Quand je me regarde dévorer un baba, rire, acheter des fringues, être l'école, plaisanter, tenir une conversation sur le temps qu'il fait, regarder des conneries à la télé, marchander, critiquer un homme politique, jouer, titiller le président, dresser une table pour les invités, rire des blagues de Patson, dévorer voici, je me demande comment je fais et je m'effraie.Parfois, les chemins de deuil semble tellement escarpé qu'on rêve de tourner bride pour retrouver.
Plus le temps passe et plus vous nous semblez loin.
Plus vous nous semblez loin et plus vous nous manquez.
Plus vous nous manquez et plus nous nous sentons pitoyables.
Plus nous nous sentons pitoyables et mois nous avons la force d'espérer, d'avancer, d'envisager notre avenir sans vous.
Nous sommes au creux de la vague et nous ne faisons que nous enfoncer. Sans bouée. Le chagrin nous vampirise. Il nous aspire et nous laisse exsangues sur le bord de la grève.