Comment je me suis fait enrôler dans une secte de sociopathes grâce aux cookies

Giga crossover interstellaire I

× Spoilers pour des oeuvres des membres de l'ASU

× Idée de CestUneHistoire

× Si pas la réf demandez en comm

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Il était une fois une Roussette. Je vous épargne le blabla comme quoi ladite Roussette était adorable, etc, parce que a) vous le savez tous déjà et b) je l'ai déjà expliqué dans "le commencement", le premier chapitre de mon best-seller que vous êtes en train de lire maintenant.

Roussette avait un pitoyable sens de l'orientation. La preuve, elle se perdait constamment sur YouTube, Wattpad ou Google. Et une fois, elle se perdit à un tel point qu'elle arriva... Au paradis des personnages morts.

Par contre, Dieu avait l'air un peu laxiste au vu de certaines personnes présentes dans un prétendu "endroit pour les non-pécheurs" ou on ne sait quel idée.
Non, sérieusement, qui s'était dit que laisser entrer une espèce de coiffeur fou furieux nommé Tom était une bonne idée ?

Bref, Roussette déambulait tranquillement dans les chemins pavés de bonnes intentions.
Elle découvrit de drôles de spécimens au cours de sa balade.
Pour faire simple, le paradis se divisait en plusieurs parties en fonction de la précarité de ses locataires.

Pour ne pas mettre un psychopathe armé d'un taser avec un bisounours réincarné en humain par exemple.

Roussette fit donc tout d'abord connaissance avec les << bisounours >>, les héros trop purs pour leur monde qui avaient péri dans d'atroces souffrances, leurs petits traits mignons défigurés par la douleur.

Leur territoire était vraiment à vomir, avec des fleurs partout, une herbe vert radioactif, des chemins bordés d'hortensias. On sentait qu'ils n'étaient pas loin de rajouter de la pluie en forme de coeurs.

Roussette, armée de sa perspicacité légendaire, ne tarda pas à remarquer quelques boîtes posées dans un coin de pelouse.

Intriguée, parce que c'est bien connu la Roussette est une espèce curieuse, elle s'approcha desdites boîtes. C'étaient des emballages en carton tout simples, très ordinaires à une exception près : ils parlaient.

(Je vous rassure, la Roussette n'avait pris aucune substance illicite. De plus l'herbe des bisounours est interdite à la consommation.)

Une espèce de sosie de la princesse Leia, le côté vieux en moins mais les macarons encore plus volumineux s'approcha de la Roussette.

- Bonjour ! fit Leia bis.

- Salut. Comment vas-tu ? Qu'est-ce que c'est que ces boîtes ? demanda la Roussette.

- Je me sens tellement triste... Depuis que j'ai été violemment sacrifiée sur l'autel du sadisme par une auteure complètement tarée, rien n'est plus pareil. Chaque jour, je me réveille dans un corps qui a subi les pires tortures. Je me suis fait malmener, trahir, et par-dessus tout tuer. Ce qui devait être une délivrance, la mort, ne m'a en fait apporté qu'une source d'inquiétudes encore plus importante. Bien sûr, j'ai mes amis mais...

- Je n'ai pas demandé un discours sur ta dépression, répliqua fort aimablement Roussette, j'ai demandé à quoi servaient les boîtes.

- Ce sont les boîtes hantées, fit la fille. On raconte qu'elles sont habitées par un esprit torturé.

Roussette s'approcha d'une boîte et lu l'étiquette.

- Sjelzpapanao... Ça ne veut rien dire.

- Regarde en dessous, conseilla Leia bis qui s'appelait en fait Agathe.

- Ikea ? lut Roussette.

Elle hocha gravement la tête.

- La légende raconte qu'une personne vit à l'intérieur. Mais pour être honnête, on ne sait pas trop si c'est une ou deux. Il est si bizarre...

- Non ! Je suis normal ! fit une voix beaucoup trop aiguë pour être normale qui sortait de la boîte.

On aurait dit une souris sous antidépresseurs.

- Hum, fit Agathe/Leia. Et comment vous vous appelez ?

- Caleb ! fit la voix de souris.

Il y eut un léger silence, puis l'on sentit nettement l'être dans la boîte respirer profondément et ajouter d'une voix terriblement grave :

- Daaaaaark Caaaleeeb.

- Je crois qu'il est schizophrène sur les bords, commenta Agathe. Mais à part ça, il est pas méchant.

- Je vois. Et, euh, pourquoi Ikea ? demanda la Roussette.

- Un vieux traumatisme, sûrement. Il refuse d'en parler...

Agathe jeta un coup d'oeil derrière elle pour s'assurer que personne n'écoutait.

Il n'y avait pas grand monde, juste une fille qui essayait d'attraper des papillons.

- Je dois te mettre en garde, Roussette, murmura Agathe/Leia. Je ne peux pas vraiment t'en dire plus, mais quand tu continueras d'avancer dans le paradis, tu vas tomber sur des personnes très, comment dire, perchées. Fais attention à toi. Et surtout fais attention à un certain Raphifou...

À SUIVRE
je me suis pas trop trop relue à part pour deux trois trucs, ça se voit je crois mais quelque part relire ce truc me donnerait envie de me cogner la tête contre un mur

des avis/suggestions/corrections/autre truc en ion ?