chapitre 17:

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Pdv océane:

Tante: fais attention à toi!

Je lui fit au revoir avec ma main et commença à marcher en direction du métro. Dix bonnes minutes de marche. Je sorta mon téléphone de mon sac pour regarder l'heure puis le remis à sa place. Il n'était que 21h30 mais les rues me paraissaient si effrayantes. Je pressa le pas sous la peur de me faire kidnapper. Je sais j'en fait peut-être un peu trop mais je suis une chochotte, une vraie peureuse dans ces situations. Mes pas résonnaient dans l'allée, mais d'un coup j'entendis d'autres pas s'approcher petit à petit. Les pas se faisaient plus vite, je faisais pareil jusqu'à ce que je me mette à sprinter. Mamaaan, je suis encore trop jeune pour mouriiir...
Je me renda compte que la personne me poursuivait, et c'est là que je ramena mes jambes à mon cou et courais le plus vite possible. Mon coeur battait tellement vite, et ma tête allait exploser à force d'imaginer des milliers de scénario sur ce qui pouvait arriver à ma personne si je me faisait attraper. Je courais tellement vite que je ne sentais plus mes jambes, moi qui me plaignais en sport, c'est maintenant le cadet de mes soucis. Je passa par une petite ruelle sombre pensant le semer mais c'était un échec. Je continua quand même de courir jusqu'à être coincée face à une impasse. Je regarda autour de moi pour but de m'échapper mais c'était peine perdue. Tout mon espoir s'envola en entendant les pas me rattraper, et c'est alors que la panique pris le dessus. Je mis mes mains dans mes cheveux et essaya de penser sereinement. J'abandonna lorsque je constata que je n'avais plus d'issue. Les larmes se mirent à me monter aux yeux, j'essaya de retenir un sanglot et respirais bruyamment comme pour me calmer. Je pris mon courage à deux mains et me retourna à moitié pour voir le ravisseur. Celui-ci était habillé tout en noir, sauf ses fila blanches et sa casquette rouge peu visible à cause de sa capuche rabaissée sur sa tête (NDA: ça vous rappelle pas un épisode? 😉)
Il avait un masque noir ce qui ne m'aida pas à voir son visage. Je sentais mes genoux lâcher, tout mon corps tremblait. Les larmes coulaient abondamment sur mes joues. Je ne supporta pas plus et me laissa tomber sur le dur béton. Tête baissée, je vit ses pieds s'approcher doucement, je recula maladroitement et commença à le supplier.

Moi: s'il-s'il vous plaît ne me faîtes ri-en... suppliais-je faiblement.

Il s'approcha d'avantage ce qui m'angoissa encore plus que je ne l'était.

Moi: je vous donne mon s-sac si vous voulez, mais p-pitié ne me faîtes pas de mal... Ma voix se brisa à la fin de ma phrase.

C'est alors que l'inconnu s'accroupît, je mis mes mains sur mon visage comme pour me protéger de quelque chose mais rien n'arriva. Je releva mon visage entiérement et ses sourcils se froncérent soudainement lorsqu'il vit mon visage. Je dissimula un hôquet de surprise venant de sa part.

???: océane?

C'est fou mais la voix me parût familière, elle était si douce que je doute que cette personne sois un quelconque criminel. Je commença à chercher dans ma tête à qui appartenait cette voix, elle me paraîssait si évidente et identique mais que dalle, je n'arriva pas à me souvenir.....mais attendez, comment il connaît mon prénom?!! Je songeais dans mes pensées lorsque je sentis tout d'un coup des bras m'entourer, je voulais bouger mais mon corps était comme paralysé par cette chaleur masculine pourtant si effrayante par le fait que je l'ai comme déjà sentie auparavant.

???: mais qu'est ce qui te prend je ne vais te faire aucun mal enfin... Disait-il en caressant mes cheveux.

J'eu un beug mental en reconnaîssant la voix de celui-ci qui me paraîssait il y a de cela quelques minutes, un voleur, ou même un violeur dans mes arrière pensées. Je laissa passer un sanglot, puis deux, jusqu'à éclater en sanglot après ce GRAND soulagement. Il me serra d'avantage et me chuchota des mots réconfortant à l'oreille, ce qui eu le don de m'apaiser.

Dᥱ́ρᥲrt Eᥒ Corᥱ́ᥱ |J.JKOù les histoires vivent. Découvrez maintenant