II - Fuir Helgen.

23 3 0
                                    

Je reprends mes esprits rapidement et me lève tant bien que mal, même si ma vue est encore trouble. Avec les mains liées, ce n’est pas facile de n’être appuyé que sur les jambes pour se lever. Je regarde autours de moi : Le ciel est devenu si ténébreux qu’on pourrait croire que c’est la fin du monde, surtout que de ce cyclone s’échappent des boules de feu tombant sur les habitations, détruisant la ville petit à petit. Tout le monde s’active sur la terre ferme bien que la moitié de ceux qui étaient présent avant l’arrivée du Dragon se soient déjà enfuis ou bien soient mort, lorsque le dragon reprend son envole, survolant la cité. Les archers tentent d’abattre la bête, les civils se réfugient chez eux en criant, les soldats Impériaux hurlent des ordres à tout va et... les Sombrages vont se cacher dans la tour. J’en vois un partir à l’intérieur – Ralof – avec mon frère. J’allais les rejoindre mais ils ont fermé la porte devant moi. Je colle mon dos à la porte et observe ce qui se profile devant moi : destruction, flammes et mort. Rien de rassurant. Si personne n’ouvre, ce dragon me fera cuire vive.  Derrière, j’entends Naxxar qui hurle « Ouvrez cette porte ! Ma sœur est juste derrière ! ». Mais la porte ne bouge pas. J’attends ce qui me semble durer une éternité avant qu’elle ne s’ouvre enfin. Ce n’est pas mon frère qui ouvre la porte, ces idiots de Sombrages ne sont même pas capables de lui retirer ses liens. Quelle bande d’incapable, ceux là ! A peine suis-je entrée que Ralof referme la porte derrière moi. Au même moment, Ulfric Sombrage s’écris :
«  Les légende n’incendient pas des villages entiers ! »
Mon frère reste près de moi, mais nous restons un peu à l’écart d’Ulfric Sombrage et de Ralof. Des sombrages blessés gisent à terre, eux ne pourront probablement pas bouger de là. Naxxar tente de me rassurer comme il le peut, il sait que j’ai échappée de peu à la mort, car le dragon se serait sûrement fait une joie de me tuer puisque j’étais sans défense et à sa merci. Les deux Sombrages nous regardent un court instant lorsqu’Ulfric reprend la parole, juste après que le Dragon ai de nouveau grogné quelque part  dehors.
« Il faut y aller maintenant !
- Par la tour aller ! Aller ! renchérit directement Ralof, se tournant vers l’escalier. Montez dans la tour !»
Nous commençons tous deux l’ascension de cet escalier de pierre, un soldat juste devant nous. Nous étions presque arrivés au premier étage de la tour lorsque le mur fut violemment défoncé, envoyant paitre le soldat, le tuant. Naxxar et moi nous arrêtons net et reculons d’un pas. La tête du Dragon vient de briser ce mur. Ralof est juste derrière nous et nous cri de reculer. Et puis, après avoir engouffré sa tête noire pleine de cornes et de pics, le Dragon crache un jet de feu qui nous aurait tués si nous ne nous étions pas arrêtés juste à temps. Une fois le jet de flammes achevé, le dragon reprend son envol. Seulement le haut de la tour est impraticable, des gravas de pierre bouchent le chemin. Notre seule issue pour ne pas rester piéger dans la tour est de sauter par le trou qu’à fait le Dragon. Ralof se place devant nous face au vide. Il observe d’abord le terrain avant de se tourner vers nous pour nous dire quoi faire.
« Vous voyez l’auberge de l’autre côté ? Sautez sur le toit et continuez. Aller, on vous suit dès qu’on le peut. »
Naxxar et moi nous approchons du bord de la tour, regardant l’endroit indiqué par Ralof. Mon frère s’élance en premier vers le toit de l’auberge, atterrissant sans mal à l’intérieur. Je prends mon élan et saute à mon tour dans le vide, atterrissant sur le toit de chaume en train de brûler. J’escalade la rambarde de bois agilement et rejoins mon frère de l’autre côté, à l’intérieur de l’auberge. Je me retourne un instant pour voir ce que font les Sombrages dans la tour, mais plus personne n’est devant le trou. Tant pis pour eux, je ne m’attarde pas plus que ça ici et traverse la pièce qui commence aussi à prendre feu. Il ne restera sûrement pas grand chose lorsque cet enfer sera terminé. Parviendront-nous seulement à nous enfuir de ce cauchemar ? Au bout de l’étage, mon frère disparaît dans un trou se trouvant sous ses pieds. Je ne sais pas s’il l’avait vu ou s’il est tombé dedans par erreur, mais c’est en tout cas notre moyen  le plus rapide pour sortir de la fournaise naissante ici. Une fois descendue, mon frère m’attend à l’entrée du bâtiment. Dehors, des voix sont audibles mais il est difficile de comprendre ce qui ce dit. Et puis, je comprends parfaitement ce qu’ils disent lorsque je suis sortit de l’auberge.
« Ne regardez pas dans le ciel, concentrez vous sur moi, vous pouvez y arriver ! Harig, venez par ici, tout de suite ! Beau travail, vous faîtes des merveilles. »
Un enfant se trouvait au centre d’une route et le dragon se rapprochait dangereusement du gamin. Deux soldats Impériaux l’appelaient avant qu’il ne finisse carbonisé vif. L’enfant court désormais dans notre direction pour fuir tout cela, échappant de justesse au dragon qui venait de se poser là où l’enfant était un instant plus tôt. Le soldat reprend la parole en criant :
« Thorol ! Reculez ! »
L’Impérial recule directement, échappant aux flammes dévastatrices du dragon. Tous observent le  dragon cracher se feu puis reprendre son envol. Ce Dragon... on dirait un démon sortit tout droit de l’Oblivion. L’Impérial se retourne vers nous deux en marchant, épée dans les mains. C’est cet homme qui possédait la liste des condamnés.
« Encore en vie ? Restez près de moi si vous voulez que ça continu. Gunnar, occupez vous de l’enfant. Je dois retrouver le général Tullius et rejoindre les défenses.
- Que les dieux vous guident, Hadvar. »
Gunnar n’a pas l’air d’un soldat. Comment peut-il s’occuper d’un enfant pour lui sauver la vie alors qu’il n’est même pas armé et que l’ennemi est... un dragon ? Naxxar et moi n’avons pas besoin de nous concerter plus longtemps, nous devons faire confiance à ce Hadvar si nous voulons avoir une chance de survivre face à ce monstre. Partout des nuages de fumée noirs s’élèvent. Nous longeons une tour à moitié détruite jusqu’à arriver le long d’une maison, nous faisant marcher sur des cendres encore un peu incandescentes. Hadvar nous fais signe d’avancer, de descendre et de le suivre.
« Restez près du mur. »
Il s’arrête brusquement lorsque deux grandes ailes noires se posent sur ledit mur censé nous cacher un instant. Le dragon est jute au dessus de nous, s’il nous voit s’en est finit de nous trois. Hadvar reste complètement immobile et nous faisons de même. Le dragon crache de nouveau des flammes, brûlant ce qui se trouve devant lui. Des voix sont audibles de l’autre côté de la maison que nous longeons, mais la peur m’embrouille l’esprit. L’une des ailes du dragon n ‘est qu’à quelques centimètres de nous, comment rester calme dans une telle situation ? Nous sommes contraints de nous accroupir pour que ces immenses ailes ne nous touchent pas. Hadvar brise notre silence en se relevant, à peine le dragon envolé.
« Vite, suivez-moi ! »
Nous passons juste en dessus du Dragon, qui soulève un nuage de poussière en battant puissamment des ailes. Nous montons un escalier de bois et un cadavre calciné est sur notre route. Ne pas le regarder, quelle mort horrible ! Nous bifurquons sur la gauche et pénétrons dans les ruines d’une maison dont il ne reste que la charpente et un peu de murs. Nous en sortons très rapidement pour déboucher sur une allée plus qu’active où guerriers et mages lancent flèches et boules de feu sur le Dragon. Un Impérial tente d’aider un civil à se relever, mais je doute fort que celui-ci survive très longtemps en vue de la quantité de sang importante qu’il a perdue. C’est déjà très courageux et généreux de la part du soldat de vouloir l‘aider, mais je crains qu’ils ne se fassent tuer tous les deux. Suivant toujours Hadvar et mon frère, ils s’arrêtent quelques mètres plus loin. Hadvar déclare en se tournant vers nous :
« Nous sommes seuls maintenant. Ne vous éloignez pas. »
Partout, des cris et du feu, le dragon ne semble pas vouloir cesser de cracher ces flammes. Les archers Impériaux tentent d’en venir à bout, mais que peuvent-ils bien faire face à un tel monstre ? Nous nous mettons ensuite à courir, passant sous l’arche de pierre où les archers tirent sur la bête. Nous courons et puis, un homme apparaît au milieu du chemin. C’est  Ralof. Il a pu trouver une hachette mais maintenant, il nous fait face. Que faire ? Un petit blanc s’installe mais Hadvar lance à Ralof :
« Ralof... espèce de traitre ! Hors de mon chemin !
- On s’enfui, Hadvar. Et vous ne nous arrêterez pas cette fois.
- Très bien, j’espère que ce Dragon vous emmènera tous à Sovngarde ! Vous là, venez dans le fort !
- En avant, avec moi ! »
Nous devons fuir, mais je refuse de suivre un Sombrage ! C’est à cause d’eux que Naxxar et moi nous sommes retrouvés ici, et ils ont failli me laissée mourir dehors ! Je refuse ! Je reste immobile et Naxxar part en direction du Sombrage. Non, tout mais pas ça. Tant pis, qu’il s’enfui avec ce Sombrage si cela lui chante mais je n’irais pas avec...
« Freyja, ma sœur. Ne reste pas plantée là. Peu importe avec qui nous fuyons, nos vies sont en jeu ! »
Il revient vers moi et me tire tant bien que mal, malgré ses poignets toujours entravés. Je regarde tristement l’Impérial s’éloigner. Je ne veux pas suivre ce Sombrage, nous ne sommes pas des traîtres de l’Empire, je refuse de devoir tuer le moindre Impérial juste parce que cet idiot de frère – même si c’est lui qui les a convaincu de m’ouvrir la porte – préfère s’enfui aux côtés de l’ennemi... ! Hadvar, n’allez pas dire à l’Empire que les Drakalisk sont des traîtres, ce n’est pas vrai. Je ne tuerai aucun des nôtres même si je dois en mourir...
Il me traine de force jusqu’à la porte du donjon où nous attend ce foutu Sombrage. Ralof nous lance un « Venez, par ici ». Stupide Sombrage, il n’y a qu’une seule porte, pas trente options. Nous entrons donc à l’intérieur, les rugissements du Dragons ne cessants toujours pas. Nous arrivons dans une salle circulaire comportant plusieurs têtes d’animaux empaillés, une pauvre table avec un cadavre juste à côté d’elle, et deux portes closes. Ralof se rue sur le cadavre, d’agenouillant devant lui. Il se met à murmurer :
« Nous nous retrouverons à Sovngarde, mon frère. »
Il se lève de nouveau et fait face à Naxxar qui s’est approché. Je reste en retrait, je n’ai rien à faire en compagnie de ce Sombrage, qui parle encore.
« Humpf, on dirait que nous sommes les seuls à s’en être sortit. Aucun doute cette chose était un dragon. Comme ceux des légendes et des comptes pour enfants. Les hérauts de la fin des temps. On ferait mieux de partir. Venez là, et vous aussi jeune fille, laissez moi voir si je peu défaire ces liens. »
Je ne bouge pas de là où je suis, laissant Ralof défaire les cordes autours des poignets de mon frère. Celui-ci me regarde pour m’inciter à venir afin que Ralof puisse me retirer mes liens. Je fini par m’avancer à contrecœur vers Ralof, qui me retire les cordes en silence. Il se retourne ensuite vers mon frère et reprend la parole.
« Et voilà. Prenez l’équipement de Gugnar tant que vous y êtes. Il n’en aura plus besoin. »
Pour toute réponse, Naxxar sourit à Ralof, mit ses mains devant lui paumes vers le plafond et active sa magie. De la main droite, des flammes et de la main gauche, de l’électricité. Ralof reste impassible et se tourne vers moi, comme pour me demander si je suis aussi une mage. Je hoche négativement la tête avant d’aller ramasser la hache par terre. Le visage de Ralof s’illumine très légèrement. Cette fois, c’est à moi que le Sombrage s’adresse.
« Très bien ! Faîtes quelques moulinets avec cette hache Je vais voir si je peux trouver un moyen de sortir d’ici. »
Il s’éloigne de nous pour rejoindre l’une des deux portes de la pièce, autre que celle d’entrée. Seulement la porte qu’il a visée ne s’ouvre pas lorsqu’il tente de la poussée. Il fait volte-face et reprend, tout en traversant la salle pour rejoindre la seconde porte, une  grille de bois. Seulement elle non plus ne peut être ouverte de ce côté là. Je reste plantée à côté du cadavre de l’ancien Sombrage, mon frère allant aux côtés de Ralof pour voir ce qu’il se passe, je suppose. Mais si cette porte ne s’ouvre pas de ce côté, qu’il vienne coller la porte n’y changera rien. D’un coup, une voix féminine retentit brusquement dans le couloir de la porte en bois. Ralof se met à courir pour être hors de porté en chuchotant «  A couvert. ».
« Ouvrez cette porte. »
C’est le capitaine Impériale de tout à l’heure qui parle, je reconnais sa voix. Elle semble en colère. Naxxar et Ralof sont cachés, prêt à tendre une embuscade aux Impériaux. Je m’accroupis derrière la seule table de la pièce, arme à la ceinture. Je refuse toujours de tuer des Impériaux juste parce que mon frère n’a pas voulu faire dix mètres de plus pour s’enfuir avec Hadvar ! Un levier est activer et la grille de bois descend lentement. Ralof fait signe à Naxxar de ne pas bouger. Ils leurs sauteront dessus dès qu’ils passeront le pas de la porte. Le cri du dragon retentit de nouveau dans l’air et mes deux  « compagnons » engagent le combat contre les Impériaux. Feu et foudre brûlant chaire et armure, fracas des lames qui s’entre choc... Pourquoi est-ce qu’il est toujours obligé de faire le mauvais choix lorsqu’un choix doit être fait ? Tuer notre propre camp ! Bientôt, le silence retombe. Mon frère vient me tendre la main sans faire le moindre commentaire. Il sait que peut importe ce qu’il se fasse ou dise, je ne battrais pas. Si plus tard nous devions choisir entre combattre pour l’Empire et combattre pour les Sombrages, je n’hésiterai pas un seul instant, peu importe sa décision. Les Impériaux sont morts.
« L’un de ces Impériaux avait peut-être la clé. »
Je les laisse tous les deux fouiller les corps, allant attendre devant ladite porte qu’ils la trouvent pour pouvoir sortir de cette pièce. Nous ne  sommes pas prêts de quitter Helgen si les choses continuent ainsi. Une fois la clé en leur possession, ils rejoignent la porte en silence. Ralof me lance un bref regard mais nos yeux se croisent et il comprend bien que je ne souhaite pas être ici et que je n’éprouve aucune sympathie pour lui. Il ouvre la porte tout en lançant :
« Venez, partons d’ici avant que ce dragon ne nous face tomber toute la ville sur le crâne. »
Nous nous engouffrons plus profondément encore sous la terre, descendant un escalier taillé dans la roche. Un long couloir se dessine devant nous mais Ralof s’arrête en tombant à moitié, et s’écrit :
« Attention ! »
Le sol se met à trembler sous nos pieds et le chemin devant nous s’effondre, accompagné d’un puissant rugissement. Nous serions arrivés quelques secondes seulement plus tôt et s’en était fini de nous. Il va falloir emprunter la petite porte de bois à notre gauche, en espérant ce ne soit pas une voie sans issue. Des voix d’Impériaux sont audibles de l’autre côté de ladite porte, laquelle Ralof s’empresse d’ouvrir. Là non plus, je ne vais pas me battre, préférant rester dans le couloir à attendre qu’ils tuent ces pauvres soldats. Ils pénètrent tous deux dans la pièce et des lames s’entrechoquant entre elles couplé aux cris de douleurs provoqués par les sorts de Naxxar  en sortent. Je regrette de ne pas être partie seule de mon côté pour fuir aux côté d’un véritable soldat. J’espère au moins que ces deux fous ne croiseront pas Hadvar, auquel cas je me battrais aux côtés d’un frère Impérial, quitte à devoir tuer Ralof et mon frère. Une fois qu’ils ont terminés de ce battre, Naxxar viens me chercher. Peut-être qu’il en aura marre que je ne me batte pas, mais il n’avait qu’à pas suivre ce chien de Sombrage ! Nous marchons durant plusieurs minutes à travers de longs couloirs de pierre lorsque nous débouchons sur une nouvelle salle – la salle de torture visiblement – où un Sombrage est en train de combattre le  tortionnaire et son assistant. Le vieillard n’est pas taillé pour combattre, il ne tiendra pas longtemps sous les coups du Sombrage, et puis les deux autres se joignent à la bagarre, qui s’achève bientôt. Dans l’unes des cages, Naxxar remarque quelques pièces et un corps de mage défunt. Ses vêtements commencent à être abimés de par les combats et le chemin mouvementé pour parvenir jusqu’au donjon.
« Des crochets. Il me faut des crochets. »
Il explore toute la pièce et trouve finalement cinq crochets dans un havresac, à côté d’un livre de sorts. Pour ma part, j’ai pu trouver une nouvelle arme plus pratique que cette hachette ridicule. Ralof attend en silence devant un trou dans le mur. Une fois qu’il a ouvert la porte de la cage et qu’il s’est équipé de sa nouvelle armure, nous rejoignons Ralof. Nous nous engouffrons désormais dans ce qui ressemble à une caverne creusée, plutôt impressionnant pour un village. Des fanaux de feu ornent les murs et nous éclaire. Nous approchons d’une grande salle n’où de nouvelles voix parviennent jusqu’à nous, et cette fois il est possible de les entendre puisqu’elles résonnent à travers la caverne.
« Les ordres sont d’attendre l’arrivée du général Tullius.
- Je ne vais pas attendre et me faire tuer par un Dragon ! Il faut nous replier ! »
Il n’a même pas achevé sa phrase que mes deux compagnons se lancent déjà à l’assaut des Impériaux. Je reste à l’écart, ne souhaitant pas être attaquée alors que je ne fais preuve d’aucune agressivité à leur égard. Je ne leur veux pas de mal, moi. Mais visiblement, l’un des soldats Impérial m’approche, épée en main. J’ai beau dire que je ne leur veux aucun mal, il s’approche toujours. Je ne dégaine pas mon épée, me rapprochant dangereusement d’un mur. Naxxar me hurle de me défendre, ils sont tous les deux occupés et ne peuvent venir m’aider. L’Impérial me regarde et voyant que je ne me défends pas, il conclut que je ne suis pas une menace. Il me dit simplement de faire le bon choix et de choisir un camp avant que quelqu’un ne me prenne ma vie sans avoir prit le temps de décider si je suis amie ou ennemie. Je soupire de soulagement lorsqu’il s’éloigne pour aller attaquer Ralof. A peine cinq minutes plus tard, ils ont tués tous les Impériaux. Naxxar me toise du regard et je lui rends ce regard coléreux. Je laisse un espace entre eux et moi, qu’ils ne s’occupent plus de moi tant que nous serons encore dans ce souterrain plus caverneux que sous sol d’un village. Nous quittons ensuite cette grande salle et atterrissons dans une véritable grotte. Le hurlement du dragon fait de nouveau trembler la terre et le plafond de roche commence à s’effriter au dessus de nos têtes. Derrière nous, le petit pont de bois emprunté se retrouve ensevelis sous des gravas.
« On ne peut plus revenir par là désormais. Nous devons continuer, les autres trouveront une autre issue. »
Nous avançons et terminons les pieds dans l’eau. Bien, les ruisseaux qui coulent dans une direction indiquent généralement que nous allons dans le bon sens, non ? Ralof se stoppe soudainement, accroupis.
« Un instant ! Il y a un ours devant nous. Vous le voyez ? Je préfère l’éviter pour le moment. Nous pourrions peut-être passer discrètement. Allez-y tout doucement et attention où vous mettez les pieds. »
Sans blague, un ours se trouve devant nous, comme si nous allions aller lui faire un câlin. Non mais, il nous prend pour des demeurer celui-là ou quoi ? Nous avançons progressivement sans réveiller l’ours. Ce n’était pas très compliquer, en même temps : il était endormi. Au moins, nous n’avons pas à combattre inutilement un ours, ce qui n’arrangerait rien. Quelques minutes plus tard, après être descendu encore plus profondément sous terre, un courant d’air frais me caresse le visage. Ralof s’écris tout en trottinant :
« Je crois que c’est la sortie ! Je savais qu’on allait s’en sortir ! »
En effet, quelques instants plus tard une faille de lumière apparait dans notre champ de vision. Nous nous empressons de quitter cette grotte avant d’être enseveli vif à l’intérieur. Seulement à peine sortit, Ralof nous arrête.
« Attendez ! »
Ce trouillard va se cacher  derrière un petit rocher, accroupis. Les grondements du dragon reprennent, il passe  dans les airs au dessus de nous. Il a probablement rasé Helgen et se dirige maintenant vers une autre ville à rayer de la carte...
« Il s’en va, on dirait que c’est pour de bon cette fois. Impossible de savoir si d’autres s’en sont sortit en  vie, mais ça va bientôt grouiller d’Impériaux ici. On ferait mieux de déguerpir. Ma sœur Gerdur tiens la scierie de Rivebois plus loin sur la route. Je suis sûr qu’elle accepterait de vous aider. »
Naxxar m’observe un instant, puis marche en silence aux côtés de Ralof. Bien, si cet idiot souhaite que nous rejoignions Rivebois en compagnie de ce Sombrage, qu’il en soit ainsi.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 20, 2018 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Le cœur d'un enfant de Dragon. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant