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Zendaya Coleman en média ! Voilà comment je m'imagine le personnage de Laureen. Avouez, la fille elle est grave belle !

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Ah se lever de bonheur le matin, très peu pour moi. Surtout pour se rendre à un endroit pareil. Mouf ! C'est d'un pas las et d'une mine déconfite que je me lève de mon lit sans réel engouement. Alors qu'à minuit je peinais à joindre le sommeil, maintenant tout ce que je voudrais c'est faire un bon dodo. Mais je ne tiens absolument pas à me faire remarquer avec un retard à peine cette foutue rentrée entamée. Après, ça reste à voir.

Avec nonchalance, je m'assieds devant mon miroir et m'arme de mon peigne afin de démêler mes cheveux qui ressemblent maintenant plus à une crinière. Je lève les yeux finalement devant moi et le reflet qui me fait face accentue sur mon humeur maussade.

- Roh non, c'est pas vrai ! Je fais en examinant les poches qui se sont entassées sous mes yeux. Je souffle profondément tout en espérant que le fond de teint m'aidera à tout camoufler. D'habitude je ne me maquille pas pour aller à l'école. Je ne me maquille pas tout court, sauf en cas d'urgence extrême et là s'en est une. Je me fais un chignon bordélique rapide. Je me dépêche d'aller prendre une douche et ceci fait, je m'habille après une longue recherche effectuée dans ma garde robe : D'une jupe patineuse grise qui m'arrive mi-cuisse et d'un pull rose bonbon à motif Hello Quitty, qui laisse découvrir une épaule. Je me chausse d'une paire de bottines noires à noeud et oeillets, trouvée chez Modress. Et j'entreprends finalement, l'opération sauvetage. J'y vais tout de même mollo en appliquant le maquillage. J'y rajoute un trait d'eye liner, un peu de mascara et un peu de rouge à lèvres nude. Et le tour est joué. À peine que si on remarque que je n'ai dormi que cinq heures.

Je dévale les escaliers tout en sentant cet énorme vide qui a toujours été présent dans la maison - même quand mes deux chers étaient présents. Avoir une sœur ou un frère, aurait été cool mais tant pis ou tant mieux. Qui sait que si ça n'aurait été bien pire. Sans surprise je retrouve ma mère attablée à la table entrain de prendre son petit déjeuner, son smartphone scotché à la main. Elle est déjà impeccablement habillée d'un tailleur noir fait sur mesure. Un chignon étire sévèrement ses traits encore jeunes. Mesdames et messieurs, je vous présente Maitre Martha Reynolds de chez Landon&Reynolds. Une boîte assez connue sur le marché du droit à Manhattan. Non, je ne suis pas pauvre mais pas riche non plus. Mais ma famille - pour ne pas dire, moi - jouis d'une situation économique assez comment dirait on ? Assez équitable. Ma mère étant avocate, et mon père - oh je ne l'ai pas présenté, Monsieur Fred Reynolds ; grand pharmacien jamais présent pour sa famille travaillant dans sa propre entreprise pharmaceutique, le
Forest Laboratories.

Je la dépasse en allant me prendre un verre de jus de fruit dans le frigo.

- Et mon bonjour jeune fille ? Gronde la voix stridente derrière moi.

- Bonjour très chère adorable mère, je fais niaise en m'asseyant en face d'elle. Autant le faire tout de suite car sinon elle risque de me coller aux basques toute la semaine pour juste un ridicule bonjour non dit. Je chope une pomme dans le panier de fruits et la croque à pleines dents.

- Je sais qu'on est pas en bon terme depuis quelque temps, mais pourrait-on juste agir en personnes civilisées ? S'offusque ma mère.

- Très bien, message reçu ! Je lui fais un salut de caporal.

- Et pourrais tu t'adresser à moi autrement ?

- Hum ?

- Cesse de m'adresser comme tu le fais, avec ta voix niaise. C'est limite du ridicule là !

Stupid GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant