Stupid Boy! [old magcon]

The fake love story.

Los Angeles.

Californie.

17h00

Ellipse de plusieurs heures.

Nous venons de débarquer à L.A. J'ai la tête complètement en compote. Pendant le voyage j'ai dû m'asseoir à côté de Nash et je peux vous dire que j'ai trouvé le temps long, très très long.

Je discutai tranquillement avec Maho devant les portes d'embarquement lorsque Nash s'incrusta.

Moi : Carrément obligés, on a même pas notre mot à dire. Je suis française, je vis dans le pays des droits de l'homme. Et je déteste les dictatures. Je te jure Maho ça m'énerve.

Nash : Ici on est dans un pays fédéral, on est pas dans ta France éclaté donc ferme ta gueule.

Moi : Ferme ta gueule, d'où tu me dis ferme ta gueule ?

Nash : Toi d'où toi tu me dis ferme ta gueule ? Et Maho est au courant ?

Moi : Oui elle est au courant.

Nash : Pourquoi tu lui as dit ?! Bart avait dit de pas en parler.

Moi : Mais ta gueule roh.

Nash : T'es vraiment incroyable toi, une grosse salope sans cerveau.

J'étais prête à lui en mettre une lorsque Cameron déboula lui aussi à son tour.

Cameron : Alors ce faux couple ? C'est pas dur ?

Je regardai Nash, je relevai un sourcil et il baissa les yeux.
Le mec me reproche d'en parler à Mahogany mais lui en parle sans pression à Cameron.

Maho : Stop ! Arrêtez, vous êtes en couple.

Maho et Cameron rient.

Ellipse de plusieurs minutes.

Nous sommes enfin arrivés à l'hôtel.

L'hôtel est super, je veux dire, il est beaucoup mieux que celui de San Francisco. La distribution des chambres n'a pas changé et ça c'est cool, de toutes façon j'aurai pas voulu être avec Nash.

Bart : Bon, les deux filles ensembles.

Je dis ironiquement.

Moi : Ah bon, je ne dors pas avec Nash ? Les paparazzis existent la nuit.

Bart : J'adore ton humour à la française.

Moi : Ça a son charme.

Nash : Laissez la, elle a fait l'école du rire mais c'était fermé.

Je fis un facepalm avant d'entrer dans la chambre avec Maho.

[...]

Je vidai ma valise sur mon lit lorsque la porte frappa. J'allai l'ouvrir lorsque Taylor entra.

Taylor : T'es avec Nash non ?

Moi : Arrêtez de dire ça.

Taylor : Tu vas avec lui te cacher sur le toit, arrêtez de le niais et Mahogany nous a dit qu'elle vous avait surpris dans la chambre tous les deux, seuls.

Moi : Et alors ça prouve rien. Et je ne vois pas en quoi ça te regarde.

Taylor : Parle mieux toi, et oublie pas que t'es ici grâce à moi donc change de ton quand tu me parle, ma parole t'es dingue.

Moi : Je suis désolée Papa. Aller Caniff vas voir Madipute et laisse moi tranquille.

Je lui fermai la porte sur les doigts et continuai de vider ma valise.

[...]

Lundi 18 juillet.

9h45

Je sors tout juste de la douche.

Nash : Marina il faut qu'on bouge de l'hôtel ensemble.

Pourquoi il est là lui ?

Moi : On est obligés ?

Nash : Oui c'est Bart qui me l'a dit.

Moi : Je ne veux pas. Tu lui dis d'aller ce faire fouttre, et que c'est déjà beaucoup ce que j'ai fait jusqu'à présent. Et que si il est pas content, il va se faire voir.

Nash : Écoute, moi non plus je ne t'aime pas. Mais il faut faire des efforts et je n'ai pas envie de me faire engueuler par ta faute, donc tu vas gentillement lever ton cul et venir avec moi te promener.

Moi : Ah ouais ? Sinon quoi ?

Nash : Tu viens et tu te tais.

Ellipse de plusieurs minutes.

Je suis en dehors de l'hôtel avec l'autre bouffon aka Nash, j'm'ennuie.

Moi : On va aller à pied jusqu'au centre commercial ?

Nash : On prendra le bus vers la dixième avenue.

Je dis sur un ton ironique.

Moi : Oh, alors on va à pied jusque la station.

Nash : Oui votre grâce, et ça va te faire du bien, j'ai pu remarqué que tu avais de la cellulite.

[...]

Arrivée vers la station, je heurtai un passant.

Moi : Oh je suis navrée, je vous avais pris pour.

Il se trouve que c'était Nash.

Moi : Oh c'est toi, peu importe alors.

Nash : T'es trop distinguée comme fille.

Moi : Ta gueule.

Nash : Toi même.

Moi : Clochard.

Nash : Poubelière !

Moi : On dit éboueuse casos.