Une après-midi, pendant les vacances, la mère de Mellan reçu un appel des parents d'Alaia. Mellan vit la tête de sa mère se décomposer, et il commença à s'inquiéter. Sa mère raccrocha et prit son fils dans ses bras. Il ne comprit pas pourquoi sa mère était si triste, puis sa mère décida de lui dire ce qu'il c'était passé. La veille, Alaia avait fait une rupture d'anévrisme. Elle était tombée, d'un coup, et ne s'était jamais réveillée. Ses parents avaient immédiatement appelé une ambulance, mais il était déjà trop tard. Mellan s'effondra, en larmes, dans les bras de sa mère.
Mellan ne mangeait presque plus, passait ses journées seul dans sa chambre, et ne parlait plus avec personne. Il n'écrivait même plus, alors que c'était sa passion. Il ne vivait plus, ce n'était plus que l'ombre de lui-même. Son meilleur ami, Izar, n'arrêtait pas de l'appeler pour le réconforter, mais il ne parlait même plus à ses parents. Il passa toutes ses vacances ainsi, seul et profondément triste. Mellan n'allait même plus en cours à la rentrée tellement il été dévasté. Alaia était une des personnes qui lui était la plus chère, et il venait de la perdre. Mellan se morfondait tous les jours, toutes les nuits. Il ne dormait plus que trois heures par nuit, il voulait dormir car il était fatigué, mais à chaque fois, au moment d'aller se coucher, il repensait à sa petite-amie, perdue à jamais. Il cherchait le sommeil, mais les souvenirs d'Alaia lui emportait le sommeil au loin.
Cela faisait maintenant un mois que Mellan était comme ça, et ses parents ne le supportaient plus. Il était auparavant si plein de vie, si souriant, mais c'était avant ce qu'il arriva à Alaia. Ses parents tentèrent plusieurs choses pour que leur fils se sente mieux comme de parler à un psy, à une personne de sa famille ou à un de ses amis, mais rien n'y fit: il ne voulait parler à personne. Les parents d'Alaia demandèrent à Mellan de faire un discours pour l'enterrement de leur fille, ce qu'il accepta malgré toute sa peine, car il ne voulait pas affronter la réalité. Il consacra donc tout son temps libre au discours pour Alaia. Il savait que ce n'était pas vraiment pour elle, mais il se disait que, de là-haut, elle entendrait son discours, et il y croyait. Il recommença à sortir de sa chambre, à dormir, à manger, pour avoir des force pour trouver de bonnes idées pour son discours. Il ne pensa qu'à çà. Il voulait que ce texte soit le meilleur qu'il n'ait jamais écrit, en mémoire d'Alaia. Une semaine plus tard, il le montra à ses parents, à son professeur de français aussi car il avait recommencé à aller au lycée, pour s'assurer que son texte soit parfait.
Le jour de l'enterrement arriva, Mellan était stressé, mais il essayait de ne pas le montrer, il voulait rester courageux et ne pas pleurer, mais il savait pertinemment que le discours très émotionnel qu'il avait écrit allait lui faire verser des larmes au moment de le réciter. Il alla s'asseoir près de ses parents après avoir présenter ses condoléances aux parents d'Alaia. Même Altaïr était venu, et sa présence rassurait beaucoup son petit frère, cela lui apportait une forme de soutien moral.
Le moment du discours arriva, Mellan s'avança jusqu'au pupitre et commença son discours:
«- Alaia,
Tu es partie depuis quelques jours mais tu nous manques déjà.
Pas un jour ne passe sans que nous pensions à toi.
Grâce à toi, le monde était joyeux.
Maintenant, sans toi, le monde est monotone.
Nous nous rappellerons de toi pour ta gaieté,
Mais aussi pour ta gentillesse, ton humour, ton intelligence...
Tu avais tellement de qualités que je ne pourrais toutes les connaître.
Tout comme moi, tu aimais l'astronomie.
Maintenant, tu as ta place parmi les étoiles.»
Dès que Mellan eu finit son discours, il entendit des applaudissements, mais il avait les larmes aux yeux. Il s'était retenu de pleurer devant tout ce monde qui était venu pour Alaia.
Le soir, après l'enterrement, il alla aux Jardins de la Fontaine, là où Alaia et lui se donnaient rendez-vous tous les vendredis après les cours. Il s'assit sur le banc où ils étaient d'habitude, et se rappela tous les bons moments qu'il avait passé ici avec Alaia. Il était pensif après cette journée chargée d'émotions. Il rentra ensuite chez lui, mélancolique. Il s'installa dans son jardin à la nuit tombée, et contempla le ciel. Cette nuit, le ciel était très dégagé et les étoiles très brillantes. Mellan les contempla, silencieux. Altaïr le rejoignit, et tenta de le réconforter. Ils parlèrent de tout et de rien, sans détourner le regard du vaste ciel. Il y eu un moment de silence, puis, avant de partir se coucher, Mellan déclara:
«- Au moins, elle aura la tête dans les étoiles pour l'éternité.»
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La Tête dans les étoiles
Roman pour AdolescentsMellan Declan, un lycéen, à une passion qui est d'écrire des poèmes. Il ne passe "pas un jour sans une ligne" comme disait Emile Zola. Un jour, son professeur de français, M. Rossignol, lui conseille de participer à un concours d'écriture qui est or...