6• Dahlia's Café (part 1)

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Enroulée dans ma couette comme un nems, j'attends que mon réveil sonne. Apres avoir passé la nuit à cauchemarder sur l'incident d'Istanbul, à revoir les images de l'explosion en boucle et a imaginer tout les scénarios possible. Je me sens vide, et pourtant, le SMS que j'ai reçu de Tony cette nuit aurait du me remonter le moral, il me disait que Nick leur avait passé un savon monumental a lui et a Alexis mais il ne les a pas viré. Je ne sais pas quoi penser, d'un coté je suis soulagée qu'ils aient gardé leur travaille, mais d'un autre coté je n comprend pas pourquoi Nick ne ma pas pardonner à moi aussi, c'est injuste et cruel de sa part. C'est un homme cruel de toute façon...

Et voila que mon réveil sonne, je me propulse de mon lit et l'envoie planer de l'autre coté de la chambre, et d'après le bruit de métal qui se désintègre, c'était la dernière fois qu'il sonnait. Oups.

*

Ce qu'il y'a de bien quand on a plus de travail, c'est qu'on a du temps libre à en revendre, alors depuis que je me suis levée à 6 h je m'active a faire le ménage dans mon modeste duplexe a la déco minimaliste. Il faut bien trouver un moyen de s'occuper, alors après avoir changé les draps, passer l'aspirateur, lavé les vitres et récurer la cuisine et la salle de bain à fond, je m'écroule sur mon canapé et lâche un long soupire de satisfaction. Une bonne chose de faite ! Mais grande est ma surprise quand je vois sur l'horloge qu'il n'est que 7 h 12, je pensais qu'il était au moins 9 h vu l'ampleur des choses que j'ai faite. La journée n'a même pas commencé que je n'ai déjà plus rien a faire. Je hais ma vie, c'est officiel !

Je laisse couler quelques larmes de désespoir, je deviens faible, cinglée. Je frotte frénétiquement mes yeux et ravale mes sanglots, je déteste pleurer, il n'y a que les faibles qui pleurent et je n'en suis pas une. puis je me pose devant la fenêtre de mon salon, n'ayant rien trouvé de mieux à faire. J'admire les quelques premiers rayons de soleil qui dépassent de l'horizon, un paysage enflammée se dessine au loin. Une belle journée se prépare pour Manhattan mais pas pour moi. Sauf si...

Central Park !

Rien que d'y penser mon cœur s'emballe, je sprint jusqu'à mon dressing enfiler une brassière, un leggings de course et un sweat que je noue autour de ma taille. Je vais faire un footing a Central Park ! Courir est le meilleur moyen de se changer les idées, alors je prend ma gourde, ma montre connectée, mes écouteurs et sors de de cette maison qui m'oppresse avec un sentiment d'euphorie.

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La brise fraîche du matin viens fouetter mon visage a mesure que je cours autour du Recevoir, j'ai dû faire au moins 10 fois son tour, soit 25 km. Ma tète commence à tourner alors je m'arrête à bout de souffle et passe une main sur mon front qui luit se sueur, je ne doit pas ressembler a grand chose mais je m'en fiche, je me sens mieux mentalement. Je m'assois sur un banc et reprend un souffle quand mon ventre lâche un gargouillement impressionnant, je regarde autour de moi pour m'assurer que personne n'ai été témoin des cris de faim de mon estomac et dieu merci il n'y a personne. Je n'ai rien avalé depuis hier et mon corps commence a faiblir, il faut que je mange un truc.

Les grandes faims, comme la mienne, il n'y a qu'un seul endroit pour y remédier à Manhattan ; le Dahlia's Café, alors je prend mes jambes a mon cou jusqu'à ce petit café style diner Américain qu'on vois dans les films, il y'en a à chaque coin de rue des café comme celui-là, mais le Dalia's Café reste le meilleur, il a la réputation de faire les meilleures pancakes de Manhattan. rien qu'à cette pensé mon ventre redouble de volume.

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Il n'y a pas beaucoup de monde aujourd'hui, les gens doivent travailler en ce moment contrairement à moi. Je m'installe sur la table du fond où je suis sur d'être tranquille, j'ai envie de commander tout le contenu du menu. tant pis si je prend 10 kilos.

The warm rain [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant