°- Dust!Sans x Reader -° (Partie 4)

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Suite du ship Bara!Ku!Yan!Sans x Reader

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Un souffle.

Un seul brin d'air et tout peut s'envoler, décoller, virevolter au loin sans laisser aucune trace.

Le souffle est souvent associé à la douceur, d'une plume descendant gracieusement des cieux que son volatile possesseur parcourait par exemple, ou encore de la calme respiration d'une mère, s'occupant de son bambin, le câlinant, le caressant, le papouillant amoureusement quand elle le sert dans ses bras.

Mais son dernier souffle...

Résonnait plus comme un râle dans la caverne humide.

Elle haletait beaucoup, et essayait de rester debout, droite, fière devant le squelette. Elle ne mourrait certainement pas pathétiquement, même si elle aurait aimé profité de sa vie, disons... un peu plus longtemps.

"À peine quelques os et tu es déjà dans cet état? Tu fais honte à ton rang, guerrière."

Sans commençait à prendre goût à tout ça. La voir s'exciter, moitié enragée par ses paroles et moitié par son besoin de vivre, plutôt de survivre, lui donnait un grand rictus de satisfaction. Plus le temps passait et plus elle se fatiguait, s'agenouillant même contre sa volonté.

Elle était faite comme un rat. Undyne le savait depuis la première attaque qu'elle ne réussit pas à éviter, elle ne gagnerait jamais contre ce monstre  r e m p l i  d e  L O V E . . .

Elle râla, s'étouffa presque dans son effort, mais arriva tout de même à articuler ses dernières prières, laissant tomber lourdement sa lance magique bleutée ;

"Q-que ma mort... soit rapide..."

Son arme disparue en même temps que son corps faiblard.

Être le protecteur de (t/n) est vraiment un boulot... d'enfer.

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Tu n'avais pas envie de te lever. Le lit douillet dans lequel tu étais te coinçait entre son matelas des plus moelleux et sa douce, épaisse couverture.

Malgré sa clarté, due à ses lavages quotidiens, l'obscurité ambiante de la chambre te permettait de ne strictement rien voir, ou en tout cas, plus loin de ton nez, lui aussi somnolent.

Non, tu n'étais pas du tout du matin.

Avec une volonté et une force Herculéennes, tu réussis miraculeusement à te redresser, à étirer ton corps alors que lui se croyait encore en plein sommeil.

Lentement, tu posas une jambe, puis l'autre, hors de ton petit nid fait de couettes bien chaudes. Tu enfilas les pantoufles encore coincées dans les années 90 de ton, maintenant, grand petit copain squelettique.

De même, de toute ton hyper vitesse, tu te levas, et te déplaças jusqu'à la cuisine, ta crinière (c/c) ébouriffée, ta démarche de nounours se réveillant de son hibernation démontrant plus que bien, en plus de tes bâillements, que tu n'allais pas passer ta journée à courir partout.

En tout cas, pas tout de suite.

Ce n'est que quand tu ne vis personne dans la cuisine que tu tiltas ; tu étais la seule âme dans la maison.

Tu étais quelque peu étonnée. D'après l'horloge électronique du four, qui indiquait 11h48, Papyrus devrait être levé, avoir eu le temps de faire sa ronde matinale, et d'être présent pour préparer ses spaghettis du midi. [Certains diront que tu es tellement fan que tu as réussi à calculer le temps que Frisk passe dans l'Underground, le transmettre en heure réelle, de là, voir les routines du Grand Papyrus et donc de calculer ses horaires. Ce qui donne 8h-11h30 / 14h30-18h. D'autre diront juste qu'il te l'a expliqué.]

[AU Skelebros x reader] L'amour existe dans tous les univers...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant