Chapitre 22 : Springtrap.

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Un lampadaire à moitié allumé au beau milieu de la nuit, un banc comme seule compagnie à ce lampadaire, une forte pluie venant s'ajouter à la nuit puis un éclair qui déchira le ciel. Spring se réveilla en sursaut et tomba sur le sol humide, à moitié sonné. En quelques secondes il était déjà complètement trempé. Il se releva à toute vitesse en cherchant du regard un abri, en vain. Il couru dans une direction en espérant trouver rapidement un lieu où s'abriter, pestant contre ce mauvais temps. Spring courait, courait, encore et encore mais rien aux alentours ne se présentait à lui. Seul ce chemin de pierres pavés se dressait devant lui. Éclairé par la faible lueur de la lune, Spring se rendit rapidement compte qu'il était au milieu de nul part. Serrant les dents et les poings, il avança de nouveau à vive allure jusqu'à tomber, au bout de plusieurs minutes de courses interminables, sur une silhouette familière qui se trouvait dos à lui. A bout de souffle après avoir couru aussi longtemps sous la pluie, Spring posa une main faiblarde sur l'épaule de l'inconnu. Étrangement, une douce chaleur envahi le corps de Spring et la pluie cessa de tomber. Spring était incapable de parler, il avait beau essayer, aucun son ne sortait. La silhouette se retourna lentement et alors qu'il allait apercevoir le visage de l'inconnu, un éclair frappa la silhouette avec une rage inouïe qui propulsa le lapin en arrière, le faisant lourdement atterrir sur le dos. La pluie recommenca à tomber avec fracas, se faisant plus violente encore qu'avant. Spring était toujours allongé au sol, n'arrivant pas à se relever après sa chute mais malgré ça, une seule pensée s'imposait à lui. "Est-ce qu'il va bien..?". Rassemblant ses forces, il se releva péniblement, une douleur lancinante dans le dos qui fit rapidement grogner le blessé. C'est alors qu'il aperçu entre plusieurs gouttes d'eaux la mystérieuse silhouette, complètement carbonisée et inanimée au sol.

- Non... C'est pas vrai...! C'est un cauchemar ! Dites moi que c'est un cauchemar putain ! Hurla Spring devenu complètement fou.

C'est alors qu'une voix, aussi faible soit-elle, résonna aux oreilles du lapin.

-..Ring.......Bout.... Spr......D...out...

La petite voix commençai à se faire plus forte au fur et à mesure que le temps passait jusqu'à ce qu'elle se mette soudainement à hurler

- SPRING ! DEBOUT, RÉVEILLE TOI !

- Hein ?

Il ouvrit les yeux, ne comprenant nullement ce qu'il venait de se passer. Plus tôt, il était à l'extérieur, trempé jusqu'aux os et maintenant le revoilà dans sa chambre d'hôpital. Moins d'une seconde après avoir ouvert les yeux, la silhouette carbonisée de son rêve s'imposa devant ses yeux et il se mit à hurler. Un hurlement si puissant que la personne présente à son chevet en sursauta, faisant un puissant bon en arrière avant de retourner précipitamment à son chevet.

- Spring ! Spring arrête de hurler c'est moi ! Spring !

Springbonnie n'entendait rien. Il continuait de hurler, encore et encore, poings serrés tenant fermement les draps, les yeux grands ouverts fixant le plafond de la chambre. Soudain, les hurlements cessèrent, un claquement net coupant tout son avant de replonger dans le silence. Une trace de main rougeâtre se dessina sur la joue de Spring, visiblement perturbé, le visage figé et le regard vide. Confu, il mit plusieurs secondes avant de comprendre ce qu'il venait de de passer. Le rêve, le réveil, son comportement, la.. Gifle ?! "QUI A OSÉ ME GIFLER ?!" venait il de penser en regardant à gauche et à droite à vive allure, toujours un peu perturbé. Ses yeux se posèrent tout à coup sur un jeune garçon situé non loin de lui qui se tenait la main, visiblement rouge également. Spring regarda la main de l'enfant puis regarda son visage. Il lui semblait familier. Il se rappela finalement après une bonne minute passé à le dévisager.

- Toi gamin ! Dit il en le pointant du doigt. Je te reconnais tu étais là à mon réveil. Approche un peu.

- N.. Non ! Osa répliquer l'enfant. Tu vas me faire mal si j'approche, je le vois à ton regard ! Des larmes se mirent à apparaître aux coins de ses yeux. S'il te plaît ne me fais pas mal grand frère j'ai paniqué je ne voulais pas faire ça ! Il éclata en sanglots.

La vie de Freddy et ses amisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant