Nocturnes

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L'oiseau insomniaque qui crit en solitaire,
Le souffle du vent qui serpente dans les rues,
Les pâles soleils grésillant en continu,
Ma respiration discrète, douce et prospère.

L'audience retient son souffle, comme endormie,
Elle se laisse mener par l'harmonie du soir
Qui puise sa paix du monde devenu noir
Et du voile silencieux qui s'est établi.

Parfois résonnent au loin les notes nocturnes.
Frissonnantes et ténébreuses, vous me dites ?
Une subtilité qui vous est inédite,
Plus profonde et pure que les mélodies diurnes.

C'est avec leur lueur à peine perceptible,
Que les milliers de diamants veillent sur moi.
Sans jugement ni paroles, en plein émoi,
Je leur confesse tout ce qui m'est indicible.

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