Étoiles

Ruban, Coton, Tissu

J'ai plein de choses à dire à la fin. S'il vous plaît lisez jusqu'au bout ! Je vous embête pas plus, bonne lecture !

Il était seul dans la salle de danse, assit par terre près de son sac. Il était 20 heures. Il avait les clefs du studios, il pouvait bien se permettre de rester à pas d'heure. Et puis, faire croire que c'était simplement pour réviser les chorégraphies était bien trop simple.
Alois enleva ses demi-pointes et découvrit ses pieds. Il soupira en voyant toutes les brûlures et les ampoules. Il attrapa sa boîte de pansements et soigna ses nombreuse blessures. Puis, une fois finit, il sortit un grand sac de coton de sac. Il en arracha un grand morceau et l'enroula soigneusement autour de ses orteils. Il en avait marre des ses vieux embout en silicone, puis tout le monde lui disait que les sensations était bien plus agréable avec du coton. Bien que la douleur soit aussi plus présente. Mais qu'importe. Alois attrapa finalement ses pointes et les enfila. Il noua avec attention les rubans autour de ses chevilles, attrapa son pull et se mit debout.
Il s'avança vers la barre. Marcher à pieds plats en pointes est une expérience. Alois redécouvrait ses sensations. Il posa ses mains sur la barre puis doucement, il monta sur sa plateforme. Il serra les dents. La douleur prenait ses orteils. Il redescendit et souffla. Il allait devoir y aller doucement, histoire d'essayer de s'habituer un peu.
Les exercices commencèrent. Des relevés simple, des pliés, des dégagés, des pas de bourrés, des échappés, des piqués, des menés, … Ses pieds se réchauffèrent. La douleur diminuait petit à petit. Du moins il s'y habitait et n'y faisait plus attention.
Le ressenti était si nouveau, si bizarre. Il sentait sa pointe autour de ses orteils bien mieux qu'avec la silicone. Il sentait quand il montait sur sa plateforme. Les sensations était si différente. Bien plus agréable. Alois pensa qu'il allait définitivement abandonné ses vieux embout en silicone. Quoi que les garder restait une bonne idée. Ne sait on jamais, la douleur est bien moins forte avec eux.
Alois détacha ses mains de la barre et se plaça au milieux de la salle. Il reprit de simple exercices. Il fallait retrouver son équilibre. Il se prit à penser quil avait eu une bonne idée de tenter le coton avec ses vieilles pointes. Il allait bientôt devoir en changer et dieu sait que danser avec de nouvelles pointes est une torture. Autant s'habituer à une nouvelle douleur avec d'ancienne. Il faut souffrir pour danser…
Alois décida finalement de tenter la chorégraphie qu'il devait présenter à la fin du mois sur pointes. Un adage. Quel plaisir à danser. Pourtant l'un des types de danse les plus dure à exécuter en classique. Tout en lenteur, douceur, précision et équilibre. Il lança la musique et s'exécuta.

La porte du studio s'ouvrit doucement et Rafael entra sans bruit. Il regarda son ami les yeux remplit de douceur. Alois était au milieux de la salle en train de danser. Ses mouvements étaient si beau, si gracieux. Il donnait presque l'impression de voler, de ne plus toucher le parquet. Rafael ressentait tout l'amour d'Alois pour la danse à travers ses mouvements. Il était si beau à regarder. Rafael attrapa son appareil photo et captura ce qu'il put.
La musique s'arrêta. Alois ne bougea plus. La danse se finit. Rafael sourit et applaudit, faisant rire son ami. Alois s'approcha de lui et l'embrassa sur la joue avant de retirer son pull et d'attraper sa bouteille d'eau.

“ Tu as réussit à prendre tes photos comme tu voulais ?
- Franchement elle devrait être super belle. Ton pull volait autour de toi. Les mouvements du tissu devrait rendre super bien !
- J'ai hâte de voir ça ! Tes photos sont toujours magnifique de toute façon. ”

Rafael rit et remercia son ami. Alois s'assit par terre et dénoua les rubans de ses chevilles. Puis lentement, il retira ses précieux chaussons. Rafael fronça les sourcils. Le coton était taché de rouge. Alois le retira doucement. Son orteils saignait légèrement. Il attrapa sa trousse de toilette et sortit de quoi désinfecter. Puis il posa un pansement sur la brûlure ouverte et remit ses chaussettes.

“ Tu devrais faire attention Alois. Tu as toujours les pieds remplit de blessures.
- C'est le risque du métier tu sais. Il faut souffrir pour danser…
- Mais quand même...
- Tu sais Rafael, les danseurs sont bizarre. Plus on a mal, plus on est content. La douleur signifie le travail pour nous. Alors même si on souffre, on sourit. Parce que c'est signé de progrès. ”

Alois referma son sac, enfila son manteau et doucement, embrassa Rafael.

Je sais. Je sais. J'avais dit toutes les semaines. Désolée...
Sinon je suis contente d'être de retour partir vous !
J'ai mit pas mal de truc technique dans ce texte donc si vous voulez comprendre, hésiter pas à me demander ou à chercher sur google. Mais je renseigne mieux quand même !
Si j'ai pas posté avant c'est juste que la je travaille sur deux ou trois autres projet (voir plus). Dont un qui devrai arriver en décembre ou janvier si tout ce passe bien.
Sinon, dernière chose, je vais changer le titre, la couverture et la description de ce livre. En fait tout les textes seront sur ses deux adorables personnages que sont Alois et Rafael.
D'ailleurs ça vous dirait de leur poser des questions et qu'ils y répondent ? Ça se trouve vous en avez vraies.t rien à faire ce que je comprendrais très bien d'ailleurs x)
Bref.
J'espère que ça vous à plus !
A très bientôt !