Après ses heures de gloires, le soleil aime se retrouver dans sa sphère céleste, ainsi chaque nuit se déroule le ballet majestueux des étoiles. Elles demeurent tel des trous à peines perceptibles dans un draps noir laissant le feu de mille lumières les éclairer, constituant ainsi la plus belle faiblesse qu'un tissu ait pu souhaiter. Ces étoiles seraient semblables à ce que l'ont retrouve dans l'iris émerveillé d'un enfant abordant avec simplicité la beauté du monde qu'il gribouille sur son cahier. Naïves, belles et innocentes, ses étoiles, dans une grâce comparable à un orchestre de mille cygnes, défilent entre planètes et astéroïdes. Ces astres insouciants sont les artifices de nos nuits. Il y plusieurs de ses merveilles qui aiment aborder l'éternité dans un vol partagé. L'une d'elle, naïve, rêveuse et brillante, voulait la lune comme amant. Son dévouement et ses sentiments fut tel que l'attention qu'elle portait à la lune venait faire de l'ombre au dieu des astres même, le soleil. Cette passion dévorante laissant la lune indifférente, elle l'a partageait avec un petit astéroïde qui suivait à l'occasion son orbite. Il dû entendre des milliers d'histoires ventant les mérites de ce prince de la nuit qu'elle ne connaissait pas, mais l'écoutait avec attention car lui même n'était pas sans émotions à l'égard de cette lueur de vie astral. Prise de sa passion pour la lune qu'elle veut comme amante, elle partageait chaque soir son trajet avec ce qu'elle ignorait être une étoile mourante.
Nilodo