Chap 3: Le puits ( Ariana )

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La fête battait son plein, mais quelque chose m'attira dehors. Je sorti comme hypnotisée sans rien dire à la bande. Je regardai un instant ce puits qui m'avais fait froid dans le dos à notre arrivée. Je regardai longtemps ce puits, mes pieds avançaient tout seuls dans sa direction. Je me penchais dessus pour voir la profondeur qui était incroyable, puisque je ne voyais pas le fond. Quand soudain, quelque chose me saisit la main. J'eu d'abord une peur énorme avant de commencer à me débattre, mais cette chose restais accrochée et commençait à saisir tout mon bras. J'hurlais pour qu'on vienne me libérer de ce truc. J'étais complètement terrifié que mes membres était entièrement contracter. Le temps que mes amis arrivent, la chose m'attira dans le fond du puits, à une vitesse incroyable. La dernière chose que je pu voir avant de disparaître, était le visage choqué de mon frère jumeau, et le puits défilant jusqu'à se que ma conscience se perde.

Je me réveillais, paniquée. Mes yeux s'écarquillais quand je remarqua que je ne pouvais pas parler. J'essayais de bouger, mais des liens me serraient, ce qui amplifia davantage ma peur. Je ne comprenais rien et je commençais à m'agiter. C'était un cauchemars, un horrible cauchemars.
Sur les murs que je pouvais apercevoir, il y avait des étagères avec d'étranges ustensiles. Certains devaient couper, d'autres extraire, il y en avaient des tranchants et bien aiguiser, des grands, des petits, des bizarres, des normaux. Certains ustensiles étaient vieux, voir rouillé, je ne savais même pas à quoi ils servaient mais, ils avaient l'air usé. Une fois de plus, mon coeur accéléra, ma respiration était saccadée, mes yeux allaient et venaient dans la salle. Cette pièce me faisais froid dans le dos.

De l'autre côté, il me semblait voir des sortes de télés. Je regardais le plafond à la recherche d'une solution, mais difficile d'en trouver une avec ces liens qui me retenais. Je regardais, alors de nouveau sur quoi j'étais, c'était une sorte de table grise en métal froide avec du... Mes yeux s'agrandirent en voyant du rouge foncé, *c'est du...du...du SANG* je pensais que cela était impossible, mais mon pouls accéléra encore, quand dans le fond de la salle je vis une silhouette. Elle était courbée sur une sorte de table plus loin de ce que je pouvais observer. Finalement, la silhouette remarqua que j'était enfin réveillée et s'approcha de moi. C'était un homme habillé d'une blouse blanche, chauve, assez grand, avec un sourire qui fait froid dans le dos. Un frisson me parcouru. Sans savoir pourquoi une larme descendit le long de ma joue. Je ne pouvais pas crier, mais j'étais certaine qu'il pouvait remarquer la peur dans mes yeux. Il me regarda d'ailleurs dans ces derniers :

<< - Bien, bien.. tu es réveillée. Parfais. On va pouvoir jouer à un jeu maintenant, tu veux bien ? Malgré moi, j'hochai la tête dans la position dans laquelle je me trouvais, je n'étais pas en position de refuser, il fallait que je garde mon calme, il le fallait, même si c'était pratiquement impossible.

- Bien, alors on va commencer par la base. Vois-tu, toi, tu te trouves dans mon entrée. Ici je surveille chaque endroit des catacombes. Ainsi je vois chacun de tes amis et le moindre fait et geste de ces derniers.

Il me regarda et encore apeuré, j'hochai machinalement la tête pour lui montrer ma compréhension. Il mit la table en position verticale, car je voyais à présent les caméras sur tout le mur.

- Je vois que tu comprends facilement, de plus tu es assez docile, c'est bien ca...

Je ne l'écoutai plus, mes yeux venaient de croiser Atlas. Je le contemplais. Mon frère qui semblait paniqué. Heureusement la bande était là pour le réconforter, puis tant que Bastian était là, je n'avais aucun souci à me faire pour lui. À présent, mon frère était sur le sol, en larme * Grand frère j'ai peur... Je ne suis pas fort comme toi... Viens m'aider, j'ai besoin de toi* me dis-je intérieurement effondrée, J'eu un mouvement en avant comme pour aller vers lui. Cela me brisait de le voir ainsi, les autres n'allaient pas bien non plus. Je me maudissais intérieurement pour être venu ici, dans sadland, ce village maudit. Mais qu'allait-il nous arriver, qu'allait-il m'arriver. C'est vrai, j'était la seule ici, pourquoi je ne déambule pas dans les couloirs comme eux. Je paniquais une fois encore, l'homme en me voyant ria, ce qui me fit frissonner:

-Ha, ha, ha. Pourquoi tu paniques hein ? Il ne va rien t'arriver. Tout du moins pour le moment.''

Cette dernière phrase me fit froid dans le dos. Son ton était devenu froid, glacial même. Son regard dur, ses expressions étaient plus menaçantes qu'à son entrée. À ce moment, je compris que j'étais foutue. Je commençai à me débattre pour me sortir de mes liens qui me tenaient fermement à cette table, je tirais le plus fort possible, quitte à me blesser les poignés, mais il s'approcha pour les resserrer. L'homme s'approcha trop près et j'en profitai pour lui donner un coup de boule. Cela me fit tout de même mal, mais à cet instant là, la douleur ne me fit rien, inconsciemment, je savais que j'allais vivre pire que ça.

- T'as de la hargne ma p'tite, mais ça, tu vas me le payer, morveuse. >>

Il me décolla un coup de poing comme j'en avais jamais reçu. De plus, il portait une bague avec une marque bizarre. Ma joue me brûlais. Je devais avoir la marque de son poing, ou de sa bague. Soudain, je ne vis plus rien, mes yeux se fermaient tout seul, le noir complet.

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