Chapitre 7 : 22h - Quand ça dérape...

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- Tu as bien dansé ma belle, maintenant passons à la suite des festivités ! m'annonça Trent.

J'avais besoin d'un verre je n'en pouvais déjà plus. Comment en étais-je arrivée là ? Je me reconnaissais à peine. Certes l'alcool aidant, je me lâchai plus que d'habitude mais je n'avais aucune obligation légale de faire ce que je faisais. Bon, bien  sûr j'avais donné ma parole au rouquin. Mais rien ne m'empêchait de dire non. J'étais déguisée en pute et j'avais dansé comme une grosse chaudasse, je méritais bien un  peu de répit.

Clover n'était apparemment pas de cet avis. Elle me bouscula et me dit que pour ce gage, elle voulait bien prendre ma place ! Qu'est-ce que cela pouvait bien être pour qu'elle veuille me remplacer ?

- Alors le gage suivant n'en est pas vraiment un puisque trois de nos prospects vont s'effeuiller pour le plaisir de vos yeux, mesdames !

Effet retentissant dans le bar, les filles se déchaînèrent et sifflèrent. 

- Je prends la place de Lana ! s'exclama Clover.

Je la lui laissais bien volontiers et profitais de cette pause pour aller me rafraîchir. Avant que je n'aie ouvert la porte des sanitaires, Trent attrapa mon bras et me retint près de lui. Il me chuchota à la vue de tous :

- Lana, je sais que tu ne me dois rien mais j'ai besoin d'un service.

Je m'écartais de lui, le regardais sondant son visage à la recherche d'une trace de malhonnêteté ou une intention de me piéger, mais rien ne le trahissait : il était sérieux.

- Je ne vois pas trop en quoi je peux t'aider.

- Je vais faire comme si je flirtais avec toi pendant que je t'explique, joue le jeu s'il te plaît.

Il appuya ses dires en glissant un doigt le long de mon visage et m'attrapant par les hanches de son autre main, il rapprocha son bassin du mien. Je n'eus pas besoin de jouer, il me faisait beaucoup d'effets. Je sentis mes joues rougir.

- Tu es parfaite !

Il déposa ses lèvres sur les miennes pour un baiser léger puis s'écarte, un peu trop vite à mon goût.

- Je voudrais coincer un des gars qui abuse des filles. Il est là ce soir. Jusque-là, je n'ai pas pu le prendre sur le fait. Je sais comment le piéger, mais j'ai besoin d'une femme.

- Tu penses que je peux être cette femme ?

- Oui.

Je réfléchis à la situation. Si cela peut aider et éviter qu'il s'en prenne à d'autres femmes... Mon côté "Wonder Woman" prit la parole :

- Il faut que je l'aguiche ?

- Tu lui plais déjà et comme il se sent en compétition avec moi, le simple fait que je flirte avec toi, te rend désirable à ses yeux. Tu es déjà une cible pour lui.

- Comment sais-tu qu'il y a un lien avec toi ?

- Les autres filles qui ont déjà subi ses abus, elles ont toutes couchées avec moi.

- Oh !

- On va s'éclipser dans mon bureau et lui faire croire qu'on va baiser, puis je ressortirai pour que tu aies le temps de te revêtir. Il devrait entrer à ce moment-là.

J'acquiesçai pour lui signifier que j'avais compris. Il s'avança et m'embrassa langoureusement. Mes jambes flageolèrent et heureusement qu'il me maintenait contre lui, je serais certainement tombée autrement. Il déposa de légers baisers le long de ma mâchoire, remontant jusqu'à mon oreille et murmura :

- On y va ?

Je lui souris et le suivis jusqu'à son bureau. A peine la porte refermée, il me plaqua contre le mur et pressa sa bouche sur la mienne pour un baiser exigeant. M'étais-je fait avoir ? Il m'avait dit tout ça pour m'amener là ? Quand il sentit que je me crispais, il me laissa enfin respirer. Je lui demandai :

- Je croyais que c'était pour faire semblant ?

- On sera plus crédible comme cela. Et puis on peut joindre l'utile à l'agréable ! Tu es tellement sexy.

Je gémis de plus belle lorsqu'il me fit sentir sa puissante érection contre mon ventre.

- J'ai très envie de toi chérie, mais tu mérites mieux qu'un bureau dans un bar pour notre première fois ensemble.

- Tu me rends folle, Trent. J'ai très envie de te sentir partout sur moi et en moi...

- Han ! Ne dis pas un truc comme ça je ne vais plus pouvoir m'arrêter.

Il redoubla d'ardeur et glissa ses doigts sous ma jupe. Il me caressa par dessus mon sous-vêtement.

- Tu es tellement mouillée chérie, j'ai hâte de glisser en toi.

Il accompagna ses mots en pénétrant mon sexe de deux doigts. Je me cambrai, m'ouvrant à lui. Il plongea ses lèvres dans mon décolleté. J'ouvris mon bustier, je voulais sentir sa peau contre la mienne. Ses lèvres sur mes seins achevèrent de me faire jouir. Bon sang ! Qu'est-ce qu'il était doué ! Avec un petit sourire satisfait il m'embrassa de nouveau.

- Là, voilà, tu as vraiment la tête d'une fille bien baisée !

Je ris à sa remarque et ajoutai, espiègle :

- Toi par contre tu manques sérieusement de crédibilité avec la trique que je vois dans ton pantalon. Je vais devoir remédier à ça.

Sans qu'il ait le temps de réagir, je descendis son pantalon et sa queue jaillit. Aucun caleçon n'entravait son érection. je le pris en bouche. Il jura et grogna de plaisir. Cramponnant mes cheveux, il guidait les va-et-vient sur sa bite chaude et palpitante. Déjà les premières gouttes arrivèrent. Je lui caressai les bourses avec une main tandis que l'autre se promenait sur ses fesses rondes et musclées. Il se retira juste avant de jouir et me fit un joli collier de perles. 

- Désolé chérie, mais j'avais trop envie de t'éjaculer sur les seins.

Il alla chercher des mouchoirs et m'aida à me nettoyer. 

- C'est bon maintenant tu as la tête d'un mec bien baisé ! le taquinai-je.

Il explosa de rire et ajouta :

- Tu es parfaite chérie !

Quand les parallèles se croisentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant