucun autre souvenir, seulement ceux que nous nous étions forgés au bloc. Notre mémoire nous était enlevé, une fois encore par les créateurs. Je haissais ses personnes qui pensaient qu'ils pouvaient faire se qu'ils voulaient de nous, ils nous prenaient pour leurs marionnettes, de stupides petits jouets qu'ils pouvaient manipuler comme ils le souhaitaient : c'était eux qui les envoyaient dans le labyrinthe, privés de souvenir, de notre mémoire, quelque chose que je considérais de personnel et très important. Ces foutus créateurs nous le retiraient, nous le volaient ! Et puis, notre survit dépendait des créateurs, c'étaient eux qui chaque mois, nous envoyaient des provisions et un petit nouveau... Je sortis de ma léthargie et continua :

-Et puis on m'a nommé coureuse....

-Et un soir, tu n'es jamais rentré au bloc...

-Je sais.... je suis désolée

Je m'approcha de lui et l'enlaça, il m'a manqué. Puis je me souvins du principal sujet de notre discussion, le rassemblement.

-Fais ce que tu veux mais sache que cette fois, je ne suis pas de ton côté. 

Puis je me retourne et m'en alla sans dire un mot de plus.