Je suis partie

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Me voilà sans-abri, livré à moi même. Moi, Jean, je n'ai que 14 ans et je doit me trouver un endroit où dormir.Hélas, la nuit finit par l'emporter et je  suis obligé de dormir à la belle étoile.
Le lendemain, une vision d'horreur   me frappe: toutes mes provisions ainsi que le peu d'argent que j'ai emmené a été volé par des bandits de grand chemin attiré par l'appât du gain. J'ai décidé de ne plus me lamenter sur mon sort. Je cherche donc la ville la plus proche pour essayer de trouver un travail.
Et si la vie est un rayon de soleil, la mienne est une longue averse. En voulant traverser une forêt, je me retrouve devant le cadavre d'un homme. Je n'ai pas le temps d'accourir vers lui mais une lame de pose délicatement sur mon cou. L'homme que je croyais mort se relève, un sourire aux lèvres avant de m'assenner un coup de poing fulgurant dans l'abdomen. Je crie de douleur avant qu'il ne refasse la même chose. Soudain deux cavaliers surgissent d'une clairière et menacent les bandits. Celui qui me tient avec son couteau les menaces de me tuer. Le premier cavalier, tire sur ce dernier qui s'effondre près de moi. Dans sa chute, il plante son couteau dans ma cheville avant de tomber raide mort

Ma vision commence à se brouiller. J'entends un cri lointain, le mien ou celui de mes bienfaiteurs ? Je n'en sais rien. Avant de sombrer dans l'inconscience, je perçois un coup de feu, probablement dirigé vers l'autre agresseur.

Frères déchusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant