chapitre 11

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Voix :... Sourde et conne aussi.
Moi : fuck off.

Je me leve sans me retourner et prends le livre avec moi, je vais aller lire dans ma chambre.

Moi : waar, les gens. C'est pas possible comment on ne peux plus etre tranquille chez soit.

Non j'ai pas murmuré, oui j'ai parlé a voix haute. Il a un probleme, il degage.

Voix : non, mais toi alors t'a besoin d'etre dressé.

Je ne reponds je suis deja dans le couloir. Je continue comme si il n'existais pas. En tout cas dans mon monde c'est le cas. Je rentre dans la chambre où khelti Aliyah m'avait d'abord mené. Je m'installe sur lit et continue ma lecture.
Quelque minutes plutard c'est tata Aliyah qui entre. Elle a l'air furrax.

K. A. : Y'a Rakim au salon qui t'attends. Que ce soit la derniere fois qu'un visiteur arrive et tu ne le recois pas. Non mais c'est pas possible, c'est quelle education ca ??  C'est comme ca que tu vas faire chez ton mari et avec lui ?  quand tu ne seras pas contente tu ne vas pas recevoir ses invités ou ses visiteurs ?? Aljamal !!!

J'ai oublié de vous le dire. C'est mon nouveau prenom : Aljamal Malak. Elle a dis que jusqu'a mon marriage, c'est son nom que je vais porté, qui est Ben Khalif.
Donc mon nouveau nom c'est Aljamal Malak Ben Khalif.

Moi : non, maman. Je m'escuse.
K. A. : bien tu le lui diras.
Moi : hum hum (non de la tete)
Bah, je suis desole mais je ne peux pas le lui dire. Il a pas été des plus poli non plus.
K. A. : les occidentaux m'ont gatés l'enfant, tu as vu ou un homme s'escuser aupres d'une femme, ou meme gerer ses setiments ??
Moi : chez nous, dans ma communauté c'etait chose courante.

Khelti Aliyah secoue la tete en sortant de la chambre, je la suis.

On va au salon,
Elle : vas y sert le jus et les biscuits
Moi : je prends ca ou ??
Elle : a la cuisine.
Moi : ok.
Elle : comment ca va mon fils ?? ...
Elle continue en arabe. Moi j'ai trouvé le jus et les biscuits au frigo, le plateau je savait deja vu que meme pour manger tout a l'heure on s'en est servit.
Je mets sur un gueridon que je pose devant lui et essaie de me faufiler hors du salon.

K. A. : Aljamal malak, vas mettre une paire de babouche tu viens.
Moi : j'en ai pas.
Elle : dans la chambre dans laquelle tu dors.
Moi : ok.

Quand je reviens j'ai pris la sandale la plus legere et aussi usée. Ce ne sont pas les miennes donc mieux je ne prends pas un truc et apres on vient me raconté ma vie dessus.

Je rentre au salon, khelti se leve embrasse Rakim sur le front.
Elle : je l'attends au plus tard 18h.
Moi : je bouge pas.
Elle : pourquoi ??
Moi : je ne le connais pas, en plus si un truc comme tout a l'heure se reproduit il va venir te dire et apres tu vas me gronder.
Lui : tu me traite de balance ??
Moi : non, de Vierge. En plus il m'emmene ou ?? T'as pas peur que je profite pour fuir et me perdre dans le desert ??
Elle : si tu n'as pas peur de te perdre dans le desert pourquoi j'aurais peur ??
Moi : ...
Elle : Karim, l'a envoyé pour aller faire les courses, ce dont tu as besoin.
Moi : pourquoi, il est pas venu lui meme ??
Elle : il est occupé.
Moi : meme la nuit de noce, il a interet a etre occuper et toutes les nuits avenir. Et je suis sensé acheter quoi ??
Elle : tous sauf les mini, pas de truc qui montre ton ventre, tes cuisses ou meme tes genoux, pas de vetements sans manche ou meme démembre...
Moi : c'est pas mieux si tu venais aussi une fois ?
Elle : Rakim, amene la et du courage.
S'addressant a moi : comporte toi.
Moi (en soulevant les epaules) : ok.

Dans la voiture.

D'abord je m'assois derriere, c'est pas mon mari, c'est pas mon ami, j'ai pas a m'assoeir a coté de lui.
Ensuite je m'endors ou plutot essaie.
Oui, mauvaise habitude des enfants de bosses. Generalement on avait un chauffeur et generalement je dormais toujours durant le trajet.

ah oui, Rakim il est noir, genre bien comme moi, un peu plus grand de taille que moi genre 1,80m, mince sans etre chetif. Garde les cheveux. Je ne comprends pas les enfants d'aujourd'hui ou c'est a qui qu'il veut ressembler lui seul sait , la chose est que cette coupe ne le va pas. Pas que je le lui dirais aussi. Il est en jean avec un polo blanc et des sandales. Ces gouts vestimentaires semblent ne pas etre mauvais.

Rakim : eh, ne dort pas dans ma voiture, meuf.
Moi : ...
Il mets de la musique. Sans avoir d'excellents gouts , ses gouts ne sont pas mauvais. Je reconnais quelque notes d'un rape populaire a l'epoque Damso ou Niska, je ne sais pas. Puis plutard il y'a la fouine : papa, et ainsi de suite ceux que je reconnaissais je chantais. Non j'ai pas une belle voix du moins quand je chante (mon grand frere me dit que c'est a cause de la paresse que si je faisais un peu d'effort je chanterais bien)  et de toute les facons quand je chante ,je chante toujours avec la plus petite note donc la plus aigu, sauf pour les raps parce que je perds vite mon souffle dans ces cas.
Bref. Je disais que je ne chante pas bien, plus genre une souris qui se prends pour Alicia Keys ou alors une voix de dessin animé.

Lui : mes oreilles, putain j'ai mal oreilles. Le boss est mort, il va mourir les tympans percé.

Il a passé son temps a lancé des phrases stupides comme ca durant tout le trajet.

Quand on arrive, il me mene a l'interieur je suis. Il me montre je regarde, on se dirige vers le departement vetements

Moi : il t'a donné combien ??
Lui : suffisament
Moi : c'est combien ??  Faut que je conaisse le budget pour pouvoir programmé les depenses.
Lui : prends ce que tu veux, me casse pas couilles.
Moi : d'accord.

Je sort du departement vetement,  me dirige vers la librairie. Rakim me suit en parlant dans sa gorge.
La bas je me prends quelque bouquin de l'utile au plaisir. Puis je vais au store electro menager a la recherche d'une radio avec lecteur CD puis je suis les rayons et prends les choses que je trouve necessaires (lait de toilette, savon, serviettes, serviettes hygieniques, etc). Apres je suis aller prendre des Cds pour ma radio. J'aime bien tricoter, coudre, et faire des bijous de perles dont je suis aller chercher mon material mais j'ai pas pris de machine a coudre en fait je prends juste le stricte minimum. Je ne sais pas encore comment sera ma relation avec les autres , j'ai pas envie qu'elles detruisent mes trucs pour me faire mal. Puis je suis allé chercher les habits, souvetements et chaussures. J'ai pris deux paires pour remplacer celles que j'ai emprunté a ma co-chambré sans son accord. J'espere sincerement qu'on pourra s'entendre.
je prends aussi quelque draps, nappe, et autres accesoires pour la maison pour Khelti Aliyah, j'espere qu'elle ne le verra pas d'un mauvais oeuil.

Lui : waar t'as cru tu devais devalisait seulement le store ou quoi ??

Je ne sais pas pourquoi il parle y'a trop peu d'articles que j'ai pris plus de deux. Sauf mon necessaire biensur.

Bref quand je finis, je lui fais signe et le suis vers les caisse. J'aide le caissier a rangé mes courses parce que chaque choses doit etre a sa place. Les habits et sous vetements ensemble, mon materiel ensemble, les chaussures de ma co-chambré de leur cotes , les miens de leur cotes aussi et puis les choses de maman de leur cotés. Le caissier, un gentil jeune homme du prenom d'Adam c'est montré courtois et poli mais chacun de ces sourires ont ete interpretes par Rakim comme une tentative de drague ce qui a mener a beaucoup de bavardages.

Moi : vous vous soignez comment ici ??
Lui (avec un regard blasé) : bah des medicaments.
Moi (en lui tendant les paquets) : c'est sur. Naturelle ou comprimés ??
Lui : comprimes biensur. stupide la meuf.
Moi : continue et tu vas recevoir mon poing ta gueule.
Lui : ...
Moi : c'est mieux. Sinon bouge ton cul stp, j'aimerais qu'on aille chez un anticaire
Lui : quoi ???
Moi : bah oui, tu vois les gens qui vendent les plantes la.
Lui : j'en connais  pas.
Moi : tape sur ton GPS. Bref, laisse tomber je vais demander a maman.

je monte dans la voiture, derriere comme a l'aller mais cette fois ci je ne ferme pas les yeux je regarde. Le trajet pour venir n'etait pas tres long donc je suis etonné du comment ca se fait que l'on passé du desert a la ville.  Je vous jure c'est une ville ici, avec tous batiments, du goudron,  bref une ville et pas nos trucs du Cameroun la, du moins Douala.

Veuve A Un Très Jeune AgeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant