Leurre de Sommeil

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Leurre de Sommeil

A qui le quidam qui n'à pas conquis son âme
Essoré du remords des choix, digne d'un drame
Qui s'amassèrent en amalgame sur la lame du Temps
Émaciés amas au programme d'émotifs sang;

Leurre, que mes pensées sont vouée a ces deux...
Nylon transparent disparaissant sous les hauts lieux,
Un paradis mielleux, pour ne pas être odieux
Ni aux Dieux ne devrais-je citer... Qui fît mieux?

Nulle autre n'est luminescente, hypnotisé
Effervescente elle m'a vaincu & envouté
Sa coupée courte robe effleure, l'oeil écourté,
À toutes autres portées dentelles, où courbes osées,

Svelte fluidité m'a éveillé, d'emblée
A criblée mes rétines, les a brûlées
Jamais plus je ne pourrai voir autant brillant
Que cet éclat écarlat, dans mon air ambiant;

Du coup grisâtre, tout semblera du pareil
Au même, de blanc pâle où de noires corneilles
J'ai donc fermé l'oeil pour te voir, trêve d'un sommeil
Tristement je souffre l'insomnie d'un long deuil...

Fiole des PassionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant