Ô maîtresse de l'ombre, toi qui m'attends, patientes,
Je ne saurais tarder à rejoindre tes doux bras.
Ô mon amante sombre, j'ai tant de fantômes qui me hantent.
Les spectres du passé s'attachent à chacun de mes pas.Ils me guettent. Le soir venu, j'entends le murmure
D'un chant silencieux porteur de tous les regrets.
Ô ma maîtresse sombre toi qui connait l'obscur,
Racontes leur qu'avec le temps mon cœur s'est briséÔ mon amante Ténébreuse caresses moi de tes doigts,
Et plonges ta mains diaphane au cœur de ma poitrine.
Je sais qu'il existe un remède souverain, offres le moi,
Que je me noie avec délice dans mes larmes cristallines.Je ne voudrais surseoir à ton tendre appel,
Ni déchoir à l'amour infini que tu me porte.
Viens, mon amie, ma Dame à la beauté éternelle,
Recueillir le souffle de mes lèvres mortes.
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Au fil des mots
Poetryseulement un peu de poésie, pas de parution régulière prévu, juste au fil des mots.